Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
JeremDude
4 abonnés
35 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 21 août 2018
Classé parmi les meilleurs films du genre, "Voyage au bout de l'enfer" méritait donc un visionnage.. Au final, quelle fut ma frustration et ma déception de me retrouver avec un film lourd, ennuyeux, interminable et franchement bien trop surestimé! Toute la première partie est un immonde pavé indigeste, bourré de lenteurs, de scènes inutiles et mièvres où il ne se passe absolument rien!!! Seule la partie où les personnages se retrouvent au Vietnam, dans l'enfer de la guerre, est intéressante et digne de ce nom. Bref, beaucoup de blabla pour rien à propos de ce film, bien loin d'arriver à la cheville des must du style tels que "Platoon", "Apocalypse Now" ou encore "Full Metal Jacket"...
Il n'y a rien à dire sur la force d'impact d'un film indéniablement marquant et dont certaines images du conflit vietnamien sont susceptibles de hanter certaines âmes sensibles. La limite se situe davantage sur un récit coulant de manière bien trop morne pour tenir en haleine sur ces trois longues heures. Le propos se perd, les personnages s'évanouissent.
Non, the deer hunter n'est pas le meilleur film sur le Viet Nam à ce jour. Il a des avantages, mais que dire à propos de sa longueur injustifiée (3h00, 2h30 suffirait largement), de la confusion qui accompagne certaines transitions de scènes et de cette bande de copains un brin énervante dans certains passages ? Côté atouts : d'excellents De Niro et Walken, quelques scènes très belles et un thème de guitare qui pince franchement au coeur, surtout dans le générique de fin. Je pense donc qu'on aurait pu mieux mener ce projet.
Déception. J'ai pas accroché, et je me suis bien ennuyé. Alors que certains s'en sont vu traumatisés par des scènes insoutenables, moi je remuait sur mon canapé comme une grosse andouille bien grasse. Quel gâchis.
J'ai revu ce film pour la énième fois... je ne me souvenais pas que c'était aussi ennuyeux !
Première partie beaucoup trop longue et sans intérêt, mariage, beuveries, chasse au daim... and so what ?
J'avais pourtant le souvenir d'un film pas trop mal, j'avais assez aimé à sa sortie...
Ayant vu Apocalypse now, Full Metal Jacket, Platoon, je trouve que ce film ne tient pas la comparaison, malgré un Robert de Niro et un Christopher Walken très bons...
Si l'ensemble du film et son message sont parfaitement rendus, je n'arrive tout de même pas à accrocher. Je trouve ce film lent, il aura trés bien pu durer une heure de moins sans perdre son impact visuel et émotionnel.
Pas besoin de fusillades, d'explosions et d'armées à l'assaut pour réaliser un film sur la guerre du Vietnam. Cimino a apporté une nouvelle façon de traiter le sujet, très originale en passant, si bien que son film comporte très peu de séquences de combat dans la jungle. Ce n'est pas un film de guerre : c'est un drame social, sur les hommes qui reviennent de l'enfer, changés ; il y a ceux qui ont pu survivre et revenir, mais le passé leur court après, et ceux qui sont restés, incapables de ressortir du piège. Cette terrible épreuve humaine a été décrite avec brio par le cinéaste. Le spectateur retiendra les scènes incroyables de roulettes russes, des séquences sous fond de chants religieux et les excellentes interprétations des acteurs, qui participent à l'émotion de certains moments et au réalisme du film entier. Cimino s'est beaucoup attardé sur le quotidien des personnages, avant et après leur enrôlement, pour approfondir leur psychologie et de sorte que le spectateur les connaisse assez bien, mais c'est une des raisons pour lesquelles le film est trop long dans son ensemble ; nombre de scènes auraient pu être rallongées. Mais ces longueurs ont au moins une bonne raison d'être présentes. De très beaux moments, le réalisme authentique, chose rare dans ce genre de films ! Cimino est un des rares cinéastes à avoir réalisé le premier film d'auteur sur le sujet.
Après avoir longuement entendu parler de l'Oeuvre de Michael Cimino - ample et intense pour les uns, incroyablement surestimée pour les autres - je me décide enfin à regarder l'un de ses films, histoire de pouvoir me faire un avis sur le bonhomme... Résultat : Voyage au bout de l'enfer, longue fresque d'une certaine beauté formelle, d'une envergure évoquant le Il était une Fois en Amérique de Sergio Leone. Difficile de mettre des mots sur mon ressenti, étant donné l'incroyable inégalité qui - pour ma part - émane du film de Cimino. Tour à tour ennuyeux et bouleversant, creux et digne d'intérêts, le film témoigne avant tout d'une matière première fracassante, à savoir un scénario abordant des thèmes puissants ( en vrac : l'amitié face à la guerre, la barbarie comme absurdité ludique, le mariage avant l'horreur...). Malheureusement le cinéaste ne réussit pas toujours à tirer l'efficacité de cette matière, plombant son film de ficelles grosses comme le poing et de poncifs lourdauds et académiques. L'ensemble manque terriblement d'intensité ( la fameuse séquence de roulette russe laisse pratiquement de marbre )... et pourtant, sans trop comprendre pourquoi, les images de ce film me reviennent à l'esprit comme autant d'affects, agissent un peu à retardement ( le regard vitreux de Christopher Walken, la scène du billard avant le départ, l'enterrement...). Partagé entre l'effet d'un film proprement raciste - ce qu'il est un peu, certainement - et celui d'une oeuvre lyrique qui n'est qu'à moitié réussie mais parfaitement marquante, je reste un peu perplexe. Chef d'oeuvre ? Je ne pense pas, mais ce film a du coffre... après coup.
Un métrage composé de 3 parties, la vie sous son plus beau jour, l'apparition du chaos et enfin son impact sur la suite. Vous ne pouvez pas vous passer de l'une de ces parties, parce-que ce serait mettre aux oubliettes l'émotion qui gagne en intensité jusqu'à la dernière seconde de pellicule...
On aurait tort de résumer ce film aux scènes mythiques de roulette russe, sa portée est grande qui montre la guerre mais aussi ce qui la suit, la précède, et transforme ceux qui la font. Walken et De Niro sont immenses et les scènes de roulette russe mythiques. Et les scènes de roulette russe mythiques.
Un film marquant, mais qui vaut surtout pour la prestance de Robert de Niro et le style de Christopher Walken. C'est long, et ça ne fait qu'effleurer plusieurs aspects de la vie d'un vétéran du Vietnam. On a le sentiment de passer à côté des sujets intéressants. Ce n'est pas un film de guerre (15 minutes de scènes militaires), ce n'est pas non plus une oeuvre sur une relation amoureuse interrompue, ni une étude psychologique de l'impact qu'a eu la guerre sur les jeunes américains. Certaines scènes sont denses, les images sont belles, la réalisation moderne. C'est donc bien le scénario qui pose problème...
Incroyable. Quel film signe ici Michael Cimino, une histoire qui prend aux tripes, sur la réalité et la violence psychologiques de trois hommes de la classe moyenne après le Vietnam, Walken au sommet de son art, un grand, grand film.
Le portrait d'une génération en plein malaise est aussi percutant dans ses moments les plus calmes -avant et après le conflit- que pendant. Cimino se révéla un très grand cinéaste.