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Victor-Hugo Rodriguez
15 abonnés
38 critiques
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1,0
Publiée le 24 juillet 2022
Vraiment nul, à la fois très ennuyant et à vous rendre dépressif. Très très lent, des dialogues sans intérêt, et surtout on a juste droit à un personnage discriminé qui se plaint passivement du sort que lui réservent les autres habitants du village. On a espoir qu'enfin il se révolte, mais non, il enrage, il filme mais ne fait rien, spoiler: la scène de la voiture dans la nuit étant à cet égard le summum de la passivité .
Incroyable, on dirait que le mal est la seule chose qui attire maintenant les réalisateurs européens. Des critiques dithyrambiques alors que c'est juste un film dérangeant. Ok les acteurs jouent pas mal. So what ? La violence que subi le couple et surtout le mari est sans commune mesure avec ce qu'on leur repproche (le couple ne veut pas signer pour l'installation d'éoliennes dans le village). Ce n'est même pas crédible. C'est juste une radiographie de la haine mais sans aucun souffle, puisque cette haine vient seulement de deux frêres paysans et pas de tout le village. Des images très chqoquantes notamment spoiler: la scène du meurte du mari , qui restent dans l'esprit longtemps après. Surement l'effet souhaité par le réalisateur. Les critiques de presse ont tendance à confondre le fait d'être choqué avec le fait qu'un film soit bon. S'il y a des images impactantes, qui marquent, c'est que c'est réussi, même si ces images donnent la nausée et créeent le malaise. De plus en plus, je regarde les classiques du cinéma français, américain, anglais des années 40,50,60. A cette époque il y avait de grands films, de grands réalisaturs et de bons scénarios qui exploraient l'âme humaine sans tomber dans l'outrance et la nausée. Pour moi, une véritable oeuvre d'art (cela s'applique à certrains films) est une oeuvre qui nous sort de nous-même, nous permet d'explorer la condition humaine, et au final nous aide à vivre et/ou à mourir (du moins à nous préparer à la mort). Avec ce film, on n'a rien. Que le délire et la complaisance d'un réalisateur qui nous dit "regardez il existe des personnes méchantes qui sont plein de rancoeur et qui peuvent commettre l'irréparable pour des broutilles". Ca nous avance à quoi ?
On sent dès les premières minutes qu'on va s'ennuyer et malheureusement, on ne se trompe pas. C'est long, c'est lent, les dialogues sont rares et pauvres "je vais me coucher", "tu n'as pas mangé","j'sais pas". Comment peut-on parler d'un thriller pour un film pareil ? Les scènes en galicien n'arrangent rien. On ne ressent aucune émotion, aucune palpitation, aucun suspense. On croit que quelque chose va se passer et finalement, non. Et quand il finit par se passer quelque chose, ce n'est même pas tellement développé. Encore une fois, je me suis laissée berner par les critiques dithyrambiques. S'il faut trouver un point positif, Denis Menochet est excellent comme toujours, y compris en espagnol. Marina FoIs un peu en dessous. Les autres comédiens sont également très bons. Je suis aussi d'accord avec la position sur les éoliennes. Enfin bref, on s'ennuie vraiment ferme pendant 2h17 interminables.
Long, trop long. Chiant, vraiment trop chiant. Peu crédible, absolument pas crédible. Dommage, la réalisation paresseuse et une durée disproportionnée par rapport au sujet en font un film décevant.
Un supplice qu'il faut endurer pendant 2 h 20. C'est beaucoup trop long, rébarbatif et glauque. Il ne se passe pratiquement rien. Le ton est plaintif, raide, sévère, sentencieux. Denis Menochet et Marina Fois sont fatigués et fatigants à regarder. Ils se trainent piteusement devant la caméra. Tout est lourd, pesant, sombre, pas émouvant pour un sou.
Installé depuis quelques années en Galice pour vivre du produit de leur terre tout en retapant de vieilles bâtisses, un couple de français est quotidiennement confronté à l'hostilité de quelques habitants du cru. Réussiront-ils à cohabiter tous ensemble ? Le duo Denis Ménochet / Marina Foïs fonctionne plutôt pas mal à l'écran, la tension palpable de ce film franco-espagnol ne se discute pas, surtout dans la première partie. La seconde moitié ainsi que la fin m'ont beaucoup moins convaincu, c'est vraiment dommage car ce film possède un charme troublant et poisseux. De bons comédiens, mais un thriller rural finalement moyen et très décevant sur le dénouement. Site CINEMADOURG.free.fr
Une histoire manichéenne avec un parti pris bien clair dégoûtant. La réalisation s'avère plate sans relief avec un scénario redondant et des scènes qui avaient pout but d'être perturbantes mais qui n'en est rien.
« As bestas » (les bêtes en Espagnol) du réalisateur Rodrigo Sorogoyen promet beaucoup mais accouche finalement d’une œuvre un peu bancale et parfois outrancière. Le film qui sortira le 20 juillet 2022 en salle est centré autour de Antoine et Olga, un couple de Français qui sont installés depuis longtemps dans un petit village de Galice. Ils pratiquent une agriculture écoresponsable et restaurent des maisons abandonnées pour faciliter le repeuplement. Tout devrait être idyllique sans leur opposition à un projet d’éolienne qui crée un grave conflit avec leurs voisins. La tension va monter jusqu’à l’irréparable. Ca, c’est ce que vous pouvez lire sur la page de présentation du film. En vérité, d’une histoire assez universelle – les querelles de voisinage – le réalisateur tire une histoire un peu bancale, où voisinent plusieurs sujets : l’opposition entre agriculture traditionnelle et néoruraux, l’irruption du monde moderne (symbolisé par les éoliennes et la caméra utilisée par Antoine pour accumuler des preuves contre ses voisins) dans des régions appauvries par le dépeuplement et le nouvel ordre économique mondial… Le tout baigne dans une photographie crépusculaire – marque de fabrique du réalisateur - et une ambiance vaguement asphyxiante mais c’est surtout l’ennui qui domine et rapidement l’agacement face à des néo ruraux un peu bornés et des « locaux » un peu dépeints comme des démeurés. C’est un peu « tout blanc tout noir » et parfois caricatural. Denis Menochet impressionne comme toujours dans un jeu toute en violence contenu et en présence physique à la limite de l’ogresque. Marina Fois fait le job mais commence à devenir routinière dans un rôle -encore une fois – de « porteuse de croix » un peu hystérique. Peut être Rodrigo Sorogoyen souhaitait que nous ne nous attachions à aucun de ses personnages pour que frustration et manque d’empathie nous escortent jusqu’à la sortie. L’avenir du film nous le dira.
"As bestas", comme les meilleurs. Un titre aussi abscons en Castillan qu’en Français. Car dans ce conflit de voisinage entre gens du cru et immigrés (européens dans un pays d’Europe qui a lui-même fourni pas mal de population à ses voisins), on ne discerne pas trop la signification ou le message du titre. Malgré la présence de deux acteurs de renom de nos salles et productions françaises, l’action se déroule en version originale (espagnol, castillan) à l’exception de quelques courtes scènes d’échanges en tête à tête dans le couple français en proie à ses voisins et pour signifier la difficulté à maitriser parfaitement la langue du cru. Pour les spectateurs d’ici dont il se dit (avec raison) qu’ils ne sont pas spécialement férus de version originale sous-titrée c’est une difficulté supplémentaire dans l’approche. Le propos du scénario se veut sombre. C’est sans doute pour souligner cette ambiance que presque toutes les scènes sont tournées dans la pénombre. Effets de style mais c’est lassant à la longue. Et puis 137 minutes, deux heures et quart, il n’est pas dit qu’il ait été nécessaire de délayer autant. C’est du « Festival de Cannes », ce n’est donc pas pour le grand public. A dessein ?
Franchement je ne comprends pas que ce film ait reçu d aussi bonne critiques ... j ai déteste, je mz suis ennuyée a mourir, c est glauque, triste, déprimant.... des longueurs a n en plus finir... aucun suspense... on se doute de la fin ... pas de beauté, de poesies.. une vision ultra sombre du monde ... peut être réalité... mais alors fuyez ce "realisme" la ... autant cultiver la lumière et la légèreté en nos cœurs que ces visions sombres la qui manquent cruellement de beauté ...
Eclaté! Les acteurs jouent très bien.. mais qu’est-ce que c’était long! Épuisant de prévisibilité. La fin nous laisse sur notre faim .. Je n’ai pas aimé, mais tout les goûts sont dans la nature
Le réalisateur de complaît à nous confiner dans ce marigot humain d'un coin perdu de la Galice, à l'ambiance délétère. Il use de quelques ingrédients pour faire chauffer son affaire, distiller la tension glauque qu'il affectionne visiblement. Le problème est qu'il ne m'a pas donné à comprendre les vraies et sincères motivations d'Olga et Antoine qui s'accrochent à vouloir rester dans ce village perdu alors qu'ils n'y sont pas acceptés, et plus encore. Triste moment passé (ne suis pas sorti de la salle, étant venu avec mon épouse). Pénible.
Film manichéen Les bobos qui veulent imposer aux autochtones leur vision du monde en refusant l'installation des éoliennes qui permettraient leur émancipation, mais de quel droit ?! Ces bobos ayant eux-mêmes profité du progrès qu'ils condamnent pour devenir qui ils sont !! Je suis outré par le parti pris du réalisateur contre ces pauvres autochtones qui ne sont pas au même niveau de développement que les héros du film, et à qui on refuse d'y parvenir au nom de l'Ecologie !!
Incompréhensible toutes ces étoiles pour ce film noir et déprimant d'une langueur monotone (!!!!). Tout le monde joue mal. Les paysans sont décrits comme des êtres primaires et malhonnêtes. C'est long et ennuyeux. Trop de scènes sous-titrées : Entendre Marina Fois et Denis Ménochet parler en espagnol avec des fautes dans toutes les phrases est particulièrement pénible. L'histoire aurait pu se passer en France (ça n'aurait rien changé à la médiocrité de la réalisation et des acteurs). Bref, j'ai beaucoup souffert pendant ces 2h20... Mais je suis allée jusqu'au bout ! Je mérite une médaille !