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    As bestas
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    445 critiques spectateurs

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    Cool_92
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    247 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2023
    Un des grands films de l'année. Réalisation magistral, tension au cordeau, interprétation excellente. Un film qui résonne encore après plusieurs jours.
    Philippe G.
    Philippe G.

    114 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mars 2023
    Film surestimé. Menochet excellent mais trop convenu dans son éternel rôle de mutique. Marina Fois tire la tronche (vu 100 fois chez cette non Cesarisée). La psychologie du couple reste confuse car rien n'explique leur entêtement à rester chez les ibères. Pour les dépressifs, à deconseiller.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    114 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2023
    Grand film par sa forme et par son fond. Un western rugueux et âpre. Les acteurs y sont exceptionnels! Du cinéma fort et beau!!
    Hervé L
    Hervé L

    63 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2022
    Un thriller à la campagne avec la bêtise l'alcolisme et la cruauté des uns et la naïveté des néo ruraux qui en feront les frais. Cela ne donne pas envie de s'installer à la campagne
    Ça tourne
    Ça tourne

    22 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2022
    "As Bestas" est assurément un thriller psychologique réussi. Son intrigue traitée de manière fine, la performance de ses acteurs et ses choix de mise en scène en font bel et bien un très bon fim. Deux français, installés dans la campagne espagnole pour développer une agriculture de proximité biologique et réhabiliter des maisons afin de loger de nouveaux habitants, se font régulièrement bousculer par une famille locale. La profondeur du jeu des deux frères et l’inconscience dans les actes de ces personnages est remarquablement mis en lumière du début à la fin du film en passant bien évidemment par la mort du mari. Le meurtre est d’ailleurs mis en relation avec le plan de la chute du cheval. Les différences, justifications injustifiées, sont ici un des motifs majeurs de la haine et du rejet, venant aggraver le conflit initial. Ainsi, les habitants des campagnes s’opposent à ceux des villes, les anciens étudiants vivent avec d’autres qui n’ont pas eu la chance d’étudier aussi longtemps… De plus, Rodrigo Sorogoyen aborde le sujet de son film de manière très judicieuse. Ce sont davantage les conséquences psychologiques et morales qui intéressent le réalisateur et qui sont mises au centre du long métrage. Celles-ci s’étendent d’abord au couple, le transforment et se transmettent à la fille, sclérosée par cette affaire devenue familiale. Le film s’arrête au juste moment : le spectateur a saisi tout le message et n’a pas besoin d’en savoir plus. Les performances des acteurs sont, quant à elles, quasi irréprochables. Marina Foïs, Denis Ménochet et les autres nous livrent un jeu tantôt délicat, sincère et explosif. Enfin, le paysage et la couleur des plans filmés collent parfaitement avec l’évolution des évènements.
    Gijau
    Gijau

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2022
    J'aurais du être déçu par ce film, je m'attendais à une défonce de l'éolien et m'en réjouissais. Il y a une critique acerbe, juste mais courte, heureusement le film est un chef d'œuvre, les éoliennes ne sont que le motif de la tension qui monte progressivement (en Espagne, le business éolien est aussi corrupteur qu’en France avec une nuance importante que l’on apprend dans le film, l’implantation ne se fait qu’avec l’assentiment de l’ensemble de la population alors qu’en France, elle est imposée par l’Etat). J'ai lu que des analogies ont été faites avec le film As Bestas et Délivrance, j'y vois plutôt les mêmes frustrations développées dans les films de Bunuel avec les empêchements et les obsessions et ceux de Sam Peckinpah avec des conflits entre des valeurs et des idéaux antagonistes, dans un climat de nihilisme violent et de sentiment d’injustice dû à la corruption dans la société humaine. Sorogoyen nous amène directement dans le conflit, naturellement on sympathise avec le couple pourtant le rapport de force, la volonté de soumettre l’autre se joue des 2 côtés avec le même niveau de violence, l’un utilise le droit, les forces de l’ordre, accumule les live et veut jouir des fruits d’une vie facile (anti éolien, je devrais faire feux avec Denis Menochet très très bon ) mais les autochtones sont montrés du doigt et contraint à la violence quand on n’est plus attentif on comprend qu’ils luttent contre l’enfermement le mal de vivre d’une condition sociale de petits paysans à qui tout est interdit, ce que dit avec autorité et profondeur Luis Zahera le formidable acteur Galicien. Ce film jusqu’au-boutisse forme à la haine et démontre que le bon droit ne suffit pas pour trouver la paix, Sorogoyen m’a bluffé et m’a pris aux tripes. Bravo !!
    Spider cineman
    Spider cineman

    118 abonnés 1 829 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2023
    Un polar en Galice avec un casting parfaitement au point pour illustrer ce drame de voisinage ; on peut d ailleurs saluer la performance du binôme Foys/Menochet, particulièrement convaincant. Une ambiance très bien gérée par R Soroyen, et une intrigue globalement prenante, juste une fin un peu étrange. Une bonne surprise si ce n est que ce réalisateur les enchaine, une valeur montante.
    Muriel F.
    Muriel F.

    48 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2022
    Rude, vrai, fort, pour qualifier en trois mots ce très bon film de Rodrigo Sorogoyen avec des dialogues rédigés au cordeau. Côté français,Marina Fois en couple avec Dénis Ménochet sont simplement remarquables. Celle qui joue leur fille, Marie Colomb, est très juste et son face à face avec sa mère est bien un tour de force. Côté espagnol : Luiz Zahera et Diego Anido campent deux frères rustres avec une vérité dérangeante. La psychologie des personnages est magnifiée par le décor naturel d'une Espagne rurale. On retient son souffle tant on a peur des escalades des incompréhensions franco-espagnoles que tout sépare et rassemble aussi. A voir !
    OSC4R _
    OSC4R _

    68 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2022
    C’est monstrueux.

    En tension pendant 2h20 As Bestas, est d’une puissance folle. Pour l’expérience, c’est à voir absolument au cinéma. Denis Ménochet et Marina Foïs sont phénoménaux. La mise en scène est irréprochable. On a des plans fixes de tension qui durent une éternité. En fait on a l’impression que ça va jamais finir, mais dans le meilleur sens du terme.

    Et au milieu de tout ça, on a Une comédienne qui gâche tout. On est pas sur un film étudiant là on est au cinéma ! Faudrait songer à passer plus de temps sur le casting.
    Didier M.
    Didier M.

    6 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2022
    Quel excellent film !
    Marina Foïs est parfaite et s'impose par son talent dans la seconde partie du film. J'espère vraiment qu'elle sera récompensée pour ce rôle.
    Denis Ménochet n'a pas trop le physique d'un gars qui travaille manuellement dans les champs; des broutilles au regard de la qualité de son interprétation.
    C'est très bien écrit, très bien mis en scène et les décors sont magnifiques.
    Merci pour cette réalisation. J'espère pourvoir le revoir.
    Steadyllic
    Steadyllic

    13 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2022
    Un film déroutant, subtil, angoissant, d'un talent d'écriture et de réalisation habituel à Sorogoyen, mais sans aucun manichéisme. Cette réflexion sur la xénophobie (qu'on pourrait réduire à tort au "on est chez nous" de nos fachos cocardiers) évite les clichés. Les deux méchants sont magistralement interprétés par Luis Zahera et Diego Anido et l'on comprend presque leur frustration rustre devant un néo rural écolo magistralement interprété par le magistral Denis Ménochet qui se hisse au rang de Depardieu. Sa femme Marina Foïs est aussi fascinante, surtout dans la seconde partie après une ellipse subtilement insérée au scénario.
    Il s'agit là d'un très grand cinéma qui entretient un suspense rural étonnant, avec un rapport charnel avec la nature, ses paysages, ses animaux. La menace et l'angoisse sourde d'une hostilité qui va grandissant se distillent par petites touches parfois dans de longs plans séquences hypnotiques. Dans la seconde partie, Marina Foïs se déchire avec sa fille, et tout est vrai, authentique, poignant.
    Ma seule réserve concerne la photo que je trouve parfois trop enterrée dans la pénombre. J'adore les clairs obscurs, mais là, j'aurais voulu mieux apprécier le jeu de Ménochet sur son visage, tant il est éblouissant. Ce comédien que je viens aussi d'apprécier dans un tout autre registre dans Peter Von Kant où il survole le ridicule avec génie est vraiment une révélation.
    Certains trouveront le film un peu long, moi pas du tout. Marina Foïs porte à bout de bras la seconde partie, farouchement et avec un talent tout dans la retenue. Vraiment du bon cinéma qui nous change des comédies françaises indigestes qui envahissent nos écrans.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    84 abonnés 285 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 août 2022
    Ai vu "As bestas" du réalisateur espagnol Rodrigo Sorogoyen. Je connais très bien le travail de ce metteur en scène qui a déjà signé deux excellents films "Que dios nos perdone" (2017) et "El Reino" '(2019) puis un dernier très dispensable "Madre" (2020). En 2022 avec "As bestas", Sorogoyen retrouve les sommets pour mon plus grand bonheur. Après une scène d'ouverture magistrale où des chevaux sont immobilisés à mains nus par des hommes, qui résume de façon allégorique tout le film, nous somme saisis par une très longue scène à contre-jour de dialogue dans l'unique bar d'un tout petit village de Galice, où la caméra fait un travelling latéral millimètre par millimètre pour filmer des hommes qui boivent tout en jouant aux dominos, tout cela en faux plan-séquence. Là aussi Sorogoyen avec une immense subtilité pose domino par domino la construction de son film qui commence comme une pastorale et qui se transforme en un thriller hypnotique et palpitant. La trame n'est pas sans rappeler celle de "Jean de Florette". Un professeur français et sa femme viennent en Galice pour faire de la culture bio et retaper de vieilles fermes à l'abandon. Très rapidement le rêve utopique va se confronter à la réalité, à la misère sociale des paysans du cru, à l'intolérance, à la vengeance. Le couple de français est joué avec maestria par Denis Ménochet (puissant et mystérieux dans son obstination) et Marina Foïs probablement dans son meilleur rôle. Dommage Marie Coulomb qui joue leur fille n'est guère convaincante et c'est le seul point faible de cette partition aiguisée. Sorogoyen reste fidèle à son acteur fétiche l'extraordinaire Luis Zahera. Le film petit à petit monte en puissance sans aucun effet voyant, à l'image de la bande originale musicale très minimaliste d'Olivier Arson (percussions imperceptibles et ondes Martenot inquiétantes). La photographie d'Alejandro de Pablo magnifie les saisons qui passent sur ce village inquiétant. Un des meilleurs films de l'été avec "La nuit du 12" de Dominik Moll. Deux très bons films en 15 jours, en ces temps où les écrans français s'assèchent et s'appauvrissent sous les débilités américaines c'est presque un miracle, comme une pluie bienfaitrice en ces temps de canicule...
    Benjamin Braddock
    Benjamin Braddock

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2022
    Encore un chef d'œuvre signé Rodrigo Sorogoyen (Que dios nos perdone, El Reino, Madre). Denis Menochet et Marina Fois a leur sommet.
    À voir et à revoir absolument !
    HomoLibris
    HomoLibris

    23 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2022
    As bestas cultive une tension permanente, une violence latente, contée lentement, un peu longuement même, sans explosion si ce n'est l'agression d'une part et la confrontation mère-fille d'autre part. La mise en scène est maîtrisée (à quelques longueurs près) et efficace, Rodrigo Sorogoyen parvient à planter une ambiance tendue, larvée, s'appuyant sur un quatuor d'acteurs à l'unisson, plus que convaincants. L'image n'est pas très belle, mais peut-être cela ajoute à la noirceur du film qui patauge dans la boue brumeuse des montagnes galiciennes ; toutefois, tous les plans sont minutieusement travaillés et soignés. La B.O. n'est pas au top. Mais malgré ces faiblesses, As bestas est un grand film qui prend aux tripes, capte le spectateur par son atmosphère oppressante, et le laisse bouche bée dans l'attente du dénouement.
    Dzibz
    Dzibz

    64 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2023
    Je ne suis d'ordinaire pas un fana des films qui se suffisent à eux-mêmes et ne laissent aucune trace après qu'on les a découverts, mais faut bien avouer que celui-ci est d'une efficacité assez redoutable.
    Une histoire à la croisée des chemins entre Enquête exclusive et Faites entrer l'accusé, où des voisins se foutent sur la gueule, une "escalade de la violence dans un petit village de Galice", comme le dirait si bien Bernard de la Villardière. Faut rien espérer de plus du film, mais celui-ci, et ça me plaît, a l'humilité de ne pas se prétendre être autre chose qu'un thriller efficace (et putain, il l'est !).
    As Bestas a ainsi l'aspect d'un bon éclair au chocolat chopé dans une boulangerie sûre : on sait quel goût ça va avoir, mais on n'est jamais déçu. Et c'est sûrement dans le paradoxe de cette sécurité qu'il offre au spectateur, qui en a pour son argent, mêlée à l'inconfort dans lequel plonge malgré tout le tortueux récit, qu'on trouve notre bonheur dans As Bestas. Un agréable cauchemar éveillé, disons.
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