Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 23 mai 2007
Truffaut nous fait part dans ce film de deux choses qui ont marqué sa vie, donc son oeuvre : les femmes et la littérature. Il évoque ainsi dans un film sombre la fille de Victor HUGO. Quelques-uns pourrait reprocher au film son manque de rythme mais bien au contraire ce qui fait de celui-ci un très bon film est que le réalisateur avec une façon de filmer assez brupte a su capter directement les émotions dans le jeu des acteurs. Ainsi, chaque séquence arrive à se succéder l'une après l'autre, où l'on appréhende comment se finira "cette histoire d'amour" mais aussi où l'on admire l'interprétation d'Adjani qui passe de sentiments d'amour, de passion, de haine, de folie....
Mon vote va surtout à l'interprétation d'Adjani qui est magistrale. Truffaut aurait pu, selon moi, utiliser l'histoire d'Adèle Hugo d'une autre manière, peut-etre moins romantique et plus subtile ...car on tombe parfois dans un lyrisme exarcébé qui peut agacer.
Je choisis ce film pour écrire ma première critique sur Allociné.fr Ce film est vraiment un de mes coups de coeur, je l'ai adoré! Isabelle Adjani et le lieutenant sont resplendissants de beauté, et cette hisoire d'Adèle H. est superbe....
Destiné sombre et fille de génie qui se sent encombrée par son géniteur. Tu parles. Elle vit comme tout le monde le chagrin d'amour de sa vie. On est dans des proportions au-delà dû raisonnable. Adjani n'a rien d'attirante à jouer les effrontées, mais pourtant elle rend le rôle intéressant par son obstination. Une obstination que Truffaut met en pratique une fois encore ici. Le cinéaste du bon mot amoureux et en panne dans celui-ci. À aucun moment la tension amoureuse est palpable. La mécanique est enrayée et le film trépasse dans le convenu.
L'Histoire d'Adèle H. commence comme un petit chef d'oeuvre : images sublimes d'Isabelle Adjani, mise en scène intelligente, raffinée et bien rythmée de Truffaut. A vrai dire, notre engouement persiste jusqu'à la fin de la première heure, puis il descend lors de la dernière demi-heure. Le film devient alors légèrement fade, trop scolaire (voix-off finale très documentaire), et répétitif. Néanmoins, si L'histoire d'Adèle H. est un film inégal, qu'il n'est pas le meilleur travail de son réalisateur, il s'avère être une oeuvre globalement réussie sur les passions amoureuses, comme souvent chez Truffaut, et sur une femme deséspérée qui sombre dans la folie et dans la solitude.
Le film raconte l'histoire d'Adèle Hugo, deuxième fille de Victor Hugo, qui s'accroche désespérement à un amour impossible et non réciproque pour le lieutenant britannique Pinson, avant de sombrer dans la folie. On a le droit à une approche presque psychanalytique du cas: Adèle nous est présentée comme atteinte de l'érotomanie (le fait de se croire aimé alors qu'on ne l'est pas aimé; maladie officiellement analysée par Clérambault en 1921); on insiste sur les rêves traumatisants qu'elle fait à partir de la mort accidentelle de sa soeur aînée, Léopoldine...
Inutile de cacher que L'Histoire d'Adèle H. est surtout un film pour Isabelle Adjani. On ne voit qu'elle pendant les quatre-vingt seize minutes qui constituent le long-métrage, ce qui correspond en fin de compte aux intentions de Truffaut, qui désirait faire "un film à un seul visage"... Son regard vert et insistant, l'ovale parfait de son visage rendent très marquantes la scène lors de laquelle elle regarde le lieutenant Pinson faire l'amour avec une autre femme, ou bien celle ou elle erre dans les rues d'un pays africain, totalement perdue... On pourrait même dire qu'elle et son aura tragique sont la seule attraction d'un film qui malgré son analyse intéressante de l'érotomanie finit par manquer d'intérêts...
En effet, de par son aspiration perpétuelle à l'authenticité (de par une phrase au début, et l'insertion d'images d'archives à la fin), L'Histoire d'Adèle H. finit par ressembler à un gentil exercice scolaire, un peu trop académique. Cependant, il reste Isabelle Adjani, sublime, et attraction non négligeable de cet opus de François Truffaut.
Un des plus beau rôle d'Isabelle Adjani malgré un coté somptueux autant suppliant que excessive. On voit que c'est là ou Adjani est une actrice de Théâtre que de cinéma. Une déclaration sur l’obsession et la passion avec une mise en scène simple et classique. Adèle Hugo pris par la folie de son érotomanie et Adjani très inspirer par ce personnage qui vit un amour non partagé et d'un romantisme exacerbé. J'ai appris que Truffaut comme à son habitude tomba d'ailleurs amoureux de son actrice dont cette dernière le repoussa gentiment. Certaine personne trouve le cinéma de François Truffaut primaire, primitif et de bas étages. Pourtant je trouve qu'il y'a toujours cette capacité dans les films de l'ancien critique des cahiers à tenir sur ses deux jambes toutes ces histoires même les moins achevés. Peut-être que ceux qui le regarderont pour la première fois aujourd'hui trouveront certaines scènes à l'eau de rose mais cela ne peut plus être pathétique ou stéréotypé que Titanic. A regarder pour passer un bon moment devant ce diamant noir qui est la petite permission à la folie.
Vraiment mauvais, un cinéma d'enfant, primaire, primitif et bas. Ce n'est pas parce que c'est Truffaut qui réalise, et une Isabelle Adjani qui joue le rôle de la femme torturer par la fatalité, que ce film doit être aimé. Jugeons le honnêtement, et avouons que ce téléfilm de bas étage ne s'élève même pas au niveau lamentable de "plus belle la vie".
Une histoire d'amour fiévreuse et impossible magistralement mise en scène par un François Truffaut au sommet de son art. L'un de ses meilleurs films où tout est absolument réussi. Et surtout l'interprétation habitée d'une Isabelle Adjani qui décrochait là sa première nomination aux Oscars en 1976 avant celle de Camille Claudel en 90. Revu pour la énième fois avec toujours autant de plaisir. Juste magnifique
A bien des égards, et comme souvent, le sujet traité de manière plutôt classique et sobre par Truffaut est sublimé par Isabelle Adjani, qui dès son jeune âge démontrait qu'elle était nettement au-dessus du lot quand il s'agissait d'incarner (on pourrait dire "habiter") un personnage aussi passionné qu'Adèle Hugo. On lui doit les grands moments du film, mais en un sens sa prestation étouffe le reste de la distribution, un peu aidée (reconnaissons-le) par la mise en scène de Truffaut entièrement axée sur elle. Le portrait de femme donné ici, tout en contrastes et violences, donne lieu à une étude quasi chirurgicale de l'érotomanie, sans jugement et sans réelle complaisance.
L'histoire d'Adèle Hugo est une histoire d'amour ou, plus précisément, l'histoire d'une femme amoureuse. Sa passion insensée pour un beau militaire qui la rejette conduit Adèle en Nouvelle-Ecosse où elle n'a de cesse de le contraindre à l'épouser. Au rythme de l'écriture de son journal et de ses correspondances avec Guernesey où son père la réclame vainement, Adèle Hugo, encore traumatisée par la mort de Léopoldine, semble se construire un dangereux univers névrotique. François Truffaut met en scène avec sensibilité une femme habitée par un amour irraisonné et prête à toutes les corruptions pour reconquérir le lieutenant Pinson. Pour autant, le cinéaste ne parvient pas toujours à captiver avec cette histoire vraie, peut-être parce que les seconds rôles sont plutôt anodins ou, plus sûrement, parce que sa mise en scène ne restitue pas, volontairement, la même passion violente et la frénésie qui agitent Adèle. En revanche, la superbe composition d'Isabelle Adajani, sa beauté et sa jeunesse nous attachent inéluctablement à ce personnage ambivalent, doué d'amour et de violence, fragile et déterminé, aveuglé par une vaine espérance. Se detournant d'une idée romantique, Truffaut réalise un film sur l'amour fou, au sens propre, inexplicable et beau.
Cette histoire ne peut qu’être bouleversante. Isabelle Adjani dans un rôle qui lui sied à merveille réalise quelques étincelles. La déchéance de cette jeune femme fait mal à voir, sa folie se repend de minute en minute et atteint son paroxysme dans le final. Pour autant, c'est le film de François Truffaut le moins inspiré. L'histoire d'Adèle H. est un film plutôt académique comparé à ces précédentes réalisations. Sa perfection lui joue un petit tour mais reste un plaisir énorme.
Film assez réussi pour la part de François Tuffaut. Je ne savais vraiment pas de quoi cette histoire parlait en lançant le dvd, je ne savais même pas que c'était une histoire vraie ou qui était cette jeune fille.
Truffaut parvient très bien à filmer la folie montante de Adele, qui se perd de plus en plus dans ses mensonges, et qui perd progressivement sa raison. Le réalisateur ne tombe pas dans la facilité en cherchant à nous émouvoir de ce personnage, qui au final nous paraît ni sympathique, ni antipathique, mais juste complètement perdu.