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Un visiteur
2,0
Publiée le 15 juin 2013
Un Truffaut comme on l'aime : ambitieux, intelligent, émouvant, passionnant et même poétique. L'homme qui aimait les femmes est un grand film de part son scénario et sa mise en scène originale. Bel hommage à la femme.
Ce film de Truffaut est plein de qualités : les personnages sont intéressants et attachants, le casting féminin est incroyable... Malheureusement, le manque d'énergie de Charles Denner et sa diction exagérément lente amènent une douce somnolence.
J'ai beaucoup aimé l'homme qui aimait les femmes . On retrouve du Truffaut à travers le personnage Bertrand Morane ( la passion des femmes et des livres ) . C'est un film envoutant , liant littérature et amour , une fin magnifique , Brigitte Fossey est d'une beauté ! Charles Denner a ce petit côté enfantin dans le film qui est je trouve , attachant . Forte présence de livre , surtout dans son appartement . L'écriture , la passion , l'amour , la féminité ... un très beau film !
"Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie." L'Homme qui aimait les femmes est bien plus que la simple aventure d'un libertin qui s'essaie à la séduction.
À vrai dire, le film de François Truffaut dégage sa puissance dramatique de sa profonde interaction avec la littérature, que le cinéaste évoque d'ailleurs, à travers cette sorte de mise en abime littéraire, merveilleusement orchestrée.
Bertrand Moran, le protagoniste de l'intrigue, a bien des ancêtres littéraires : on pense irrémédiablement à Dom, plus tendre et moins libertaire, certes, mais dont les destins sont plus ou moins similaires (pas de spoilers : l'enterrement du personnage est l'objet de la première scène). Le personnage de Delphine évoque davantage Madame Bovary, dans sa quête de l'exaltation et de l'absolutisme sensuel.
Mais derrière le récit, captivant par son ambiance et son honnêteté, se cache un véritable témoignage cinématographique.
C'est le témoignage d'une génération post-révolution sexuelle. C'est également un testament très flaubertien d'une Nouvelle Vague, qui prétend s'intéresser davantage à la forme écrite qu'à la démonstration morale.
Mais c'est surtout la conscience du changement des mœurs et des cultures. Après tout, la révolution sentimentale et sexuelle ne coïncide-t-elle pas avec le début d'une hégémonie cinématographique ?
François Truffaut donne à voir sa morale progressiste : la littérature doit naturellement céder son trône culturel au cinéma, nouvel Art majeur.
Un très grand Truffaut, un de ses meilleurs films ! "L'homme Qui Aimait Les Femmes" est une œuvre sublime, racontant magistralement une histoire magnifique et passionnante et mettant en scène le brillant Charles Denner dans l'un de ses meilleurs rôles... La mise en scène de François Truffaut est naturellement envoutante et la bande originale est absolument magique... Un film très beau, poétique, mélancolique, presque sensuel... Vraiment excellent.
Truffaut remonte dans mon estime avec ce film où l'on suit le parcours de Bertrand, interprété avec brio par l'excellent Charles Denner, véritable amoureux de toutes les femmes ce que souligne une très belle voix-off et une mise en scène bien pensée mais à la photographie bien trop terne ce qui ne sert pas pour mettre en valeur les femmes. Le film est plutôt bien écrit et le rythme ne permet pas à l'ennui de s'installer.
Une ode à la femme (et à toutes les femmes, pas uniquement aux canons). Un peu difficile de rentrer dans cette histoire durant les 15 premières minutes mais ensuite le talent de narrateur de Truffaut fait effet. Sa manière de raconter les amours de son personnage principal est intéressante pas une minute d'ennui. Charles Denner je n'étais pas convaincu mais à posteriori le choix est bon.
Une véritable ode à la gent féminine par un François Truffaut qui se reconnaît réellement dans ce personnage de "cavaleur".Tout l'intérêt de Bertrand Morane,c'est qu'il ne s'agit ni d'un séducteur,ni d'un apollon,ni d'un Don Juan.Il apparaît plutôt comme un homme névrosé,solitaire,qui ne se sent heureux qu'en la compagnie des femmes,qu'en faisant des rencontres fortuites sans cesse promesses de nouvelles exaltations.Une personnalité complexe et tragique auquel le stupéfiant Charles Denner prête ses traits.Voix grave et métallique.Oeil magnétique.Physique taillé à la serpe.Il est d'une beauté peu commune.C'est par sa manière de s'exprimer à la fois vibrante et littéraire qu'il conquiert toutes ces femmes(dont Brigitte Fossey et Nathalie Baye).Car ces dames ont besoin de se sentir aimées,appréciées,courtisées.Le scénario est exigeant,mais d'une richesse étonnante."L'homme qui aimait les femmes" décrit en somme une obsession quasi morbide,pour faire le deuil de drames affectifs passés.Avec énormément de lyrisme,Truffaut raconte l'amour pluriel,l'amour de la prose,la tristesse,la mélancolie et la mort.Le tout dans le Montpellier impersonnel de 1977.Un de ses meilleurs films.
Un film horripilant, certains le voient comme étant un hymne à l'amour moi je le vois comme un film misogyne. Cette homme qui soi-disant n'est ni Casanova ni Don Juan traite les femmes d'une bien piètre façon pour n'être affublé de l'un de ces deux sobriquets. J'ignore également pourquoi Truffaut a fait le choix de Charles Denner, qui a, disons le clairement, un physique bien trop ingrat pour être crédile dans ce rôle de serial-biiip.
Dommage en tout cas que ce film soit traité aussi peu et laisse juste place à des jambes en pagaille. Les seconds rôles féminins, eux, ne sont pas mauvais. Malheureusement rien ne pouvait sauver ce fiasco de Monsieur Truffaut.
Ennuyant à souhait ! Pas une seconde, je me suis interessé à cet homme, ses désirs, ses pulsions et sa vie. Le propos est un peu lourd, dépourvu d'intérêt. Comble du comble, la réalisation m'a aussi déçu. Je préfère oublier ce film tant il ne réflète pas la qualité du cinéma de Truffaut !
Comme la plupart des grands films de François Truffaut, "L'Homme qui aimait les femmes" est une oeuvre tendre, légère mais parfois grave, intelligente et très souvent imprévisible. On sent vraiment derrière la caméra un oeil affectueux envers le sexe féminin mais aussi envers le personnage principal dont le réalisateur a sans conteste mis beaucoup de lui-même. Il est inutile de le préciser étant donné qu'il l'ait toujours mais, entouré d'un très beau casting féminin, Charles Denner est merveilleux dans le rôle-titre et le film doit autant à lui qu'à la finesse de l'écriture et de la réalisation. Un des meilleurs films de son immense réalisateur qui est peut-être le plus bel hommage qu'un cinéaste ait rendu au beau sexe.
Le Truffaut que j'aime, celui qui sait nous émouvoir et nous passionner avec des histoires d'amour à la fois alambiquées mais réalistes, le Truffaut qui nous a aussi offert les inoubliables "Jules et Jim" ou encore "Baisers volés". Choisir de nous présenter une flopée de petites histoires d'amour est une orientation évidemment judicieuse. Prendre Charles Denner pour jouer le rôle principal ne l'est pas moins. Son timbre de voix envoûtant et sa fière allure font de lui "the right man in the right place". Le fait de n'attribuer que 3,5 étoiles est purement subjectif, c'est peut-être parce que Truffaut cherche à imbriquer une histoire dans l'histoire, "racontons la biographie du mec qui rédige sa biographie", il y a quelque chose de factice dans tout ça. Mais rien de rédhibitoire.
Un film classique qui, malgré son style désuet, reste beau et agréable. Les acteurs et le thème universel sauvent le film et effacent la mise en scène de Truffaut à laquelle il est difficile d'adhérer. Mais le fantasme et la femme sont des sujets si vastes et insondables que l'on y trouve un intérêt profond et que ces anecdotes finissent par être plaisantes. Au final, c'est plus l'esprit que la manière de Truffaut que l'on aime, et ce film commun provoque plaisir et entousiasme. C'est fort dommage qu'il ne se donne pas de plus grand moyens, qu'il ne cherche pas à approfondir la recherche de la forme, d'une forme grande et singulière. L'esprit n'est pas tout.
Truffaut est trop souvent un faiseur anecdotique et dans ce film cela saute aux yeux.C’est agréable et fort bien joué mais cela ne vaut pas tripette.Il n’empêche que certaines séquences restent dans les mémoires comme l’enterrement bien entendu mais aussi la dame excentrique (Delphine:magnifique commedienne Nelly Borgeaud) qui dit “Est ce bien raisonnable” et qui passe son visage par la fenêtre de la voiture pour perdre ses compromettantes couleurs.Ce que je retiens aussi c’est lla somptueuse apparition de Brigitte Fossey et si des gens doutent de sa beauté et de son charme :qu’ils aillent l’admirer ici...Bienheureux Charles Denner.