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Anthony Stark
63 abonnés
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5,0
Publiée le 1 septembre 2015
Alors que Apocalypse Now est le plus terrifiant des films sur la guerre du Vietnam, "Voyage au bout de l'enfer" est celui qui est le plus émouvant. Ce dernier est axé sur le traitement psychologiques des personnes avant, pendant et après la guerre. Chaque partie est excellente et le traitement psychologique des personnages est admirablement bien traité. On se prend d'affection pour cette joyeuse bande de cinq potes dont trois vont partir à la guerre servir leur pays. D'ailleurs ce qui est intéressant c'est que même au Vietnam il n'y a pas de scènes d'actions. spoiler: Au Viêtnam, c'est de la torture psychologique qui attend nos trois personnage qui vont devoir jouer à la roulette russe sous les rires des Viets. spoiler: A la fin du Vietnam, Michael est brisé psychologiquement, Steven est brisé physiquement, Nick quand à lui n'en ressortira pas vivant. C'est un destin tragique pour nos trois gars. Mais leurs autres potes et toute leur famille qui sont restés au pays vont en baver aussi. Car même sans aller à la guerre, ce qui sont resté au pays n'arriveront jamais eux aussi à retrouver une vie normale. Notons la performance tout bonnement exceptionnelle de Robert De Niro et Christopher Walken ainsi que John Cazale(dont c'est le dernier film puisqu'il va mourir peut de temps après). La musique est tout bonnement excellente et sublime signée John Williams qui aura réussi à me faire verser une lame pendant la scène où Nick meurt dans les bras de Michael. 3h pour un drame, ça peut paraitre très long, mais je peux vous assurer que c'est l'un des meilleurs drame de touts les temps qui vous émouvra. Bref, encore un chef-d'œuvre sur la guerre du Vietnam, on peut dire que cette guerre a eu son lot de chef-d'œuvre.
[SPOILERS] Et voilà encore un film totalement culte à côté duquel j'étais passé pendant toutes ces années. Le casting aurait pourtant déjà dû m'interpeler depuis longtemps. Michael Cimino livre ici certainement l'un des meilleurs films jamais créés sur la guerre, en l'occurrence celle du Vietnam, et surtout sur les effets divers de cette guerre. En trois parties, Voyage au bout de l'Enfer change constamment de ton et j'ai adoré suivre l'évolution des 3 ou 4 personnages principaux. La première partie, qui montre nos personnages avant la guerre, est certainement la partie que j'ai le moins aimé, même si elle reste excellente. J'ai beaucoup aimé la présentation de cette bande de potes mais j'ai trouvé le mariage trop long. Cette phase du film est accompagnée de musiques joyeuses et festives qui montrent des jeunes hommes heureux, ce qui est nécessaire pour faire le contraste avec la suite. Je trouve juste dommage, personnellement, que cette première partie se concentre sur un mariage, alors qu'il y avait certainement matière à montrer d'autres choses, comme l'excursion de chasse qu'ils entreprennent avant de partir. J'ai vraiment adoré cette séquence et le parallèle fait avec la fin du film au niveau de l'évolution du personnage de Mike. Ce qui m'a le plus marqué dans cette première partie est sans doute le moment où les gaillards se retrouvent dans un bar et semblent excités de partir à la guerre, et notamment la réplique de Nick "j'espère qu'on ira là où ça canarde !!". Cette simple réplique donne rétrospectivement une dimension dramatique géniale au personnage de Christopher Walken. Le casting est vraiment de haute volée, à commencer par Walken justement. Mais pourquoi cet acteur est-il si discret ? Son regard, son sourire, ses mimiques font de lui un acteur unique en son genre et il mériterait d'avoir plus de premiers rôles. De Niro est également parfait dans ce rôle, incarnant un personnage plus fort psychologiquement, celui qui s'avère avoir le plus de courage et de sang-froid. John Savage est clairement celui qui m'a le moins marqué, je ne sais pas bien pourquoi car son personnage est intéressant. J'ai trouvé John Cazale plus mémorable même s'il apparait moins, notamment la discussion assez drôle entre Stan et Mike, lorsqu'il lui demande de lui prêter des chaussures pour la chasse. Cette scène est très révélatrice du caractère de Mike, arrêté sur ses idées et mentalement infaillible. Mais passons sur cette première partie qui, bien qu'assez longue, est essentielle pour rendre la suite percutante. La deuxième partie se passe au Vietnam et constitue déjà une terrible évolution chez les personnages. S'il y avait une comparaison à faire avec un film comme Apocalypse Now, je dirais que la réalisation laisse parfois à désirer. Ou tout du moins la photographie qui s'avère souvent assez moyenne. Néanmoins, ça n'empêche pas à cette deuxième partie d'être une vraie merveille cinématographique. On suit toujours nos personnages sans jamais s'en décoller (ça fait d'ailleurs plaisir que le scénario ne divague jamais ailleurs) et on les retrouve dans une atmosphère plus cruelle, sombre et dure. D'ailleurs, la musique a disparu afin de créer une ambiance plus réaliste et plus crue, ce qui est un choix plus que génial. La scène à retenir est évidemment la scène de la roulette russe qui fait clairement partie des meilleures scènes que j'ai jamais vu. Voir ces jeunes hommes perdre pratiquement la tête face à cette pratique cruelle et scandaleuse est pour le spectateur révoltant et déprimant. La dimension dramatique de cette scène est hallucinante et elle est appuyée par le jeu grandiose de Walken et De Niro. Le premier flippe complètement, tandis que le deuxième garde un sang-froid à toute épreuve. Robert De Niro est simplement extraordinaire dans cette scène, notamment lorsque son personnage est à deux doigts de perdre pied au coeur de cette situation désespérante. Les caractères des deux personnages est saisissant et on se prend évidemment de compassion pour chacun d'entre eux. Cette scène frissonnante est clairement l'une des merveilles du cinéma. Le film prend un tournant à ce moment précis, puisque c'est l'ultime horreur de la guerre qui va bousiller le moral et le mental de Nick et rendre la troisième partie déprimante à souhaits. D'ailleurs, le fait de ne quasiment jamais revoir Nick avant la fin contribue à la puissance du dénouement magnifique. La musique fait son retour dans la troisième partie du film, elle est maintenant dramatique et déprimante. Mike revient chez lui mais, même si rien n'a changé, sa vision a changé et il n'est plus le même. Transformé à jamais, il n'est plus le même homme et son comportement lors de la seconde session de chasse en est témoin. Il part à la recherche de Nick et on assiste alors à la deuxième meilleure scène du film : la deuxième roulette russe. Suite de la critique : http://sebmagic.over-blog.com/article-voyage-au-bout-de-l-enfer-de-michael-cimino-103408616.html
Grand classique du cinéma des années 70 et considéré comme étant LE film le plus marquant concernant la guerre du Vietnam, Voyage au bout de l'Enfer ne tronque pas sa réputation de film fleuve. 3H pour un long métrage s'attachant à nous montrer l'avant/pendant/après guerre. Si le procédé donne à l'ensemble une efficacité dramatique que je ne remettrai pas en cause, il faut aussi admettre que parfois j'ai trouvé le temps long. Particulièrement dans la période post guerre et aussi dans la relation entre le personnage de De Niro et Meryl Streep qui honnêtement n'est pas l'aspect le plus intéressant de l'histoire. En revanche quand il s'agit de décrire les souffrances psychologiques et physiques vécues par les vétérans, le film est efficace avec en point d'orgue une scène finale d'une dureté et d'un tragique particulièrement prenant. Au final c'est une grande oeuvre sur la guerre, l'une des plus brillante démonstration de ses conséquences sur l'homme mais aussi un film qui s'égare dans quelques longueurs assez pesante.
Avant de voir Voyage au bout de l'enfer, je l'avoue, je m'attendais à un film sur la guerre du Vietnam, et plus précisément sur les tortures de la guerre. En réalité tout ceci occupe près de 20 minutes du film. Car Voyage au bout de l'enfer, c'est surtout un drame qui explore les conséquences de la guerre sur ces personnages, une bande d'amis déchirée à cause de cette guerre. Le coup de la roulette russe ( au coeur du film ) est une idée de génie, et les scènes où elle est montrée sont extrêmement tendues. Certes, le film montre les viets comme des monstres, et l'existence de ces tortures n'a pas été démontrée, mais on se doute quand mêle qu'il y en a eu ( dans un camp comme dans l'autre ), et que les soldats ( toujours dans un camp comme dans l'autre ) ont sûrement abusé de leur pouvoir sur les prisonniers pour les humilier. Le film n'est donc pas entièrement faux. Le début peut paraître long, mais il permet de poser les personnages, de montrer leur routine, leur vie heureuse. La dernière heure, quand à elle, se concentre sur les ravages de la guerre sur l'état des soldats ( que ce soit psychologiquement ou physiquement ). La mise en scène est sublime, la photographie aussi, la musique de John Williams est puissande, Robert de Niro est bluffant, Christopher Walken est exceptionnel ( il mérite son oscar ) et Meryl Streep fait une première apparition remarquée, sans parler du reste du casting. Michael Cimino signe donc ici son chef-d'œuvre, critique violente de la guerre du Vietnam, dramatique et poignant. L'un des meilleurs films de guerre de tous les temps.
Dernier "grand film" sur le Viet-Nam qu'il me restait à voir, ce film évoque plus les conséquences de la guerre que la guerre elle-même (qui se résume à nos héros prisonniers et forcés de jouer à la roulette russe). La première partie évoque le mariage et la fête de départ de 3 amis américains d'origine russe (De Niro, Walken et Savage) avant qu'ils ne s'engagent pour le Viet-Nam. C'est une partie extrêmement festive ou tout est question de danses, de chants et d'alcool. Puis vient la partie de chasse, moment de calme mais dont la mort violente du cerf symbolise la fin de l'innocence. La guerre arrive alors et personne n'en sortira indemne. spoiler: De Niro s'en sortira à peu près mais hanté par ses souvenirs et définitivement changé aux yeux de ses amis restés au pays, Savage perdra ses 2 jambes précipitant sa femme (mariage juste avant son départ pour la guerre) dans un état catatonique et Walken perdra l'esprit risquant sa vie dans des tripots viet-namiens en jouant à la roulette russe. Un film puissant, violent et sombre sur l'un des plus grand traumatisme qu'aient connus les états-unis.
Un film très inégal. La première partie est longue à mourir et la dernière également. On essaye de ne pas s'endormir avec la douce et énervante musique, mais c'est difficile. La partie sur le Viet Nam est passionnante mais sous exploitée, ils sont emprisonnés comme par magie, on ne sait comment, beaucoup de questions restent en suspens. Comme dans le parrain John Cazale est assez mou voire soporifique. Une scène de roulette russe ok mais là on frise l'overdose. Je préfère de loin Platoon (Oliver Stone), Full metal jacket (Kubrick) et Apocalypse Now (Francis Ford Coppola), plus prenant, on y est. Ici on reste totalement détaché de l'histoire, on entre jamais vraiment dans le film, on en vient même à souhaiter qu'ils se suicident tous avec leur roulette russe si chère à leurs cœurs. Mais on prend plaisir à voir De Niro un cran au dessous de ce qu'il a pu nous montrer jusqu'ici.
Mike, Nick, Steven, Stan & Axel sont ouvriers sidérurgiques à Clairton, un petit bourg de Pennsylvanie. Trois d’entre eux sont engagés dans la guerre du Viêt Nam. Le temps de célébrer le mariage de l’un d’entre eux et les voilà partis au front. D’une franche camaraderie laissera place à des séquelles physiques & psychologiques qu’aucun d’entre eux n’auraient imaginés.
Pour son second long-métrage (après Le Canardeur - 1974), Michael Cimino change radicalement de registre, après le road-movie oscillant entre le polar et le western, il nous entraîne là où on ne l’attend pas, à savoir un drame sociétal à travers lequel il dépeint admirablement les affres de la guerre, l’enfer vécu de l’intérieur et ce qui en découle à l’issue de cette dernière.
En réalité, de la guerre du Viêt Nam, on ne verra rien. Si vous vous attendez à un énième Apocalypse Now (1979) ou Platoon (1987), vous risquez fort d’être déçu. Le film s’ouvre par une immersion dans une cité industrielle, une cérémonie religieuse au sein d’une église orthodoxe et une soirée dansante, avant de brusquement basculer (au bout de 80min) en pleine jungle vietnamienne. On passe de la grisaille monotone et les émanations asphyxiantes des hauts-fourneaux à la jungle moite et à l’horreur de la captivité. De la guerre, on ne verra rien si ce n’est cette courte séquence de captivité et cette mémorable scène de roulette russe (qui vous prend aux tripes).
Voyage au bout de l'enfer (1978) n’est pas un film sur la guerre en elle-même, mais plutôt sur « l’après-guerre », ce qu’il advient des soldats, partis en héros et revenus (pour certains) dans l’indifférence la plus totale. Cette chaire à canon déracinée de l’Amérique profonde pour se retrouver au front et qui, pour certains, sont rentrer au pays complètements traumatisés, estropiés voir ravagés psychologiquement.
Cimino parvient avec une réelle aisance à nous immiscer au cœur de ce groupe d’amis, entre la sidérurgie, les parties de chasse et les beuveries, avant que le film ne prenne une toute autre tournure ne faisant que renforcer les liens d’amitié qui unissent les trois soldats. Le film met en lumière les ravages psychologiques de la guerre et les traumatismes qui en découlent. Extrêmement réaliste dans son traitement, on en ressort sonner.
La distribution joue bien évidemment un très grand rôle, le mutique Robert De Niro face au vibrant John Savage, de Meryl Streep à John Cazale en passant par le foudroyant Christopher Walken qui se drogue au jeu de la mort. Difficile de rester insensible devant une pareille composition. Taxé de raciste par certains à sa sortie, le film sera auréole de multiples récompenses et notamment par 5 Oscars (dont celui du Meilleur réalisateur, Meilleur acteur & Meilleur film).
Film culte signé Michael Simino, Voyage au bout de l'enfer m'aura successivement dégoûté, fasciné, lassé. 3 heures de film, ça peut passer quand la trame narrative est suffisamment rythmée. Mais là, sincèrement, j'ai souvent regardé ma montre. Cela dit, on peut comprendre l'entreprise du réalisateur. Ce qu'il faut savoir, c'est que ce n'est pas un film sur la guerre du Vietnam. Mais plutôt sur les états d'âmes des combattants avant, pendant, et après la guerre. 3 heures, 3 phases. La première phase est donc elle de la "préparation" à la guerre. Il n'y a justement aucune préparation présentée au spectateur. On nous en met plein la figure niveau fête, alcool, mariage, lubricité etc. Les personnages se lâchent. Ils profitent de leurs dernières heures. Les regards s'égarent quelques fois, voguant déjà vers des les mers plus agitées du sud. Des discussions à l'air anodin; mais tellement cruciales. On peut déjà le voir grâce à une mise en scène au diapason des performances des acteurs. Les expressions faciales traduisent clairement la terreur qui les envahit à mesure que la date fatidique approche. La tension est palpable sur certaines scènes (la botte). Si je comprends qu'on puisse trouver cette première heure longue, je n'imagine même pas l'hypothèse tant proposée de son élimination pure et simple: ce prélude est indispensable à la cohérence du tout. La deuxième phase est celle du déroulement de la guerre. Là aussi, ne vous attendez pas à des scènes classiques de films de guerre à la Il faut sauver le soldat Ryan. Le réalisateur veut simplement mettre en avant le fossé qui sépare l'état de guerre à l'état de paix. En passant sans transition de la soirée de mariage délurée à une scène épouvantable de torture; le réalisateur nous en met plein la gueule pour la première fois du film. Nos héros vont s'en sortir, mais pas indemnes. Physiquement oui, mais surtout mentalement. Leur expérience de la roulette russe, de la proximité de la mort, les marquera à vie. L'un, Nick (Christopher Walken, que j'ai quand même trouvé emprunté dans ce rôle) ne s'en remettra pas. La troisième phase, celle du retour de la guerre, est moins homogène et monolithique. Outre le retour au Vietnam pour Michael(Robert de Niro, très inspiré pour ce rôle), plusieurs aspects du film viennent se croiser pour former le bouquet final: la force de l'amitié face à l'épreuve de la mort d'abord, puis la réintégration difficile des Anciens combattants, et le patriotisme mis à l'épreuve. La dernière scène, peut-être la plus belle selon moi, condense les trois aspects dans un méli-mélo d'émotions. C'est fort. Donc mis à part la longueur inévitable, ce film mérita amplement son statut de film culte.
Une œuvre marquante notamment pour sa séquence anthologique de la roulette russe. Le niveau de tension qui règne tout au long de cette partie du scénario et le jeu des acteurs qui y sont impliqués sont inoubliables. Robert De Niro en Michael, Christopher Walken en Nick et John Savage en Steven sont branchés sur le même câble de l’imagination sensorielle et tout en vérité. Mais il n’y a pas que ça dans le Voyage au bout de l’enfer. Il y a aussi des images de nature splendides saisies dans les séquences de chasse au cerf en montagne qui contrastent avec celles tout aussi réussies d’une ville industrielle. Mais c’est surtout un beau film sur l’Amitié. L’amitié brute et inconditionnel qui lie des travailleurs de manufacture. Les sentiments entre les personnages se vivent en sourdine sous les bruits d’usine, les éclats de beuveries et les coups de fusils. L’élément clef du scénario se joue à travers l’affection que porte Michael pour Linda, la dulcinée de son ami Nick qui l’accompagne au Vietnam. On peut imaginer l’équation amoureuse qu’il est en mesure de se faire dans l’éventualité qu’il revienne seul de l’enfer asiatique. Une fois revenu au bercail, l’amitié le pousse plutôt à retourner dans les maillons de la barbarie pout tenter de le délivrer. Il arrivera une balle de révolver trop tard. Loyauté et fidélité honorées, Michael et Linda peuvent ouvrir leur cœur, mais pas avant d’avoir réuni la bande pour rendre un dernier hommage à Nick en entonnant un God Bless America bien senti. Un film puissant.
Très grosse déception. En effet, je trouve le film beaucoup trop surestimé et ne mérite pas sa réputation de chef d'oeuvre. Tout d'abord je vais commencer par les points positifs, le film possède un scénario extrêmement astucieux, scindant le film en trois parties : L'avant Vietnam, Le Vietnam et l'après Vietnam. L'histoire montre la vie de plusieurs sidérurgistes chassant le daim, on nous montre leurs relations ainsi que leurs joies de vivre, notamment le mariage. Il sont appelés au Vietnam, et seulement quelques uns d'entre eux reviendront de cette tragique aventure. Ce film possède donc un scénario bien ficelé, et permet donc d'obtenir une profondeur dans la psychologie des personnages. Ce film démontre également l'absurdité et l'inutilité de cette guerre cruelle et possède un aspect humain qui amène à de profondes réflexions. Les acteurs sont très bon, je cite par exemple Robert de Niro qui transpire de charisme, un Christopher Walken très bon ainsi qu'une remarquable Meryl Streep. Les décors sont vraiment sublimes, montrant la richesse de ce pays. Passons maintenant aux points négatifs, " Voyage au bout de l'enfer ", porte bien son nom car le film est interminable, il dure 183 minutes et certaines séquences sont vraiment trop longues, par exemple le mariage qui dure vingt minutes où les alcolos qui gueulent pendant une heure. Le film perd beaucoup de fois de vus le spectateur, car il est bourrés de longueurs inutiles. Ce qui m'a un peu déçu, c'est le Vietnam, car le film est sensé être sur le Vietnam, mais cette séquence est un peu trop bâclée, et pas assez approfondi, ce qui est vraiment dommage car cette séquence représente l'attente du spectateur. Ensuite, il n'y a quasiment aucune scène d'actions, ce qui est vraiment très très dommage. Ensuite la réalisation de Michael Cimino est pas trop mauvaise sans pour autant être excellente, par contre sa mise en scène est irréprochable. Par conséquent, ce film demeure une grosse déception qui ne mérite pas sa réputation excessive, nettement inférieurs aux autres classiques de le guerre du Vietnam, comme par exemple Platoon, Full Metal Jacket ou encore Apocalypse Now.
Déception, incompréhension face à son succés, ennuie, autant de sentiments qui m'ont traversé à la fin de ce soit disant chef d'oeuvre du cinéma. L'impression également que le réalisateur a souhaité raconter beaucoup en peu de temps (ou tout du moins dans un temps mal réparti) ce qui donne une intrigue baclée, aux transitions brusques et dans laquelle de nombreuses scènes ayant mérité un développement plus approfondi ne le sont pas. En revanche, d'autres passages peu utiles trainent en longueur. A croire que Michael Cimino n'a pas le sens des priorités. C'est le cas de la première partie - la présentation des personnages - qui s'étire sur plus d'un heure (1/3 du film donc); une durée complètement injustifée. Ensuite vient 30 mn de guerre du Viet-Nam qui montre là encore des scènes peu intenses car mal exploitées. Enfin, le dur retour du soldat dans son pays qui peine à réintégrer un monde qu'il ne comprend plus, le tout en nous servant clichés sur clichés alors qu'un tel sujet aurait mérité un peu plus de subtilités. Tout ça est bien maladroit. Heureusement, si il y a une chose que l'on ne peut retirer au long métrage, c'est la qualité de sa mise en scène (sur certains passages seulement) et le jeu extraordinaire de ses acteurs.
Un film qui traite de la guerre durant trois heures, mais qui ne la montre que pendant moins d'une heure. Cette heure la constitue d'ailleurs le meilleur de Voyage au bout de l'enfer, avec les scènes assez choquantes de roulettes russes. La chute est également honorable. En revanche, mais peut-être est-ce à cause du doublage français assez catastrophique, on peine à s'attacher aux personnages, et la première heure semble par moment bien longuettes. Les acteurs sont pourtant excellent avec notamment un De Niro au sommet.
"Voyage au bout de l'enfer" est un film unique en son genre. L'histoire de trois destins, trois amis, qui ont connu l'horreur de la guerre du Vietman. Les scènes avec la roulette Russe sont tout simplement insoutenable de cruauté, mais font également parti des scènes les plus connus du cinéma. Le duo De Niro/walken est exceptionel, et restera gravé à jamais dans le cinéma, tout comme le film, qui est tout simplement un Chef-d'oeuvre.