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Un visiteur
5,0
Publiée le 24 mai 2008
LE film qui me fait rire d'un bout à l'autre. Un voleur raté, qui ne peut s'empêcher de voler, des gags en veux-tu en voilà, mais des gags évolués, non pas comme ces derniers navets américains pour adolescents qu'on peut désormais voir au cinéma. J'adore ce film, j'adore les débuts de Woody Allen, où l'on pressent les techniques et l'humour de ses futurs films.
Un des premiers Woody Allen (à ma connaissance) réalisé en 1969, à l'heure où le Nouvel Hollywood remplaçait donc l'ancien système des studios désormais archaïque. Emergeait ainsi à cette époque un indépendant parmi beaucoup d'autres mais qui parviendra par la suite à imposer sa marque, j'ai nommé le plus célèbre Juif roux de New-York. Avant de signer les oeuvres importantes que l'on connaît, il revendiquait au début de sa carrière un comique nettement plus appuyé que celui qui a fait sa réputation, sorte de burlesque "tarte à la crème", en gros un héritier spirituel de Jerry Lewis. "Take the money and run" use de cette façon et 80 minutes durant absolument toutes les ficelles de ce type d'humour, en exagérant volontairement à l'extrême toutes les situations. Au final, nous avons droit à une pluie de gags inégaux, parfois très drôles mais souvent pas heureux. Comique de répétition, d'insistance pour ce long-métrage possédant assurément quelques scènes cultes tout en ennuyant profondément à d'autres moments. Les instants de réjouissance pour nous spectateurs sont malheureusement essentiellement substitués par d'énormes maladresses en tous genres. On retiendra notamment une technique encore très primaire, laissant exploser au grand jour d'innombrables faux-raccords et autres images mal cadrées, caméra à l'épaule mal maîtrisée et construction visuelle d'ensemble inintéressante (alors qu'Allen a régulièrement prouvé qu'il excellait tout en restant sobre dans ce domaine). Ajoutez à cela une description du couple à côté de la plaque (je sais bien que la plupart du temps c'est censé être drôle mais l'attendrissement que nous devrions avoir pour ces deux personnages ridicules ne se fait pas sentir) ou une performance d'acteur encore hésitante mélangée à des choix de narrations très discutables (film dans le film, voix-off saturant très vite) ainsi que des dialogues peu percutants ou un scénario inexistant (sans oublier les phobies survolées) : vous obtenez un petit Allen.
1h20 de pur bonheur, on se marre d'un bout à l'autre, ce film tourne à environ un gag par minute! même le doublage français est bon (La voix de Max la menace pour Woody Allen). Tourné à la manière d'un documentaire avec narrateur, ce film est G-E-N-I-A-L!
Un peu tourné à la manière d'un reportage documentaire ce film traite de la vie d'un bandit raté incarné par Woody Allen lui-même.. Ce film me fait vraiment rire d'un bout à l'autre! Il met en place ici ce qui fera son succès plus tard, comme par exemple l'encrage dans la réalité grâce à la forme du faux documentaire (les fausses interviews des parents du personnage principal sont excéllentes) et aussi son rôle de looser qu'il joue si bien (looser qui finit généralement avec d'assez belle femmes quand même ;) ).
Pas le meilleur Woody Allen mais une comédie qui reste assez bonne. il est vrai que les gags sont assez inégaux. Comme pour "Zelig", Allen utilise la forme du faux documentaire. Woody Allen prend un sujet "classique" et a sa sauce cela deviens très agréable a voir. C'est incontestablement pas son meilleur film mais c'est son premier et il nous montre déjà qu'il est bourré d'humour.
Première réalisation pour le surprenant Woody Allen. Avec sa comédie loufoque Prends l'oseille et tire-toi (1969), il se met en scène du début à la fin, en incarnant cet anti-héro, soyons clair et précis, c’est un raté. Entre un simplet et un idiot, Virgil a toujours été maltraité par les enfants lors de son plus jeune âge. Toujours la tête de turc, le voilà grand et face à ses responsabilités et toujours dans les pire des situations. Il se reconvertit en gangster, sauf qu’il n’est pas crédible. Il ne sait pas y faire et à maintes reprises se fera prendre par la police, multi condamné, il se retrouve à chaque fois en prison pour finalement en ressortir quelques années après, avant qu’il ne se refasse rattraper. Son père en est dégoûté, sa mère est démotivée, rien n’y fait pour l’en sortir. Devant une avalanche de gags, de situations et de répliques loufoques, Woody Allen nous séduit dès le début avec son intro, et nous captivera jusqu’au générique de fin. Du grand art pour un début dans une telle carrière. Un premier film réussit, signe d’une continuité dans la filmographie du cinéaste. Ce film est un véritable remède contre le coup de blues ou la dépression, un délice ! !
Premier "vrai film" de Woody Allen si l'on excepte "Lily la tigresse" de 1966, "Take the money and run!" raconte les mésaventures d'un apprenti gangster plutôt sympathique mais qui inévitablement se retrouve propulsé ennemi public numéro un. Même si il s'agit d'un premier éssai, le cinéaste a d'ores et déjà le mérite d'y apporter une touche de fraîcheur assez inexplicable et plutôt inédite dans le paysage humoristique américain. Son personnage est très attachant et les malchances qu'il subit à chaque fois sont proprement hilarantes. Seulement bien sûr c'est un premier film au scénario léger, on voit que Allen est encore hésitant et semble chercher l'axe principal de son humour qui le définira plus tard. De plus le fait d'avoir construit son oeuvre sur la forme de sketches n'était pas forcément la bonne idée. Mais "Take the money and run !" ne comporte aucune lourdeur ; que de la subtilité. Et un charme certain.
Le premier film de Woody Allen est hilarant ! Rien que pour la prestation du cinéaste et pour le charme de Janet Margolin, le film mérite d'être vu. Les gags s'enchaînent avec harmonie et les dialogues font mouche. Woody Allen établit un dispositif narratif intéressant, à mi-chemin entre la satire et le documentaire : certains personnages tels que les parents du protagoniste s'adressent à un journaliste que l'on ne voit pas à l'écran ( la caméra fait ici office de personnage à part entière ). On notera l'hommage aux Marx Brothers dans la scène où les parents de Virgil ( incarné par Woody ) portent un gros nez et une moustache noire en guise d'accoutrement. Il y a quelque chose de véritablement touchant dans ce premier essai ( premier si l'on ne compte pas Lily La Tigresse ): la musique, presque nostalgique, apporte un côté attachant à cet antihéros dont la vocation serait le crime. Prend L'Oseille et Tire-toi est un film simple, très drôle et malheureusement trop court. C'est sans aucun doute le meilleur film de Woody Allen dans sa période burlesque ( avec Love and Death ). A voir absolument...et en version originale si possible ( l'accent geignard du réalisateur en vaut la chandelle ) !
Déjà la marque d'un grand réalisateur : Notez la référence à SCIUSCIA (Shoe shine) de Vittorio de Sica, lorsque le personnage principal débute ses activités comme cireur de chaussures. Woody Allen a su rendre homage en intégrant des éléments de son cru.
L'un des meilleurs Woody Allen, tout simplement parce qu'il n'est jamais aussi bon que lorsqu'il ne cherche qu'à foncer dans l'art primitif du gag, l'absurdité la plus efficace qui soit. La vraie particularité propre au cinéma de Woody c'est qu'il est l'un des seuls à dénigrer l'axiome "Trop de gags tue le gag". C'est vraiment là où il est le meilleur. La suite de sa filmographie prouvera parfois que cela ne lui suffit pas (il a toujours voulu être Bergman me dit-on) et même si ça peut donner naissance à des réussites comme "Match Point", "Prend l'oseille et tire toi" restera selon moi une meilleure performance.
Un film qui souffre surtout du fait d'être une série de sketches reliés les uns aux autres pour former un tout pas vraiment compact, "Prends l'oseille" est malgré tout une comédie plutôt agréable et réussie.
Un film de Woody qui ressemble beaucoup à ses nouvelles absurdes (notamment celles de "Destins tordus" pour la traduction française). De fait, le film n'est qu'une succession de gags absurdes parfois grossièrement annoncés par une voix-off omniprésente. Mais comme c'est du Woody, je pardonne (presque) tout. Et la charmante Janet Margolin est... charmante, justement.
Une très bonne surprise en découvrant, cette comédie totalement déjanté, aux gags burlèsque plus imaginatifs les uns que les autres! Mention spécial à la dernière minutes...