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soniadidierkmurgia
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2,5
Publiée le 4 décembre 2012
Fritz Lang n’est pas un réalisateur de westerns, il n’en aura livré que trois au cours de sa période hollywoodienne. Le sens de l’épique des Ford, Curtiz, Mann ou Walsh n’est pas la qualité première du cinéaste allemand dont la formation expressionniste le met plus à l’aise avec le film noir. «L’ange des maudits » a pourtant été porté aux nues par les jeunes turcs de la Nouvelle Vague dont on peut constater que l’autoritarisme de leur jugement ne les poussait pas à la nuance, vénérant tout ce qui émanait des réalisateurs certifiés conformes à leurs valeurs et réciproquement. Objectivement si on peut trouver quelques qualités à ce western d’intérieur on ne peut le classer dans les meilleures réussites du genre. Lang lui-même classait « L’ange des maudits » comme son plus mauvais travail. Il est vrai que la situation est relativement mal construite à partir du massacre initial jusqu’à l’arrivée au ranch du « Chuck-a-luck » véritable bonne trouvaille du film qui permet d’introduire le personnage de Marlène. Il fallait bien qu’un jour les deux plus grandes stars allemandes d’Hollywood travaillent ensemble. Cette occasion n’était sans doute pas la meilleure. Pour preuve les deux monstres sacrés ne se sont pas du tout entendus sur le tournage. Malgré tout fidèle à la tradition, Lang a permis à deux reprises à Marlène de faire montre de ses talents de chanteuse de beuglant. L’actrice est parfaite en ancienne chanteuse de saloon reconvertie en tenancière d’un ranch devenu le refuge des hors-la-loi en échange d'un pourcentage sur leur butin. Arthur Kennedy surjoue son rôle de mari vengeur et montre ici les limites se son jeu. Quant à Mel Ferrer à l’allure de jeune premier triomphant il est assez peu crédible en gâchette vieillissante. Non vraiment, le western n’était pas le domaine de prédilection de Lang.
Pour son troisième et dernier western de sa carrière (après « Le retour de Frank James » et « Les Pionniers de la Western Union ») « L’ange des Maudits », Fritz Lang nous fait suive un cow-boy qui traque l’assassin de sa fiancé. Mais pour cela, il devra rentrer au ranch « Chuck-a-Luck » tenu par Altar, où se réunissent les hors-la-loi.
Décidément, parmi tous les genres (Science-fiction, guerre, film noir…) qu’il a explorée, le western fait partie de ceux qu’il maitrisait le moins et où il brillait peu. Si « L’ange des maudits » n’est pas honteux, loin de là et se laisse agréablement regarder, notamment grâce à un scénario riche en rebondissement, on ne retrouve pas la patte du génie allemand. Quelques fois violent il aborde des thèmes récurrents dans sa carrière, ceux du meurtre, de la nature humaine et de la vengeance. Côté interprétation, c’est là aussi mitigé, si Marlene Dietrich est impeccable et Arthur Kennedy s’en sort plutôt bien, Mel Ferrer est peu crédible dans son rôle.
Lang disait lui-même de ce film que ce fut son plus mauvais travail, ce qui peut paraitre exagéré, si ce n’est pas un grand western ou un grand Lang, c’est néanmoins un bon film, captivant de bout en bout avec quelques séquences bien réussi.
Un western baroque et cruel réalisé par Fritz Lang, sur fond de vengeance personnelle, avec la sublime Marlene Dietrich en femme fatale, chanteuse devenue propriétaire d’un ranch-refuge pour criminels en fuite.
Fritz Lang metteur en scène de grand talent a cependant avec L'Ange des maudits réalisait un western assez banal dont lequel on a du mal à reconnaître sa patte (bien que par instant ce western s'avère un peu plus violent que d'autres films du genre durant la même époque) cependant L'Ange des maudits grâce à une bonne histoire et un rythme vif maintient constamment notre intérêt à défaut de nous emporter.
Le grand réalisateur allemand Fritz Lang s’adonne à un nouveau genre. Le cinéaste, qui nous a habitué aux grandes thématiques de la mort et de la vengeance, lui, l’adepte du noir et blanc dans ses œuvres les plus marquantes telles « M le Maudit » ou « Le testament du Docteur Mabuse », tourne son troisième western en technicolor. Le thème de la vengeance est une nouvelle fois abordé avec un scénario habile qui nous livre une œuvre magnifique, une fois de plus. Le film est desservi par un trio d’acteurs talentueux : Vern Haskell (Arthur Kennedy) en fiancé meurtri au regard vengeur et haineux suite au meurtre de sa fiancée, Altar Keane (Marlene Dietrich), l’aventurière propriétaire d’un ranch qui héberge des brigands en fuite et amoureuse de Frenchy Fairmont, le fringant gentleman hors-la-loi et habile tireur. On retrouve l’éternel Jack Elam dans un petit rôle de bandit, celui qui fut l’inoubliable père Philips aux côtés de John Wayne dans Rio Lobo. Une ballade mélancolique accompagne le film tout au long de son déroulement comme un conte narrant une légende de l’ouest américain. Film culte, « L’ange des maudits » est digne de figurer au Panthéon des westerns.
C'est la femme de caractère qui donne ses lettres de noblesse à ce western car le héros n'est pas tres glamour. Je trouve également que malgré le thème prenant, celui de l'immiscion dans la bande, est plus intéressante sur le papier que dans le film que je trouve au final un peu vieillot.
J'ai vu un film...qui fait partie de ces western mythique au casting époustouflant et à l'intrigue palpitante. C'est un tête-à-tête sans cesse renouvelé entre les différents protagonistes qui éprouvent le paroxysme des sentiments humains (haine, amour, peur, joie...) avec une intrigue réellement prenante. Certaines séquences sont insolites (notamment la narration de la course que Marlène Dietrich fait sur le dos d'un homme). Les thèmes abordés dans ce western sont la vengeance, l'amour, le temps qui passe, la fatalité... On se laisse embarquer dans cet Ouest où les bandits se retrouvent pour créer un monde plus moral qu'on ne le croit aux règles imposés par cette femme exceptionnelle... Mel Ferrer est vraiment touchant dans son rôle, Quant à Arthur Kennedy, je lui ai trouvé un maniérisme un peu trop caractérisé, et peut-être qu'un comédien plus jeune aurait pu avoir un impact plus décisif pour faire un alter-ego plus intense avec Mel Ferrer. quoi qu'il en soit, on passe un merveilleux moment à découvrir comment cette histoire va se terminer...
Un bon Western avec la technique ancienne de couleur fait en technicolor au début des années 50éalisé par Fritz Lang !!! Une bonne histoire de vengeance pour un cowboy dont la femme a été assassiné avec comme seul témoin un petit garçon. Le mari veut retrouver le tueur en menant bien son enquete qui le mene à un groupe de hors la loi dominé par une femme de cabaret. Un Western assez classique comme tant d'autres, je n'ai pas vu beaucoup de longs métrages de Fritz Lang, adulé par les cinéphiles, il me semble que sa notorieté est un peu surestimé. "L'ange des maudits" est tout de meme plaisant grace à l'interprétation de la sublime Marlene Dietrich, Arthur Kennedy et Mel Ferrer. La technicolor rend bien mais on a vu meilleur ailleurs, notamment chez John Ford par exemple. A découvrir.
Précédant le somptueux "Johnny Guitar" auquel on ne peut s'empêcher de penser (une femme dominatrice luttant dans un univers d'hommes), ce western de Fritz Lang n'est pas un des meilleurs du genre, ni même son western le plus abouti. En effet, le rôle principal est tenu par Arthur Kennedy, excellent acteur de second plan mais ici trop peu charismatique pour un tel costume. L'opposition entre Marlene Dietrich et Mel Ferrer est plus intéressante, la première réussissant à donner à son personnage la part de mystère nécessaire.
Fritz lang et le western... Dans sa forme seulement car à y regarder de plus près ce film tient plus du film noir ; de western il n'y a que l'époque. Il suffit de voir comment Haskell prend ses marques en arrivant dans le ranch et comment il joue avec la patronne. Cette dernière interprétée par Marlene Dietrich toujours aussi magnétique. Les décors sont peut-être un poil trop minimalistes et voir les recherches de Haskell au début moins découpées. Frits Lang a par contre soigné le rythme, il n'y aucun temps mort. Un excellent western donc. Fritz lang est bien un des meilleurs.
Western somptueux et violent dans lequel brille Marlène Dietrich en chef de gang. C’est aussi une belle histoire d’honneur et de vengeance dans laquelle Fritz Lang met tout le savoir-faire acquis dans les films européens qui on fait sa renommée, et ce sans céder aux mythes et au folklore du far west.
Au premier abord le film n'est pas franchement engageant, finalement il s'avère plus riche que la plupart des werterns. Avec un acteur plus charismatique qu'Arthur Kennedy et en s'affranchissant un peu des figures imposées du genre Lang pouvait en faire un très grand film.
Belle leçon de cinéma, l'allemand exilé au pays des cowboys nous délivre une réalisation bien rythmée country banjo harmonie. Son scénario est dur, de la mélancolie submerge l'ambiance, le début de vengeance motivé et déterminé pour un countryman endeuillé. La mise en scène des duels cow-boys font comme Lucky Luke, plus rapide que son ombre, des scènes superbes et amusantes, les garçons de vache où leurs descentes arrosées se fera vite. Un peu de parodie avec ces politiciens whisky, qu'au cinéma qu'ils se font mettre au trou de serrure. Pas de chance pour les dames dans ce film cruel, d'abord la fiancée commerçante et enfin la vendeuse de charme clôture le final.
Un western de la part de Fritz Lang, on est à la fois surpris et conquis de l’excellent résultat ! L'Ange des maudits (1953) se rapproche plus du vigilante-movie puisqu'il est principalement question d'une chasse à l'homme. Suite au viol et au meurtre de sa fiancée, Vern se lance à la poursuite d'un homme mystérieux. Trois thèmes se côtoient : la haine, la vengeance et l'amour à travers un scénario captivant, une mise en scène maîtrisée au coeur de splendides décors (à la fois naturels et en studios), ajoutez à cela, une très belle complainte chantée du début à la fin (dont on finira enfin par découvrir ce que signifie cet intriguant "Chuck-a-Luck"). Niveau interprétations, on ne pouvait pas rêver mieux, avec un subtile trio d'acteurs : la séduisante Marlene Dietrich aux côtés d’Arthur Kennedy et de Mel Ferrer, que pouvions nous demander de plus ?
Troisième western de Fritz Lang, "L'Ange des maudits" explore une nouvelle fois le thème de la vengeance mais le fait d'une manière assez originale en passant par le personnage de Marlene Dietrich, patronne d'un ranch qui cache les bandits contre une partie de leur butin. Comme tous les films américains de Lang, le scénario est très bien écrit, plein de rebondissements et la mise en scène est toujours aussi impeccable.