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    As bestas
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    Alexcherbourg
    Alexcherbourg

    19 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2022
    D'aucuns ont su écrire bien mieux que moi les mérites de ce film passionnant, je serai donc bref. J'ajouterai juste que pour moi la thématique principale du film est la tragédie de l'incommunicabilité, qu'elle soit culturelle ou linguistique. Le film est riche, intense et déploie de nombreux sujets secondaires ce qui fait qu'on prendra sans doute du plaisir à le voir et le revoir et à en débattre entre personnes de bonne compagnie, le film ne prenant d'ailleurs aucun parti.
    zwaryszczuk felix
    zwaryszczuk felix

    5 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 octobre 2023
    Je suis partagé quant à ce film sombre et dans lequel le parti pris est exagéré. Les comédiens sont excellents notamment Grégory Gadebois. Je ne suis pas un fan de Marina Fois je n'ai pas de plaisir à la voir jouer. Il y a des scènes incompréhensibles voire contradictoires bref je suis déçu
    Clement22
    Clement22

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2022
    Film qui fait réfléchir et qui marque. Quelle légitimité des nouveaux venus sur une terre face à ceux qui y sont nés ? Le désespoir de certains et l'incapacité à trouver un mode de dialogue sain ont raison des bonnes intentions des deux personnes principaux.
    dolomabu
    dolomabu

    1 abonné 25 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 août 2022
    Des les premières images une angoisse, une impression dérangeante vous étreint et ne vous lache plus. Une performance des acteurs français et espagnol. Les entêtements des uns, la jalousie des autres impriment la haine et la violence qui sont les poisons des relations sociales. Magnifique film, je recommande.
    Cordelia
    Cordelia

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2022
    Magnifiquement joué et filmé, cette histoire tient le spectateur en haleine jusqu'au dénouement. En plus du thème central, différentes thématiques sont amenées fort habilement, l'image des français à l'étranger, l'écologie, les relations mère/fille... Tour à tour oppressant ou émouvant, ce film montre superbement les rapports humains et on se prend à se demander ce que l'on aurait fait soi-même dans de telles situations... A voir sans hésitation !
    Emmanuel G
    Emmanuel G

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 août 2022
    L'histoire n'est pas inintéressante, mais le problème est le traitement: c'est looong ! Entre les ralentis et les plans fixes sur les réactipns des personnages, on a fortement envie de regarder sa montre. Encore un réalisateur qui se regarde filmer sans se préoccuper du public. Une demie heure en moins en aurait fait un film agréable. Il serait temps que certains cinéastes réapprennent à raconter une histoire en moins de 2 heures.
    Maperrinx
    Maperrinx

    20 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2022
    Climat glauque, personnages rigides. Tout est dit sur un film de plus de deux heures dont le temps ne passe pas. Personnellement la fin, que j'accepte malgré tout ne m'a pas plu. La Galice, c'est aussi autre chose, et l'action aurait pu se passer dans le Larzac.
    Olivier S.
    Olivier S.

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2022
    Je trouve que c'est un très beau film avec des acteurs exceptionnels et qui aborde des thèmes variés autour du monde paysan : sociaux, environnementaux, politiques et un peu anti-éolien (ça j'ai apprécié, enfin on en parle). Il y a des belles scènes de dialogue et sans filet pour des acteurs que je redis vraiment exceptionnels !
    velocio
    velocio

    1 226 abonnés 3 063 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 août 2022
    Mes rapports entre le spectateur que je suis et le réalisateur espagnol Rodrigo Sorogoyen avaient très mal commencé, "Que dios nod perdone" et "El reino" n'ayant absolument pas trouvé grâce à mes yeux. En 2020, mon jugement avait considérablement évolué avec "Madre", film convaincant avec, toutefois, quelques bémols à reprocher. Avec "As bestas", plus de bémols, le film est superbe du début jusqu'à la fin. L'histoire est pourtant d'une triste banalité : en résumé, des rapports de voisinage exécrables qui s'enveniment de plus en plus : un couple de français qui se sont installés dans un village de Galice pour faire de la culture maraichère bio et qui sont harcelés (doux euphémisme !) par leurs voisins les plus proches du fait de leur opposition à l'installation d'éoliennes dans ce village. Mais il faut voir comment Rodrigo Sorogoyen arrive à installer et à maintenir une tension qui prend aux tripes, aidé par des acteurs superbes, français (Marina Foïs et Denis Ménochet) et espagnols (Luis Zahera et Diego Anido) et une musique oppressante, distillée de façon intelligemment mesurée. Notons qu'il y a dans ce film au minimum 2 longs plans séquence d'anthologie. Présenté à Cannes 2022 dans la sélection parallèle Cannes Première, ce film méritait largement d'apparaître dans la compétition officielle et même, osons le dire, d'apparaître au palmarès !
    Yves G.
    Yves G.

    1 350 abonnés 3 356 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2022
    Antoine (Denis Ménochet) et Olga (Marine Foïs), ont tout quitté pour s'installer dans les montagnes de Galice. Sur leur propriété, ils font pousser des légumes bio qu'ils vendent au marché. Ils réhabilitent bénévolement les maisons du village, frappé par la désertification rurale, pour en encourager le repeuplement. Malgré leurs efforts pour s'intégrer, ils se sont déchirés avec leurs plus proches voisins autour du projet de construction d'un parc d'éoliennes. Entre le couple français de néo-ruraux et les deux frères butés, la rancœur le cède bientôt à la haine, distillant une ambiance délétère.

    Avez-vous déjà eu un conflit de voisinage, avec un voisin qui laisse déborder sa haie sur votre jardin, qui met la musique trop fort ou qui joue de la perceuse chaque dimanche matin ? Avez-vous - gentiment - essayé de lui signaler que son comportement vous gênait ? Vous a-t-il - méchamment - rembarré - en vous expliquant qu'il avait le droit pour lui ? Comment avez-vous réagi à cette rebuffade ? Avez-vous haussé les épaules et oublié dans l'heure cette algarade ? ou avez-vous au contraire lentement développé une obsession paranoïaque vis-à-vis de chaque fait et geste de ce voisin inamical ?

    Si vous faites, comme moi, qui ai failli déménager il y a une vingtaine d'années d'un appartement situé en dessous de celui d'un pianiste fou, partie de la seconde catégorie, As bestas vous dérangera au tréfond. Car il raconte précisément une querelle de voisinage qui rend l'air irrespirable et pose des questions sans issue : peut-on demander l'aide de la police ? sinon que faire ? se défendre ? partir ? On essaie de relativiser, de se dire que ce n'est pas si grave.... mais on n'y arrive pas et on finit par tourner comme un lion en cage, impuissant.

    C'est précisément ce qui arrive à Antoine et Olga qui voient leur rêve, un peu naïf, de retour à la terre, se fracasser contre l'hostilité de leurs voisins. Un rêve d'ailleurs pas très glamour tant Rodrigo Sorogoyen s'emploie à peindre les montages de Galice non pas comme un paradis vierge, mais au contraire comme un amphithéâtre inhospitalier sinon étouffant.

    Dès la première scène, qui, quand on la reconsidère, semble presque hors sujet, le ton est donné. Elle se déroule dans le café du village - mais s'agit-il à proprement parler d'un café ? - et Xan, le voisin d'Antoine, y débine méchamment un commerçant dont il critique la qualité du service. Des longues scènes dialoguées comme celle-ci, on en retrouvera à trois ou quatre reprises dans le film. Elles sont toutes aussi prenantes, aussi asphyxiantes les unes que les autres.

    Le succès du film doit beaucoup à ses acteurs. Denis Ménochet est un buffle qui souffle et qui rue. L'acteur - dont le physique massif rappelle celui de Grégory Gadebois - vient d'être au sommet de l'affiche de "Peter von Kant". C'est aussi le cas de Marina Foïs, qu'on voit partout cet été ("En roue libre" sorti le 29 juin, "L'Année du requin" sorti le 3 août). À noter la présence de Marie Colomb qui interprétait une lumineuse Laëtitia dans la mini-série adaptée du livre de Ivan Jablonka. Mais celui qui leur vole la vedette à tous, c'est Luis Zahera, l'interprète de Xan, l'inquiétant voisin, dont chaque apparition est lourde de menaces.

    "As bestas" fait penser à "Chiens de paille" de Peckinpah ou, bien sûr, à "Delivrance" de Boorman. Mais il n'en reste pas moins profondément original, tant dans son sujet que dans son traitement. Un film comme celui-ci, filmé comme cela, on n'en avait jamais vu !
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    31 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 août 2022
    J'avais bcp aimé El Reino excellemment joué. Dans ce nouveau film, c'est encore une fois ultra maîtrisé sans effet de style ni de fausse complexité. Les dialogues sont très bons et le film se renforce dans sa seconde partie. Si le Menochet est très bon, la Marina est exceptionnelle. Elle explose de talent dans ce film où tout est bon. Superbe moment de cinéma.
    Madjujul
    Madjujul

    4 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2022
    Mise en scène, direction d’acteurs, scénario : tous ces piliers du cinéma sont maîtrisés de bout en bout dans « As bestas » et cette maîtrise en fait un grand film. Le réalisateur Rodrigo Sorogoyen nous embarque dans une histoire galicienne qui semble anodine de prime abord mais qui se révèle être d’une puissance et d’une résonance universelles.

    Sorogoyen avait déjà excellé dans ses précédents films (El Reino, Que Dios Nos Perdone…) et c’est à nouveau une réussite avec As bestas. Le film est composé de deux parties. La première met en place les protagonistes et les enjeux de l’intrigue jusqu’à un sommet de thriller qui nous retourne littéralement - on n’en dévoilera rien ici évidemment. La transition vers la seconde partie démontre également le génie de Sorogoyen dans sa mise en scène. Et cette seconde partie nous bluffe dans le cheminement de l’histoire jusqu’à sa conclusion intense.

    Le film est porté par le jeu impeccable de ses acteurs, les premiers comme les seconds rôles. Luis Zahera a cette présence inquiétante dans chacune de ses scènes. Ménochet est toujours aussi imposant. Et Marina Foïs se révèle être une actrice qui sait jouer dans la cour des grands. Personnellement, je ne l’attendais pas dans ce registre mais elle est épatante et on voit qu’elle a tout donné dans ce rôle : la scène de dispute avec sa fille dans la cuisine est mémorable. Les dialogues y sont très justes, très bien écrits mais il faut savoir aussi les dire et Foïs y parvient haut la main (mention spéciale pour Marie Colomb qui joue le rôle de sa fille).

    Justement, les dialogues. Le mélange français et espagnol est très bien amené tout au long du film. Et il n’y a pas que la scène de la dispute mentionnée plus haut qui soit très bien écrite. Chaque dialogue est comme une scène d’action avec une intensité dramatique inouïe. La scène d’explications dans le bar entre les personnages d’Antoine et de Xan est un régal : un plan fixe avec la caméra qui se rapproche des personnages de façon inquiétante, des interprètes impeccables et un texte en espagnol qui devrait servir d’exercice pour tout comédien en herbe.

    As bestas agit au final comme un western moderne, en donnant au genre ses lettres de noblesse. Le western n’est pas mort : c’est drôle, on le retrouve en Espagne, terre de tournage de certains des plus grands westerns du cinéma - et donc des plus grands films. As bestas en fait désormais partie.
    eli1c
    eli1c

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2022
    Dès les premières minutes, Sorogoyen place le spectateur dans un état de tension qui ne cessera de le quitter tout au long du film. Ce long plan séquence sur ce rituel consistant à attraper les chevaux par la crinière s'apparente à une danse macabre où hommes et bêtes ne semblent plus se distinguer. spoiler: Cette première séquence trouvera un écho lors de la mort d'Antoine. En effet, le réalisateur utilise un gros plan sur sa bouche qui n'est pas sans rappeler celui de la première scène sur le museau du cheval, moment ultime de bestialité.
    C'est avec un certain réalisme et un minimalisme dans la musique et les sons, que le réalisateur réussit à transformer chaque dialogue en confrontations plus virulentes les unes que les autres. Les contrastes entre les scènes de travail en extérieur surexposées à la manière d'un rêve et les scènes d'intérieur soulignent le décalage entre le projet initial d'Antoine et d'Olga et la réalité. spoiler: Lors de la seconde partie du film, Sorogoyen opte pour une lumière plus douce aux tons blanchâtres afin de retranscrire l'expérience d'Olga qui, à la manière de Fern dans Nomadland, est contrainte d'affronter seule un milieu de travail parfois hostile envers les femmes.

    As Bestas ressemble à une histoire de clivages : entre une Espagne rurale qui semble avoir été abandonnée par l'Espagne urbanisée, entre des urbains attirés par un « désir de campagne » au sens donné par Jean Viard et des ruraux qui voient la ville comme un espace de liberté.
    vieuxcroco2
    vieuxcroco2

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2022
    Verre aux 2/3 plein ou au 1/3 vide ? Pendant une grande partie, le film est juste, dense avec des personnages passionnants. Et puis le réalisateur tue son héros et c'est fini. Non seulement il ne se produit plus rien dans l' histoire mais aussi dans le.film. Les frères maudits disparaissent ainsi que le village. Ne reste que les états d'âme de fifille et des scènes redondantes chez les flics ou dans la forêt. Où comment détruire in fine un film qui avait plus que bien commencé. Il ne faut jamais faire disparaitre le personnage principal au milieu d'un film sans une solide raison
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 août 2022
    Dès les premières minutes, Sorogoyen place le spectateur dans un état de tension qui ne cessera de le quitter tout au long du film. Ce long plan séquence sur ce rituel consistant à attraper les chevaux par la crinière s'apparente à une danse macabre où hommes et bêtes ne semblent plus se distinguer. spoiler: Cette première séquence trouvera un écho lors de la mort d'Antoine.
    En effet, le réalisateur utilise un gros plan sur sa bouche qui n'est pas sans rappeler celui de la première scène sur le museau du cheval, moment ultime de bestialité. C'est avec un certain réalisme et un minimalisme dans la musique et les sons, que le réalisateur réussit à transformer chaque dialogue en confrontations plus virulentes les unes que les autres. Les contrastes entre les scènes de travail en extérieur surexposées à la manière d'un rêve et les scènes d'intérieur soulignent le décalage entre le projet initial d'Antoine et d'Olga et la réalité. spoiler: Lors de la seconde partie du film, Sorogoyen opte pour une lumière plus douce aux tons blanchâtres afin de retranscrire l'expérience d'Olga qui, à la manière de Fern dans Nomadland, est contrainte d'affronter seule un milieu de travail parfois hostile envers les femmes.

    As Bestas ressemble à une histoire de clivages : entre une Espagne rurale qui semble avoir été abandonnée par l'Espagne urbanisée, entre des urbains attirés par un « désir de campagne » au sens donné par Jean Viard et des ruraux qui voient la ville comme un espace de liberté.
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