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FaRem
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2,5
Publiée le 24 octobre 2022
Si Bishop fait de grands discours sur le fait que la violence ne résout rien, il va pourtant se résoudre à utiliser la manière forte lorsqu'il lui arrive le pire. En mettant deux personnes qui doivent être éthiquement irréprochables, les réalisateurs les place face à un dilemme moral même si les deux n'ont pas le même état d'esprit, car l'un a déjà bien cédé à la vengeance et pas qu'un peu. Cela commence assez bien puisque l'on sent toute cette colère monter, ce qui laisse espérer un déchainement de violence de la part de ce personnage en quête de vengeance, mais ça tombe étrangement à plat avec une grande partie du film entre la première et la dernière où il ne se passe rien du tout. Un deuxième acte ennuyeux et sans intérêt dont le film ne se relèvera jamais. "The Retaliators" est violent et gore, mais il n'est jamais le film de vengeance qu'il aurait pu être.
Michael Lombardi, l’acteur principal évoque pour The Retaliators un « film d’horreur qui a du cœur ». C’est très juste et vrai pour définir en quelques mots le long métrage de Samuel Gonzalez JR et Bridget Smith. Une des intentions de The Retaliators est une sacrée rencontre entre l’univers du film horrifique et celui du Rock et du métal.
On bascule très vite dans l’horrifique. L’intro donne le ton, on n’est pas venu voir une ode au sentimentalisme, car avant la 6ème minute, l’angoisse danse dans nos têtes et le tartare dégouline sur les murs.
On comprend assez rapidement que le pasteur Bishop qui prêche le matin même de tendre l’autre joue en cas de problème, va finalement faire de la loi du Talion sa nouvelle religion et de la vengeance une spiritualité. Il va se prendre pleine face le fossé entre la théorie et la pratique, face à la violence bien destructrice du meurtre de sa fille.
Il existe peu de temps mort, avec une mise en scène épurée, sans superflu, sûrement en hommage aux classiques du genre, à l’ancienne, et c’est top. On est dans le même esprit que Evil Dead (1981) ou même Massacre à la tronçonneuse (1982). Pour autant, on y trouve aussi tous les codes du thriller, et on ne tombe jamais dans la caricature.
Clairement, le réalisateur va jusqu’au bout du bout de son idée et ça on aime. Tant le pasteur va avoir malgré lui plus que jamais, l’occasion de se venger. Il y aura entre autres un anthologique « Joyeux Noël » en mode canon à saucisse, totalement jouissif et inoubliable.
Au final, The Retaliators renoue avec les classiques de son genre, et le fait autant avec finesse que sans détour. Tout y est, on flippe, on rit un peu gras, et on passe un très bon moment de cinéma.
Film de zombies totalement absurde tout est naze scénario acteurs musique comment peut on sortir un film pareil au cinéma c'est incroyable je déconseille évidemment
Le film en lui même était très sympa (j'ai mis que 3 étoiles car même si j'ai passé un bon moment, il ne mérite pas plus). L'hémoglobine est très présente et ferait presque penser à du Tarantino spoiler: (surtout la scène dans la broyeuse à bois) . J'ai toujours adoré les films à l'univers poisseux donc avec The Retaliators j'ai été servie. Le jeu d'acteur n'est pas trop mal et la musique fait tout le film. Du bon gros rock qui tache comme sait si bien le faire FFDP, Papa Roach... J'ai été un peu déçue par le fait que le film soit présenté comme film d'horreur-épouvante alors qu'au final il n'y a pas grand chose d'effrayant.
J'ai passé un bon moment, quelques moments gore qui font plaisir mais étant donné l'affiche et la promo du film je m'attendais à beaucoup plus de scènes violentes! Cependant je salue le scénario qui est un peu plus travaillé et plausible dans l'évolution du personnage principal que ne le sont beaucoup de films.
J’en ai vu des films pourris mais des comme celui ci … Le scénario , le jeu d’acteur, les musiques, le réalisme, rien n’était au rendez-vous. C’était bien plus que nul, on pouvait pas faire pire.