L'Homme qui aimait les femmes
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NeoLain
NeoLain

5 268 abonnés 4 743 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 17 juillet 2014
Truffaut sur un sujet qui connait plus que bien. L'amour et les femmes. Lui-même au-delà de son métier porta comme étiquette d'un homme étant un glouton de la gente féminine. Pour son époque, L'homme qui aimait les femmes dérangea le parti féministe, et puis comme il est bon de déranger. L'acteur Charles Denner est la vague du film, il narre ses tribulations de passion souvent en voix-off, une voix délectable avec des textes savoureux. Selon votre passé, votre vie, vous pouvez vous y retrouvez dans son personnage, c'est mon cas. Nous allons terminer par les demoiselles, car votre regard croisera Brigitte Fossey, Geneviève Fontanel et Nathalie Baye. On se laisse glisser dans ce chef-doeuvre comme notre main qui glisserai le long des jambes d'une femme.
Béatrice G.
Béatrice G.

92 abonnés 458 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 mai 2014
Portrait subtil et maîtrisé d'un séducteur invétéré, d'une grande finesse et élégance. La grande force de ce film est sans aucun doute l'interprétation de Charles Denner, tout à fait exceptionnel, qui parvient à être ce qu'il faut de séduisant, d'inquiétant, de fragile, d'attendrissant... Le point faible c'est sa longueur, aussi épatantes que soient l'interprétation et la réalisation, le film a au moins 20 minutes en trop. Je ne suis pas non plus convaincue par la fin, un poil ridicule: spoiler: mourir en tombant de son lit c'est quand même carrément la honte!
Enfin, L'Homme Qui Aimait Les Femmes reste un film à voir, ne serait-ce que pour la prestation de Charles Denner et le savoir faire de Truffaut.
cinono1
cinono1

323 abonnés 2 094 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 11 novembre 2013
Il n'y a pas que dans les films policiers qu'on trouve des incohérences, les oeuvres à caractère intimiste en sont souvent remplis. C'est souvent génant ici, mais à partir de la rencontre avec Delphine, femme excentrique, et magnifiquement interprétée par Nelly Borgeaud, le film décolle et rassemble les morceaux. Truffaut fait passer sa passion des femmes à travers un style très littéraire, un sens du détail dans la description et la voix enchanteuse de Charles Denner. Une oeuvre certainement très personnelle, parfois agacante, Truffaut prêtant à toutes ces femmes trop de réactions masculines, mais qui parvient à envouter également.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 13 août 2013
F. Truffaut à ce talent de scénariste qui rend le film profond, fin et un poil visionnaire. Ici, la toile de fond est l'amour des femmes, sincère et handicapant même, pour l'alter-ego du réalisateur interprété par C. Denner. En plus d'une excellente direction d'acteur, la mise en scène de F. Truffaut est habile et modeste. Mais le film m'a quand même donné l'impression d'un manque de rythme suite à une histoire qui patine, dû à une redondance, sans émotion vers la fin, des relations avec les femmes et d'un manque d'amour même si le final est marquant et tragique et vaut son pesant d'or.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 9 juillet 2013
Charles Denner est excellent dans son rôle de séducteur tourmenté. L'évolution du rapport hommes-femmes de la fin des années soixante est traitée par Truffaut avec une finesse et une élégance remarquable.
Hotinhere
Hotinhere

613 abonnés 5 098 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 16 avril 2013
Un film de Truffaut en forme d'autoportrait qui rend hommage à toutes les femmes et à leurs mystères. Charles Denner est parfait en alter ego dans le rôle du séducteur invétéré.
Jonathan M
Jonathan M

141 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 juillet 2017
Le séducteur parfait. Parce qu'il ne l'ai pas justement, ou alors ne le voit pas comme tel. Le personnage tenu par Charles Denner est un pudique, en émoi quand il voit une paire de jambes féminines, ou bien juste leur démarche. Tout est une question de nombre, il en est insatiable. Pas de misogynie, un amour dûment sincère. Pour preuve, il n'y a jamais de rancœurs lorsque il délaisse ses dames. Un des tout meilleur Truffaut car le grand séducteur, c'est lui.
QuelquesFilms.fr
QuelquesFilms.fr

287 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 23 juin 2013
C'est l'un des films où Truffaut se livre le plus (son amour des femmes était connu), même si l'on sait que le cinéaste mêle toujours des souvenirs personnels, des histoires d'amis proches, des faits divers et de la fiction pure.
À l'origine de l'histoire de Bertrand Morane (mais aussi de celle de Truffaut et de tout son cinéma), il y a l'enfance bafouée et l'amour mêlé de haine qu'il vouait à sa mère, peu aimante à son égard, impudique et adultère. Devenu adulte sans avoir vraiment quitté l'enfance (en témoigne son métier puéril, manipulateur de modèles réduits), Bertrand finit par ressembler à sa mère, multipliant les rencontres amoureuses. Complexe d'Oedipe non résolu, dirait docteur Freud, et recherche permanente d'un idéal féminin (et maternel) qui ne se trouve dans aucune femme en particulier mais dans la féminité en général. D'où cette fuite en avant, cet éloge de l'amour multiple... mais pas de la femme kleenex. Car le personnage principal du film n'est pas un Don Juan ou un Casanova qui abuse les femmes pour son propre plaisir et les jettent ensuite. Il les aime vraiment, il les aime toutes. Pour lui, elles ne sont pas interchangeables, elles ont toutes une beauté et des qualités qui méritent d'être appréciées. Voilà pourquoi il ne cesse de tomber amoureux (même si c'est plutôt "l'idée de l'amour" qui l'attire).
Bertrand Morane est ainsi le Bob Morane de l'amour, aventurier de l'éphémère... mais héros solitaire et toujours inquiet. Il donne à la conquête féminine une importance de vie ou de mort. Les femmes sont garantes de son équilibre... et de l'équilibre du monde. "Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie." L'idéal serait de pouvoir les aimer chaque minute, chaque seconde. "Mais on ne peut pas faire l'amour du matin au soir, c'est bien pourquoi on a inventé le travail", explique un médecin...
Entre psychanalyse et mythologie personnalisée du séducteur, L'Homme qui aimait les femmes est un film séduisant (même si le style a un peu vieilli). C'est un hommage intelligent et sensible à la gent féminine, au plaisir, à la jouissance de la vie. Bertrand Morane est croqué avec tendresse, humour et un peu de tristesse. Mais cet autoportrait de Truffaut (via Charles Denner, excellent en alter ego) se veut sans complaisance, l'auteur ne cachant pas ses obsessions, sa fragilité, sa lâcheté. Il se met à nu. "La plupart des gens ont le courage de vivre leur vie. Très peu ont le courage de la représenter", disait Godard.
Starwealther
Starwealther

83 abonnés 1 242 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 24 novembre 2012
Ce film de Truffaut est un coup de coeur, c'est un peu autobiographique, Truffaut était un homme à femmes, il a séduit la plupart des actrices qui jouaient dans ses films. Cet homme qui semble macho si on regarde ses multiples conquêtes, n'est en fait qu'un homme qui aiment les femmes, il les aime toutes, aussi différentes qu'elles peuvent être. Il décide d'écrire une biographie sur ses multiples amours, il ne veut en oublier aucune, elles sont toutes aussi importantes les unes que les autres. Ce séducteur invétéré ne vit que pour ça, ne voit que ça. Ce film est tellement riche qu'on ne peut pas tout dire. C'est en tout cas très poétique, Truffaut réalise un film dédié à son amour pour la beauté des femmes et pour la littérature. Un film subtil et intelligent.
mazou31
mazou31

104 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 17 novembre 2012
Très joli film, probablement très personnel, de François Truffaut. Contrairement aux apparences, un hommage au beau sexe, aux antipodes d’un film machiste sur un cavaleur. D’ailleurs le choix de Charles Denner, qui n’a rien d’un Casanova flamboyant, est révélateur ! Sur un montage nerveux et des dialogues naturels et vivants, Truffaut nous balade entre légèreté et gravité et nous enchante dans toutes ces scènes de badinage romantique. Quant au cortège de jolies dames, il est à la mesure de ce bijou que certains n’hésitent pas à qualifier de chef-d’œuvre. Pour ma part j’ai eu un immense plaisir à revoir ce film 35 ans après et l’heureuse surprise de ne pas le trouver vieilli du tout, signe d’un grand film de qualité.
Max Rss
Max Rss

214 abonnés 1 984 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 1 novembre 2012
Film à caractère autobiographique, "L'homme qui aimait les femmes" propose une histoire dont le personnage principal s'oppose à l'archétype du séducteur. Ni Don Juan, ni Casanova, Bertrand Morane (joué par l'excellent Charles Denner) est plutôt un homme névrosé, ayant un goût assez prononcé pour la solitude. D'ailleurs ce séducteur invétéré a une conception bien à lui de la femme et ne semble pas se soucier de la laideur ou de la beauté. Pour exprimer tout le personnage qu'il est, il décide de se lancer dans l'écriture d'un roman dans lequel il narre toutes les relations amoureuses qu'il a entretenu depuis son plus jeune âge. Sans oublier bien entendu les aventures sans lendemains. Dans ce film, tout le talent narratif de François Truffaut éclate et tout cela est magnifié par un très bon Charles Denner. Mais toute cette passion autour de la gent féminine ne peut aboutir à une fin heureuse. Un bon Truffaut.
bobmorane63
bobmorane63

206 abonnés 2 013 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 27 octobre 2012
C'est le premier film que je vois du réalisateur François Truffaut tant adulé par les cinéphiles et je pense que "L'homme qui aimait les femmes" ne doit pas ètre en haut de la filmographie du cinéaste !! Point positif, on sent dans le scénario de la poésie à mettre les mots ou il faut et ce long métrage possède une belle narration. Mais ce séducteur qui aime les femmes, au début c'est pas mal, on entre dans le charme à la féminitée mais plusieurs personnages à rencontrer et séduire, le récit devient répétitif, agaçant et à la limite ennuyeux. La deuxième partie et la rencontre de le l'écrivain qui publie son roman autobiographique rattrape l'histoire et mème la fin est un peu triste. Charles Denner est un bon comédien mais j'ai eu un peu de mal à le voir jouer un séducteur de femmes par manque de charisme à mon gout. Les actrices se succédant sont jolies et impeccables, on peux reconnaitre Nathalie Baye dans un petit role ou Brigitte Fossey dans un role plus étoffé mais le film est moyen.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 29 août 2012
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anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 24 mai 2012
Pour étudier en profondeur ce cinéaste (je n’avais jusque là vu que Fahrenheit 451), je me suis laissé tenter par ce film, même si au départ j’avais de gros a prioris, moins par le réalisateur que le sujet du film.

Eh bien voilà, merci ma connerie, car j’ai trouvé ce film absolument sublime. Un éloge de la Femme, au travers d’un acteur (que je découvrais par la même occasion) fabuleux, le tout extrêmement bien construit, et magnifique aussi bien sur le fond que la forme.

Dès le début on est accroché. Le talent de Truffaut se retrouve à différentes échelles : l’écriture déjà, exquise. Superbement bien écrit, réaliste et cru. La narration est elle-aussi d’une maitrise époustouflante : que l’on vienne à des scènes précises, ou bien à des souvenirs du héros vécus, ou simplement résumés le temps d’ellipses, à chaque fois c’est divinement bien fait. Le tout est teinté d’une certaine gravité tout de même, en témoignent l’ouverture et la fin du film, mais constamment accompagné d’humour noir, et certaines scènes sont hilarantes (comme la discussion avec la petite fille de 9 ans). On balance donc entre un côté très réaliste, dirons-nous le revers de la médaille de cet homme et ces femmes incapables de vivre dans la stabilité, et puis simplement un homme qui se rend compte de sa vie. Jamais nian-nian, toujours juste, Truffaut met en scène une histoire belle mais réaliste, avec un talent énorme. Toutes ses femmes qui défilent sous nos yeux sont autant succulentes les unes que les autres. Le scénario est aussi super : en plus de s’intéresser au quotidien de ce dragueur, on replonge dans son passé avec son livre, puis une partie de son avenir, jusqu’à cette fin assez triste, qui nuance le tout.
Si je peux être clair : le film se résume au résumé que fait l’éditrice du livre du héros (bon comprendrons que ceux qui ont vu le film hein…), et d’ailleurs c’est assez logique. Mais ça va encore plus loin, le film ne raconte pas simplement l’histoire d’un homme qui repense à son passé, on l’accompagne également dans son présent et son futur, donc voilà j’aime cette étendue. Par exemple l’histoire avec cette Aurore qui le réveille chaque matin est fabuleuse, d’ailleurs dommage qu’elle n’aboutisse pas…

Non mais que dire franchement ? De bout en bout c’est superbement bien maitrisé, on est plongé dedans, voilà on suit la vie d’un cavaleur et de toutes les femmes qui vont partager sa vie, c’est grandiose. Et certaines scènes sont vraiment splendides, je pense quand il voit un jeune couple en train de se marier, et lui pensant : «En voilà deux qui croient au Père Noël. Aujourd’hui c’est le grand amour, mais dans 7 ans elle partira ave un type ou c’est lui qui prendra une fille plus jeune. La maison sera vendue, et les enfants dispersés. ». Ou aussi au début quand il film plein de femmes, certaines célibataires, semblant attendre l’amour d’autres en couple, jeunes ou vieux retraités, et le héros dire : « Elles veulent la même chose que moi : l’amour. Tout le monde veut l’amour, toutes sortes d’amours, l’amour physique et l’amour sentimental, ou simplement la tendresse de quelqu’un qui ne regardera plus personne d’autre. Je n’en suis pas là, moi, je regarde tout le monde. ». Et la caméra qui filme chaque catégorie… Rofl ce passage est sensationnel.
Puis voilà, aussi l’intelligence de Truffaut est ne pas émettre de jugements. Le film montre tout autant de réussites que d’échecs (comme le début par exemple avec cette recherche sans queue ni tête, énorme). C’est, comme le livre, une somme de contradictions, quelque chose de réaliste. Des femmes qui recherchent quelque chose que l’homme n’a pas… Et lui qui cherche une stabilité inconsciente qui le fuit constamment… Un portrait de l’amour au 20ème siècle comme un des personnages le lui dit ?

Voilà entre légèreté (grâce profonde avec ces plans au début où l’on voit toutes ces magnifiques créatures en jupes se déhancher) et gravité (comme la fin), un film d’une beauté et d’une réalité émouvantes, un portrait de l’amour presque banal dressé par Truffaut, le résultat est saisissant, tantôt drôle tantôt grave, c’est une pure merveille.
SpecOmega
SpecOmega

11 abonnés 338 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 11 mars 2012
Un homme qui ne peut vivre sans voir et aimer les femmes... surtout les inconnues. Un beau film, maîtrisé par Truffaut, qui aime les femmes et aime les filmer, les magnifier. L'histoire en elle-même est plutôt intéressante et agréable à suivre. Ca ne tombe jamais dans le graveleux et le film est très sensuel, faisant appel à tous les sens. Le casting joue juste, avec Denner en tête et toutes ces magnifiques femmes.
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