https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/09/13/the-retaliators-critique/
Michael Lombardi, l’acteur principal évoque pour The Retaliators un « film d’horreur qui a du cœur ». C’est très juste et vrai pour définir en quelques mots le long métrage de Samuel Gonzalez JR et Bridget Smith. Une des intentions de The Retaliators est une sacrée rencontre entre l’univers du film horrifique et celui du Rock et du métal.
On bascule très vite dans l’horrifique. L’intro donne le ton, on n’est pas venu voir une ode au sentimentalisme, car avant la 6ème minute, l’angoisse danse dans nos têtes et le tartare dégouline sur les murs.
On comprend assez rapidement que le pasteur Bishop qui prêche le matin même de tendre l’autre joue en cas de problème, va finalement faire de la loi du Talion sa nouvelle religion et de la vengeance une spiritualité. Il va se prendre pleine face le fossé entre la théorie et la pratique, face à la violence bien destructrice du meurtre de sa fille.
Il existe peu de temps mort, avec une mise en scène épurée, sans superflu, sûrement en hommage aux classiques du genre, à l’ancienne, et c’est top. On est dans le même esprit que Evil Dead (1981) ou même Massacre à la tronçonneuse (1982). Pour autant, on y trouve aussi tous les codes du thriller, et on ne tombe jamais dans la caricature.
Clairement, le réalisateur va jusqu’au bout du bout de son idée et ça on aime. Tant le pasteur va avoir malgré lui plus que jamais, l’occasion de se venger. Il y aura entre autres un anthologique « Joyeux Noël » en mode canon à saucisse, totalement jouissif et inoubliable.
Au final, The Retaliators renoue avec les classiques de son genre, et le fait autant avec finesse que sans détour. Tout y est, on flippe, on rit un peu gras, et on passe un très bon moment de cinéma.