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    As bestas
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    456 critiques spectateurs

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    Abedi P.
    Abedi P.

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2022
    Magnifique ! scénario, mise en scène, images et jeux d'acteurs ! Denis menochet crève l'écran et marina fois est top.
    film d'une grande intelligence.
    je conseille fortement
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    767 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juillet 2022
    Installé depuis quelques années en Galice pour vivre du produit de leur terre tout en retapant de vieilles bâtisses, un couple de français est quotidiennement confronté à l'hostilité de quelques habitants du cru.
    Réussiront-ils à cohabiter tous ensemble ?
    Le duo Denis Ménochet / Marina Foïs fonctionne plutôt pas mal à l'écran, la tension palpable de ce film franco-espagnol ne se discute pas, surtout dans la première partie.
    La seconde moitié ainsi que la fin m'ont beaucoup moins convaincu, c'est vraiment dommage car ce film possède un charme troublant et poisseux.
    De bons comédiens, mais un thriller rural finalement moyen et très décevant sur le dénouement.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Nassim I
    Nassim I

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2022
    As bestas vous plonge dans la galice, l'univers est froid rustre, mais nos protagonistes aiment cette vallée.

    Qu'est ce qui fait que nous sommes étranger, alors que nous vivons là, nous aimons là ou on est mais on nous répète que nous sommes étranger ?

    La thématique de l'étranger est intéressante bien développé, à l'inverse de la cohérence des agissement de notre protagoniste principal capable de courage, de colère et parfois à l'inverse d'un grand sens du retrait et d'une passivité désemparante.

    Le traitement de l'enquête, élément central et crucial de la seconde partie du film est un poil bâclé, générant une déception grande pour un film à qui il manquait un petit quelques choses pour qu'on puisse s'en remémorer.
    Nassim ECN
    Nassim ECN

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2022
    As bestas vous laisse avec un sentiment d'inachevé, inachevé dans le portrait psychologique et dans les réactions de notre personnage principal, trop passifs, aux agissements parfois incompréhensible la ou la cohérence aurait voulu un autre comportement au vu de ce qu'on sait de lui.

    La résolution de l'enquête et son traitement elle aussi souffre d'un manque de profondeur, c'est un bon film agréable à regarder avec des thématiques intéressantes, la définition de l'étranger, et le statut de l'étranger qui persiste malgré son attache à un territoire.
    Eleni
    Eleni

    13 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2022
    Un film d'une puissance rare. Denis Ménochet crève l'écran, mais tous les interprètes sont remarquables. La tension nous tient jusqu'au bout et nous laisse scotché à notre siège lorsqu'arrive le générique de fin.
    Bernard F
    Bernard F

    26 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2022
    Film glaçant. Des personnages inquiétants dont on devine assez tôt qu'ils vont devenir hostiles et finalement effrayants. Le drame monte petit à petit. On sent qu'il va se passer quelque chose malgré une certaine sérénité dans la vie à l'aspect tranquille de ce couple. On procède par petites touches qui à chaque fois fonr un peu plus monter la tension. Un regret. Après le drame, le film devient un peu long et étrange. On ne comprend pas trop ce qui se passe et pourquoi l'épouse continue à mener sa vie de façon assez passive face la perte et aussi au danger qui est toujours présent. Il y a quelques incohérences, même si la fin est assez attendue. Un film à voir.
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)

    14 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2022
    Choc des cultures, lutte des classes, incompréhension, haines sont au cœur d’un film de 2h20 dans lequel la tension est palpable dès les premières minutes. Une tension qui va ne cesser de croître, créant petit à petit chez spectateur un sentiment d’insécurité, de terreur et d’effroi face aux dangers qui guettent sans cesse le couple.

    Avec une mise en scène au cordeau, le réalisateur réussit parfaitement à rendre cet univers montagneux anxiogène et effrayant, créant par moment une ambiance de film d’horreur, mais préférant toujours suggérer plutôt que montrer la violence qui ici est principalement psychologique. Pour cela, Sorogoyen fait le choix d’ellipses lors des moments les plus critiques, privilégiait également les longues scènes de dialogue (de sourds) entre des hommes et des femmes que tout oppose.

    Loin des schémas habituels du thriller US, le film laisse au final beaucoup de place au mystère, au questionnement et l’interprétation et lui permettra ainsi de rester dans la mémoire du spectateur bien longtemps après sa projection.

    https://www.hop-blog.fr/as-bestas-un-thriller-rural-haletant/
    Clara B.
    Clara B.

    3 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2022
    Encore un magnifique film de Rodrigo Sorogoyen ! Après Que Dios Nos Persone, El reino et Madre, le réalisateur espagnol revient avec un thriller intimiste sous tension en milieu rural. Des acteurs incroyables dans un décor absolument sublime. Encore une belle claque cinématographique !
    Gijau
    Gijau

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2022
    J'aurais du être déçu par ce film, je m'attendais à une défonce de l'éolien et m'en réjouissais. Il y a une critique acerbe, juste mais courte, heureusement le film est un chef d'œuvre, les éoliennes ne sont que le motif de la tension qui monte progressivement (en Espagne, le business éolien est aussi corrupteur qu’en France avec une nuance importante que l’on apprend dans le film, l’implantation ne se fait qu’avec l’assentiment de l’ensemble de la population alors qu’en France, elle est imposée par l’Etat). J'ai lu que des analogies ont été faites avec le film As Bestas et Délivrance, j'y vois plutôt les mêmes frustrations développées dans les films de Bunuel avec les empêchements et les obsessions et ceux de Sam Peckinpah avec des conflits entre des valeurs et des idéaux antagonistes, dans un climat de nihilisme violent et de sentiment d’injustice dû à la corruption dans la société humaine. Sorogoyen nous amène directement dans le conflit, naturellement on sympathise avec le couple pourtant le rapport de force, la volonté de soumettre l’autre se joue des 2 côtés avec le même niveau de violence, l’un utilise le droit, les forces de l’ordre, accumule les live et veut jouir des fruits d’une vie facile (anti éolien, je devrais faire feux avec Denis Menochet très très bon ) mais les autochtones sont montrés du doigt et contraint à la violence quand on n’est plus attentif on comprend qu’ils luttent contre l’enfermement le mal de vivre d’une condition sociale de petits paysans à qui tout est interdit, ce que dit avec autorité et profondeur Luis Zahera le formidable acteur Galicien. Ce film jusqu’au-boutisse forme à la haine et démontre que le bon droit ne suffit pas pour trouver la paix, Sorogoyen m’a bluffé et m’a pris aux tripes. Bravo !!
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    529 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2022
    Dès sa révélation avec le polar Que Dios nos Pardone, Rodrigo Sorogoyen s'est trouvé un leitmotiv : emmener son public vers des territoires ou dans un esprit qui l'oblige à réviser ses principes. Un scandale politique ? Vous collerez au train du pourri alors qu'il cherche à s'en tirer. Une disparition mystérieuse ? L'héroïne sera encore plus énigmatique. Qu'est ce que ce sera aujourd'hui ? Pour la faire rapide, disons que As Bestas lorgne un peu du côté des Chiens de Paille de Sam Peckinpah, vous voyez l'idée ? Le cœur, la tête et les nerfs vont beaucoup travailler pendant la séance.

    Dans sa tonalité comme sa mise en scène, Madre était aérien. Ce nouveau film revient à la terre ferme, au sens littéral comme symbolique. Inutile de défricher l'intrigue, le résumé est parfaitement suffisant, honnête mais cachottier. Il est bien question d'une chaine d'évènements faisant passer un simple conflit de voisinage à une guerre de territoire déchirante. Sorogoyen aurait pu s'en contenter, et emballer un thriller psychologique de première main (vu son passif, il y serait arrivé sans se fouler). Rassurez-vous, il le fait sauf qu'il entend aller bien plus loin.

    Sur les 2h17, il n'y a pas une minute de perdue. Le style du cinéaste espagnol s'éloigne des steadycam amples ou nerveuses, pour autant le rythme est dynamique tout en ménageant de magnifiques instants de contemplation. Du reste, pratiquement chaque séquence est conçue pour susciter l'inconfort, la colère et l'appréhension de ce qui va suivre. À raison, car des péripéties il va y en avoir. La plupart se dérouleront lors de moments à priori anodins, au cours de longues discussions ou d'une simple balade en plans-longs d'une puissance phénoménale.

    As Bestas peut concentrer son attention sur un couple pris pour cible par des riverains passablement remontés, Sorogoyen vise plus grand. Si la raison officielle de ce différend est rapidement évacuée, le fond de l'affaire est plus ambigu. Avec sa scénariste Isabel Peña (à ses côtés depuis 2008), le cinéaste espagnol ausculte la notion de xénophobie. Si vous discernez de la haine, cherchez le bouc émissaire. Elle jette toujours son dévolu sur ceux de l'extérieur, ceux qui ne sont pas d'ici, "ceux qui se croient chez eux", et ainsi de suite,...Zéro manichéisme, ce n'est pas faute de donner leur chance aux antagonistes. Il y a dialogue mais pas d'échange.

    Ce levier de la rupture trouve un écho encore plus tragique dans sa dernière partie. Après un revirement inattendu, le trouble ronge la cellule familiale dont nous suivons la persécution. L'appartenance redevient le motif de discorde, une fois encore alimentée par l'incompréhension, les à-priori ou la peur. Tout cela converge vers une scène d'engueulade à l'impact encore plus dévastateur que la pire échauffourée. L'idée même du foyer prend une dimension tragique, le moteur d'un drame voyant le projet d'une vie devenir le combat pour la justice.

    C'est précisément là où l'œuvre se transforme une ultime fois en gestes politiques, au pluriel oui. Ce qui était sous-jacent nous revient en plein visage, rappelant comment la cupidité transforme le cœur des hommes, retourne les bonnes manières en tentatives de manipulation puis injonctions. On la retrouve aux sources des dissensions, condamnant les martyrs à devenir les bourreaux envers leurs semblables. À terme, l'homme s'enferme lui-même au stade de la sauvagerie (l'ouverture encore plus évocatrice une fois le film terminé). Et la femme ? Victime collatérale ou complice implicite, elle sera l'unique note d'espoir, à force de courage et de compréhension.

    As Bestas est colossal, un film 3 en 1, à même de retourner la tête, briser le cœur et ravager l'estomac en même temps. Servi par un monstre de sensibilité comme Denis Ménochet et la toujours aussi géniale Marina Foïs, sans oublier le terrifiant Luis Zahera. La carrière de Rodrigo Sorogoyen a beau être parsemée de bijoux incandescents, il est fort probable qu'on tienne là son plus grand travail à ce jour. De ceux dont on ne se lasse pas d'explorer la profondeur insoupçonnée. L'année 2022 tient l'un de ses sommets et on est pas près de l'oublier.
    miouze
    miouze

    54 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2023
    Qu'il est oppressant ce film ! Du début à la fin la tension est permanente (genre Délivrance pour donner une idée)
    Thriller et drame social à la fois, sur fond de xénophobie débile et stérile, on assiste impuissant et inquiet au cauchemar que vit ce couple qui vient de s'installer dans un village espagnol.
    C'est tellement bien filmé que même les beaux paysages, le village, les fermes, les champs, les arbres, les tomates ! , TOUT est anxiogène.
    Ménochet incroyable de justesse et de crédibilité (et merciiii et tant mieux, parce que juste après l'hystérique Peter von Kant j'ai cru qu'on l'avait perdu !)
    Quant aux 2 acteurs qui interprètent les "tarés de merde d'espagnols" (je reprends l'expression du film) qui leur pourrissent la vie, ils sont tellement convaincants que juste les voir marcher dans un champ nous fait flipper.
    Magnifique film choc.
    jean charles
    jean charles

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2023
    tres beau film tres bien interprété c'est fort belle photo également. Les comédiens donnent une force incroyable au film qui met du temps a démarrer et dont on pourrait facilement enlever 15minutes , certaines scenes sont longues.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    141 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2022
    As Bestas est un film long, basé sur un schéma très classique, et dont la fin laissé un peu sur notre faim. Un peu déçu, on tourne en rond et tout n'est pas important pour l'intrigue.
    Henri
    Henri

    4 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2022
    Film lent, mais nécessaire et juste.
    Ambiance à laquelle on croit et dans laquelle on plonge.
    Réaliste et prenant, ce film sous tension sert le ventre.
    La relation tendu entre voisins, la difficulté à savoir comment agir, réagir et cette pression constante fond de cette histoire un drame psychologique parfait.
    À voir
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2022
    Attendu comme une poignée de brebis qu’on aura tranquillement gardé au chaud, le dernier Rodrigo Sorogoyen monte en puissance, tout en passant par Cannes Première. Accompagné d’Isabel Peña, le cinéaste espagnol ne démérite en rien sa présence sur grand écran et prouve de nouveau qu’il maîtrise sa caméra comme il le souhaite, en captant ainsi le quotidien de fermiers français, expatriés dans la campagne profonde de Galice. Il ne faut pas chercher très loin, pour déjà affirmer une galerie thématique qui se rejoint discrètement dans la violence du système, mais avant tout des relations humaines, chez soi ou sur son lieu de travail (Que Dios Nos Perdone, El Reino, Madre et Stockholm pour Netflix). Ici, nous aurons les deux, car la rivalité est une question de proximité, que le réalisateur entretient finement grâce à la direction de ses comédiens, qui dégagent avec panache cet affolement que le spectateur est amené à partager, tout le long de l’intrigue.

    En ouvrant sur la férocité et l’efficacité d’aloitadores, maîtrisant à mains nus des chevaux sauvages, il rend déjà compte de l’étreinte à venir, qui sera peut-être fatal pour Antoine et Olga. Ils travaillent la terre avec authenticité et cultivent un train de vie qui va de pair avec leur bonne récolte. Pourtant, des conflits éclatent aussi soudainement qu’une grosse engueulade dans un bar, qui ne finira pas en pugilats. Les coups seront placés sur l’autel d’une pure réflexion, où la xénophobie et la lutte des classes seront à l’étude. Sorogoyen vient alors appréhender la sensibilité d’un Denis Ménochet, taillé pour le rôle d’une proie. Sa carrière nous a habitués au monstre du cinéma, mais il serait regrettable de passé à côté d’une nouvelle palette de jeu dont le cinéaste espagnol s’imprègne, justement afin de monopoliser l’attention du couple sur un autre duo, qui vit non loin de chez eux.

    Xan (Luis Zahera) et Lorenzo (Diego Anido) sont deux frères, natifs du village et voisins de ces « intrus », qui ne recherchent qu’à aller de l’avant et reconstruire leur vie, jusque dans les cendres d’une vieille bâtisse à l’agonie. Est-ce par bienveillance ou doit-on y voir de l’exploitation au nom du profit ? L’un ne va pas sans l’autre, mais ce ne sera pas dans un jeu d’équilibré qu’on lâchera la malveillance des frères sur le domaine des Français. Il s’en suit un jeu de provocation d’une étonnante clarté et d’une violence dévastatrice. On comprendra rapidement qu’aucune négociation ne sera fructifiante. Les locaux se nourrissent de la peur du couple d’agriculteurs, que le metteur en scène déploie avec des gros plans, et fixes pour la majorité, car nul besoin de suivre au crochet la collision de deux mondes, qui finiront par les consumer. Au détour de cette question épineuse sur la présence des éoliennes et les chances de sortir de la misère campagnarde, le deuxième acte mettra Marina Foïs en avant, où elle dévoile cette Olga révolté et pas pour autant résignée de cette situation. Un échange avec sa fille (Marie Colomb) ramènera ainsi un peu de fraîcheur, tout en effaçant la présence des frères à l’écran, car ils sauront exister dans le hors-champ, là où ils se révéleront plus incisifs.

    « As Bestas » nous plonge dans une marinade psychologique d’une grande vivacité, synthétisant la rectitude du cinéma de Sorogoyen. Le déni et le harcèlement communiquent dans un non-dit précieux. Les mots sont ainsi économisés dans les deux langues et les ellipses ne nous perdent jamais dans le conflit oppressant du voisinage. La sensation d’un grand amour alimente également la tristesse qui retombe sur le couple, qui chute avec fracas et sans espoir de lutter contre les moulins géants à la Don Quichotte. Ce western contemporain catalyse ainsi toute la fureur de voisins, condamnés à s’enraciner dans un fantasme éphémère.
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