L'Homme qui aimait les femmes
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67 critiques spectateurs

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Béatrice G.
Béatrice G.

90 abonnés 458 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 mai 2014
Portrait subtil et maîtrisé d'un séducteur invétéré, d'une grande finesse et élégance. La grande force de ce film est sans aucun doute l'interprétation de Charles Denner, tout à fait exceptionnel, qui parvient à être ce qu'il faut de séduisant, d'inquiétant, de fragile, d'attendrissant... Le point faible c'est sa longueur, aussi épatantes que soient l'interprétation et la réalisation, le film a au moins 20 minutes en trop. Je ne suis pas non plus convaincue par la fin, un poil ridicule: spoiler: mourir en tombant de son lit c'est quand même carrément la honte!
Enfin, L'Homme Qui Aimait Les Femmes reste un film à voir, ne serait-ce que pour la prestation de Charles Denner et le savoir faire de Truffaut.
Ykarpathakis157
Ykarpathakis157

4 913 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 28 avril 2021
Voici l'histoire du film un Français ordinaire aux traits de chien de chasse convoite toutes les femmes séduisantes qu'il rencontre dans sa vie et sans bénéficier d'un charme ou d'une séduction particulières il parvient à coucher avec toutes. Je suppose que c'est parce qu'il est franchement honnête tant envers lui-même qu'envers les objets de son affection que le secret de ses succès amoureux est censé être là. Charles Denner est l'homme à femmes un tel tombeur de femmes que pour ne pas perturber la fantaisie de cette histoire son personnage principal aurait pu devenir un vrai prince car c'est un vrai tombeur de femmes en effet. Ce n'est pas sans une totale crédibilité qu'on peut se demander qu'est ce qu'elle on peut bien lui trouver. Mais presque immédiatement la réponse réelle vous vient à l'esprit il doit peut-être avoir de l'argent...
weihnachtsmann
weihnachtsmann

1 233 abonnés 5 267 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 27 octobre 2020
« Au fond tu es gentil. Si tu m’aimais un peu, tu serais parfait ».
La particularité de ce film c’est que les femmes l’aiment aussi.
Peut-être que le « cavaleur » comme il le dit lui-même, aurait pu être un sujet scabreux de nos jours, mais c’est un vrai film d’amour sur des sentiments partagés. Et c’est filmé avec une insouciance et une fraîcheur juvénile très agréable.
ferdinand75
ferdinand75

584 abonnés 3 965 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 27 octobre 2020
Un film qui n'a pas très bien vieillit, même si il aborde des sujets intéressants. il est quelque part très actuel , car il commençait la redéfinition des rapports Homme-Femme . Denner est un séducteur invétéré, mais ses conquêtes sont souvent des femmes libres qui assument leur choix. La dernière partie avec le personnage de Brigitte Fossey ,( absolument craquante ) est en plein dans le contemporain. elle annonce les nouveaux rapports de force à venir. la femme qui a le droit de choisir, la liberté sexuelle , l'égalité , . Des propos très visionnaires et très modernes pour l'époque.
Richard L
Richard L

23 abonnés 69 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 26 octobre 2020
Charles Denner trouve ici le rôle de sa vie. Un film bouleversant, drôle, profondément erotique et sensible, où les femmes ont des jambes comme des compas qui régissent le monde.
Ricco92
Ricco92

238 abonnés 2 167 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 décembre 2020
L’Homme qui aimait les femmes : s’il y a bien un titre qui pouvait définir François Truffaut, c'est bien celui-ci ! En effet, cet amoureux de la gente féminine semble s’être totalement reconnu dans le personnage de Bertrand Morane (il n’est d’ailleurs pas étonnant de le voir arborer un blouson rappelant celui porté par Truffaut lui-même dans La Nuit américaine). Même si le donjuanisme maladif du héros interprété par Charles Denner (ce qui permet d’avoir une belle brochette d’actrices) peut entraîner parfois un début d’aspect répétitif, le cinéaste s’identifie tellement à lui qu’il arrive à faire ressortir l’aspect humain caché sous ce qui aurait pu être méprisable. L’Homme qui aimait les femmes n’est peut-être pas un des meilleurs films de son auteur mais assurément un de ceux où il se livre le plus.
mazou31
mazou31

101 abonnés 1 296 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 17 novembre 2012
Très joli film, probablement très personnel, de François Truffaut. Contrairement aux apparences, un hommage au beau sexe, aux antipodes d’un film machiste sur un cavaleur. D’ailleurs le choix de Charles Denner, qui n’a rien d’un Casanova flamboyant, est révélateur ! Sur un montage nerveux et des dialogues naturels et vivants, Truffaut nous balade entre légèreté et gravité et nous enchante dans toutes ces scènes de badinage romantique. Quant au cortège de jolies dames, il est à la mesure de ce bijou que certains n’hésitent pas à qualifier de chef-d’œuvre. Pour ma part j’ai eu un immense plaisir à revoir ce film 35 ans après et l’heureuse surprise de ne pas le trouver vieilli du tout, signe d’un grand film de qualité.
maxime ...
maxime ...

257 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 août 2016
Le récit s'étire encore et encore, une méthode une nouvelle fois désarmante mais aussi tendre et intelligente. Nul jugement, un regard plutôt doux sur un homme et sur une multitudes de femmes. L’empreinte Truffaut aux service du cinéma, somptueux quoiqu'un peu trop long ...
Bertie Quincampoix
Bertie Quincampoix

113 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 23 janvier 2021
Dans ce film sorti en 1977, François Truffaut choisit l’acteur Charles Denner, avec ses faux airs de Romain Duris, pour incarner un homme obsédé par toutes les femmes, obsédé par l’idée même de la figure féminine comme ultime objet du désir. Le cinéaste français adoptait une forme de radicalité assez incroyable dans ce récit fiévreux et malade, dans lequel le caractère obsessionnel du personnage principal consomme tout l’espace. Mais paradoxalement, L’homme qui aimait les femmes est aussi un merveilleux portrait de femmes. Elles sont nombreuses à croiser le chemin du personnage principal, souvent aussi libres que lui, voire davantage (citons les géniales et magnifiques Nelly Borgeaud, Brigitte Fossey, Geneviève Fontanel, Leslie Caron, Nathalie Baye...). Dans cet essai sur le rapport d’un homme au monde qui l’entoure par le prisme de son attachement aux attributs féminins, François Truffaut y met beaucoup de lui-même, jusqu’à l’analyse psychanalytique de la relation qu’entretient Bertrand Morane/Charles Denner avec sa propre mère. Ce long-métrage au ton unique, avec ses accents romantiques et fétichistes, est aussi une œuvre sur la création littéraire, sur la création tout court, qui s’amuse à brouiller nos repères entre fiction et réalité et où l’artiste est tout puissant : en un claquement de doigt il peut changer la couleur de la robe d’une fillette. Bluffant.
Mathias Le Quiliec
Mathias Le Quiliec

68 abonnés 378 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 11 décembre 2019
Que dire ? Une nouvelle réussite signé Francois. On a l'impression qu'il pond toujours le même film, les même thèmes et pourtant ça marche a chaque fois. Il faut dire que tout les films de truffaut ont la classe, un charme désuet, une certaine manière de narrer ses films comme on ne fait plus aujourd'hui. Les films de truffaut sont souvent des voyages intérieur, des livres ouverts avant d'être des films. Les acteurs y sont toujours magnifique, même ce petit Charles Dener que je connaissait pas, ne payant pas de mine, semble trouver du charisme. Il faut dire qu'il interprête un rôle sur mesure dans un film de truffaut, à savoir jouer un homme passionné et surtout par les femmes. On sait que Truffaut aimait les femmes et on ne peut s'empécher de penser qu'il a pris beaucoup de plaisir a fabriquer son film, à écrire ses dialogues d'une précision clinique. Un de ses films les plus "matures" qui pourtant marquera les plus jeunes l'ayant vu à l'époque au cinéma. Ce n'est pas un film érotique mais plutôt un apprentissage de la vie, une école du bon sentiment. Sur la forme ce n'est pas son meilleur film, mais c'est un film de truffaut, il y a donc ce petit quelque chose qui flotte dans la mise en scène nous permettant de vite l'identifier. Je ne les ai pas encore tous vu, mais d'emblée "L'homme qui aimait les femmes" intègre mon Top 5 de Truffaut. Réjouissant !
cinéman
cinéman

44 abonnés 821 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 2 décembre 2023
On est vraiment dans un film spécial et quasi-surréaliste : Charles Denner qui n'a pas un physique de jeune premier, collectionne les conquêtes féminines, sans jamais vouloir s'engager... La facilité avec laquelle elles lui cèdent interloque autant qu'elle déconcerte. Même si ce film peut être interprété comme un éloge à la polygamie et à une sexualité débridée, on tombe rarement dans la vulgarité, et le personnage principal, conscient de son instabilité, s'avère souvent drôle malgré lui. Après c'est dommage que le film ne fasse pas assez le distinguo entre l'appétit sexuel qui amène à varier les plaisirs égoïstement, ce dont souffre ici le héros, avec un réel amour pour la gent féminine dépourvu de cette appétence.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 22 février 2011
Une ode à la femme (et à toutes les femmes, pas uniquement aux canons). Un peu difficile de rentrer dans cette histoire durant les 15 premières minutes mais ensuite le talent de narrateur de Truffaut fait effet. Sa manière de raconter les amours de son personnage principal est intéressante pas une minute d'ennui. Charles Denner je n'étais pas convaincu mais à posteriori le choix est bon.
JamesDomb
JamesDomb

106 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 septembre 2006
"Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tout sens, lui donnant son équilibre et son harmonie". Rien ne ressemble plus à un enterrement qu'un autre enterrement mais celui de Bertrand Morane au début du film est curieux. Derrière le corbillard on ne voit que des femmes, les femmes que Bertrand Morane a aimé durant toute sa vie. François Truffaut trouve en Charles Denner (pour qui le film a été spécialement écrit) son meilleur alter égo et signe un de ses films les plus autobiographiques. Un homme qui met l'amour des femmes au dessus de tout dans sa vie. Comme si à chaque conquete, son existence était en jeu, Bertrand Morane cache en fait un mal etre et recherche le bonheur tout en vivant dans une grande solitude. François Truffaut rend hommage aux femmes qu'il a aimé, qui l'ont aimé et à la gent féminine en général. Un hymne aux magnifiques dialogues (un vrai poeme) où Charles Denner trouve un de ses roles les plus marquants. Une fable teinté de mélancolie, de tendresse, d'humour et de tristesse, L'Homme qui aimait les femmes est une sorte de thérapie pour François Truffaut qui sortait de dépression. D'où quelques références à sa guérison grace à "des petites pilules" mentionnées par le personnage de Bertrand Morane quand celui-çi évoque la rupture la plus difficile qu'il a vécu (magnifique scène). "Un visage d'homme et cent visages de femmes" disaient Les Cahiers du Cinéma. En effet, toutes les actrices, "grandes tiges ou petites pommes", sont magnifiquement mises en valeur par le cinéaste. Brigitte Fossey est superbe et on retrouve Nathalie Baye dans un court role mais interprétant également la voix d'Aurore, la voix matinale réveillant Bertrand. Truffaut évoque encore une fois ses relations avec sa mere qui est en quelque sorte le point de départ de sa cinéphilie, car comme le disait Stevenin dans l'Argent de poche, si vous n'etes pas aimés vous reporterez votre amour sur quelque chose d'autre. Truffaut choisit le cinéma.
NicoMyers
NicoMyers

62 abonnés 302 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 juillet 2009
Encore un film très autobiographique pour Truffaut, qui nous présente un personnage attachant qui n’est ni un coureur ni un dragueur, mais simplement "l’homme qui aimait les femmes". Le tout se présente à nous avec assez d’humour, basé principalement sur un comique de répétition. Car il en passe, des femmes, dans cet appartement ! Et, comme il est dit à la fin, toutes possèdent leur beauté. Le film offre un rôle à la mesure de Charles Denner, dont le jeu tient complètement du génie. La mise en scène est parfaite, souvent virtuose, toujours somptueuse ; néanmoins, petite baisse de rythme dans les dernières minutes, qui n’empêche pas L’homme qui était les femmes d’être un superbe film.
Pascal
Pascal

169 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 août 2021
"L'homme qui aimait les femmes " est un film parfois inégal, mais qui réserve des moments de grande jubilation. Bertrand est un collectionneur de femmes, il vit seul et dédie son temps libre à séduire les femmes sans s'arrêter sur aucune. On comprend qu'il en aima une qui le quitta. On n'en saura pas plus. Depuis , peut-être par le désir de ne plus souffrir, il refuse en tout cas de ne s'engager avec aucune. La partie la plus faible du scénario est sans doute le tout début, mais très vite le film décolle. Le casting masculin n'est peut-être pas le meilleur ( Denner fut sans doute choisi par sa vague ressemblance avec Truffaut) mais on finit par marcher. Emprunt de beaucoup de nostalgie, ce film que j'ai vu plusieurs fois au cours du temps, prend toute sa saveur l'âge du spectateur aidant. Mon film préféré de Truffaut est "Jules et Jim" mais "l'homme qui aimait les femmes" est très réussi. A voir. Il n'est toutefois pas impossible qu'il plaise plus aux hommes qu'aux femmes en raison de son point de vue.
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