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FaRem
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3,5
Publiée le 5 octobre 2022
« Même aux pires heures, j'ai continué d'agir. » "Penyalin Cahaya" raconte le combat d'une étudiante pour savoir ce qui s'est passé durant les heures qui ont causé tant de tort à son honneur et bouleverser sa vie. Étudiante modèle, Sur se rend à une soirée pour fêter le succès d'une troupe de théâtre universitaire pour qui elle a créé un site internet. Elle se réveille chez elle le lendemain et découvre des photos d'elle postées en état d'ébriété, ce qui lui coûte sa bourse et contrarie profondément son strict de père. Alors qu'elle voit son monde s'écrouler, Sur ne se laisse pas abattre et part à la recherche de la vérité. Pour son premier long-métrage, Wregas Bhanuteja propose un drame sociopolitique qui en dit long sur la société. Il est question des inégalités entre les riches et les pauvres, mais aussi de la pression subit par les filles qui doivent être parfaites aux yeux des autres notamment par rapport à leur religion avec ici le père qui agit comme si elle était coupable de quoi que ce soit. D'ailleurs, on voit que c'est une tout autre société, car les photos de la « honte » n'ont rien de scandaleux. Même par rapport à la religion, il y a beaucoup d'hypocrisie. Le constat fait par le réalisateur est terrible et fonctionne parfaitement. Cependant, "Penyalin Cahaya" n'est pas que ça, c'est aussi un film très intrigant avec un scénario bien ficelé et haletant. À part la scène too much à la fin quand spoiler: Rama vient récupérer son téléphone en dansant , l'histoire est crédible et prenante. En somme, un bon premier film qui est bien écrit et surtout très bien incarné.
"Photocopier" est un film indonésien, dramatique, faits de société moderne. Plutôt bien réalisé, il met en lumière une jeune étudiante qui soupçonne ses camarades de l'avoir drogué lors d'une fête. Malheureusement, sa hiérarchie universitaire ne la soutient pas. Les acteurs s'en sortent plutôt bien et les 2h10 demandés au spectateurs se laissent suivre presque sans ennuie. Pas de sang, pas de crime, c'est un fait de société à l’indonésienne bien traité.
Ce drame indonésien, très bien interprété, m’a beaucoup surpris et touché. L’histoire est tendue par une intrigue réelle, qui tient le coup jusqu’au dénouement. J’ai failli passer à côté, et j’estime avoir de la chance de le découvrir. C’est une leçon de cinéma aussi, car en plus de deux heures, le film nous garde en haleine, et cela avec subtilité, et même onirisme ( vers la fin ). L’histoire, basée sur des faits réels, s’inspire du mythe de la méduse. C’est très intelligent sans ennuyer un seul instant. Le cinéma français ferait bien d’en tirer une leçon.