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traversay1
Puerto Barrios : ses plages, ses parcs, ses bars et ... ses gangs. Chacun sait que le Guatemala fait partie des pays les plus violents du monde et pas seulement dans sa capitale, comme le montre Infiltrée, situé en grande partie dans l'une de ses villes de la côte Atlantique. Réalisé par l'Américain Justin Lerner, le film recherche l'authenticité dans la description du quotidien de ces bandes armées qui s'entre-tuent allègrement et le casting, constitué principalement de véritables membres de gangs, y contribue grandement. Si le naturalisme est bien présent, l'histoire développée par Infiltrée n'est pas d'une originalité folle, avec la quête d'une jeune femme pour retrouver sa sœur disparue et son apprentissage forcé en mode survie. Le scénario, très linéaire, ne donne que peu d'informations liminaires sur son héroïne, ce qui ne facilite pas notre empathie à son égard ni, plus grave, la compréhension de ses actes. Au débit du film, également, certaines circonstances peu crédibles, qui atténuent quelque peu l'efficacité des scènes les plus tendues, pourtant correctement réalisées. L'atout essentiel du métrage réside dans le jeu sensible de son actrice principale, Karen Martínez, vue auparavant dans Rêves d'or et Nuestras madres, dont le visage expressif reflète tous les tourments (ne surtout pas rater le générique final).
Un petit coup de cœur pour ce thriller guatémaltèque, interprété brillamment par des acteurs sans doute inconnus....Karen Martinez et sa sœur peut être? sont au cœur d'un scénario, de western , avec des scènes parfois violentes et une atmosphère sud-américaine, qui rappelle que la violence est monnaie courante dans ces pays.....Rétrospectivement, je reconnais avoir commis quelques imprudences la nuit, lors d'un voyage au Guatemala commis en 2007....Bref, c'est seulement aujourd'hui, que j'ai peur.....Ceux qui verront le film, et la scène du coiffeur comprendront.....OU la sortie au restaurant……Le scénario peut surprendre, c’est superbement filmé, et profondément humain, quand on se met à la place de l’actrice principale……Quand toute une population est confrontée à ces gangs, on se dit que la chemin est encore long vers la démocratie et sa sérénité…Un film à voir assurément……
velocio
L’immersion dans un gang de Puerto Barrios que nous propose Justin Lerner s’avère passionnante à suivre tout en étant d’un réel intérêt documentaire sur ce qui se passe dans ces organisations criminelles. 10 ans après ""Rêves d’or", on apprécie de nouveau le jeu très expressif de Karen Martínez. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-infiltree/
Même en écran super large, même dans pays béni des dieux (montagnes, océans, lacs...) on aimerait ne pas voir ce film.
Car la violence des gangs transcrite de manière si réaliste est malheureusement transposable.
Mais l'actrice tient le film magistralement.
Et la réalisation est irréprochable.
Car la violence des gangs transcrite de manière si réaliste est malheureusement transposable.
Mais l'actrice tient le film magistralement.
Et la réalisation est irréprochable.
Ufuk K
"Infiltrée" est un thriller dramatique Guatémaltèque intéressant. En effet même si l'ensemble fait parfois série B du dimanche soir et que certaines séquences sonnent faussent, j'ai trouvé cette immersion quasiment documentaire dans les gangs du Guatemala passionnant et poignant, le casting, constitué principalement de véritables membres de gangs contribuent grandement au réalisme de cette histoire portée par la performance de Karen Martínez.
Plongée en immersion dans la guerre des gangs au Guatemala avec "Infiltrée". La jeune Sarita (Karen Martinez) va se faire adopter par l'un d'eux dans l'espoir de retrouver la trace de sa soeur ainée. C'est un thriller de bonne facture, un poil désabusé sur ces jeunes dont la vie ne vaut pas grand chose aux yeux des autorités locales. La violence et la tension sont omniprésentes dans ces cliquas où les femmes peuvent effectuer des "contrats" également. L'ensemble est très sombre mais révèle bien le mal qui gangrène la société guatémaltèque. Un film d'un grand réalisme où la mort n'est jamais loin de notre héroïne au caractère bien trempé.
Venu du Guatemala, ce film de Justin Lerner dont le titre original pourrait être traduit par. " l'ange gardien", mais est exploité en France sous le titre un peu racoleur " infiltrée", fait l'objet d'une sortie confidentielle qui ne préjuge pourtant en rien de ses qualités.
Certes, cette histoire de jeune fille Guatémaltèque qui cherche à savoir ce qui est advenue à sa sœur et finit pour se faire à entrer dans une mara ( gangs qui prolifèrent en amérique centrale) souffre d'incohérence scénaristiques dans sa première partie ( la moins réussie de l'ensemble).
On peut aussi reprocher au réalisateur de proposer pendant tout son film, un cadrage en gros plans ou en plans américains ( tropisme qu'on rencontre ces dernières années à longueur d'écran ) ce qui montre surtout l'absence d'une grande créativité cinématographique - comme le soulignait justement le cinéaste Jim Jarmusch.
Pourtant on ne peut dénier au cinéaste de réussir à ficeler un opus loin d'être dénué de charme, certes vénéneux.
Grâce à son sens du décor, du choix judicieux du casting et surtout d'avoir en main un sujet très fort, les défauts évoqués plus haut trouvent tout de même leurs contrepoints.
La seconde partie, la plus intéressante, témoigne, avec suspens et sens du rythme d'une région du monde gangrenée par l'insécurité la plus aiguë.
Puerto Barrios ville portuaire poisseuse, cadre du décor, située au fin fond du Guatemala, au bord de la mer Caraïbe, complète avec justesse le propos. Pour en partir, le fameux ange gardien du titre original ne sera pas superflu.
Certes, cette histoire de jeune fille Guatémaltèque qui cherche à savoir ce qui est advenue à sa sœur et finit pour se faire à entrer dans une mara ( gangs qui prolifèrent en amérique centrale) souffre d'incohérence scénaristiques dans sa première partie ( la moins réussie de l'ensemble).
On peut aussi reprocher au réalisateur de proposer pendant tout son film, un cadrage en gros plans ou en plans américains ( tropisme qu'on rencontre ces dernières années à longueur d'écran ) ce qui montre surtout l'absence d'une grande créativité cinématographique - comme le soulignait justement le cinéaste Jim Jarmusch.
Pourtant on ne peut dénier au cinéaste de réussir à ficeler un opus loin d'être dénué de charme, certes vénéneux.
Grâce à son sens du décor, du choix judicieux du casting et surtout d'avoir en main un sujet très fort, les défauts évoqués plus haut trouvent tout de même leurs contrepoints.
La seconde partie, la plus intéressante, témoigne, avec suspens et sens du rythme d'une région du monde gangrenée par l'insécurité la plus aiguë.
Puerto Barrios ville portuaire poisseuse, cadre du décor, située au fin fond du Guatemala, au bord de la mer Caraïbe, complète avec justesse le propos. Pour en partir, le fameux ange gardien du titre original ne sera pas superflu.
Cinememories
"Entre l’autorité parentale défaillante et celle des hommes cupides, Infiltrée évoque le désir d’émancipation d’une jeunesse prise au piège dans un cycle de violence. Les gangs sont les nouveaux points de chute de pour ces enfants du Guatemala, qui ne peuvent pas toujours sortir du monde de la nuit ou celui de leurs bourreaux. Le courage d’une sœur peut-il suffire à rendre justice à ces âmes égarées ? Justin Lerner nous invite justement à cette réflexion."
"Lerner prend soin de placer son héroïne en contraste avec ses nouveaux camarades, notamment lorsqu’il filme sa stupeur ou sa détermination. On ressent de la bienveillance dans ses yeux, un atout qui peut néanmoins baisser la garde des plus suspicieux. C’est avant tout l’autorité et l’audace de Sarita qu’il s’agit de saluer, car son opposition permanente aux jeux de massacres que l’on établit au préalable rend sa trajectoire plus touchante."
"Infiltrée sait finement gérer son suspense durant une bonne heure avant de s’essouffler dans une succession de banalités. Un drame policier qui manque toutefois de tensions et d’efficacité dans son dernier acte, où la mutinerie semble être la seule alternative pour enfin retrouver sa liberté. Fort heureusement, l’humanité et la force de caractère de l’héroïne nous invitent à la suivre jusqu’au bout de son aventure."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
"Lerner prend soin de placer son héroïne en contraste avec ses nouveaux camarades, notamment lorsqu’il filme sa stupeur ou sa détermination. On ressent de la bienveillance dans ses yeux, un atout qui peut néanmoins baisser la garde des plus suspicieux. C’est avant tout l’autorité et l’audace de Sarita qu’il s’agit de saluer, car son opposition permanente aux jeux de massacres que l’on établit au préalable rend sa trajectoire plus touchante."
"Infiltrée sait finement gérer son suspense durant une bonne heure avant de s’essouffler dans une succession de banalités. Un drame policier qui manque toutefois de tensions et d’efficacité dans son dernier acte, où la mutinerie semble être la seule alternative pour enfin retrouver sa liberté. Fort heureusement, l’humanité et la force de caractère de l’héroïne nous invitent à la suivre jusqu’au bout de son aventure."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
Un film violent et immoral. Le scénario paraît invraisemblable mais dans le doute, on se laisse captiver par cette histoire qui a aussi une force documentaire. On sort un peu groggy à l idée qu il doit y avoir du vrai dans cette fiction déroutante.
Loïck G.
C’est un très bon thriller qui sans révolutionner le genre le pose durablement dans un récit parfaitement conduit. On imagine le réalisateur-scénariste fort bien documenté sur ces petits gangs sans envergure qui rapinent comme ils peuvent, et tuent tout aussi facilement. C’est dans ce marigot que l’héroïne décide de plonger afin d’enquêter sur la disparition de sa sœur. L’histoire peut paraître parfois un brin tirée par les cheveux, mais c’est justement dans un salon de coiffure que Justin Lerner atteint le summum de sa réalisation, dans la courte et folle intensité d’un assassinat programmé. Karen Martínez très convaincante dans la peau de cette vierge vengeresse, module comme il se doit sa silhouette. Ses face à face avec Andrès (Rudy Rodríguez), à la retenue exemplaire, mais toujours sur ses gardes, sont intenses.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Infiltrée dévoile un déroulé passionnant. L'intrigue s'ouvre sur la disparition de Sarita, lançant ainsi les fondations de ses péripéties. Cela l’oblige à commencer une dangereuse infiltration au sein d'un gang. Alors que la résolution de la disparition semble presque reléguée au second plan, c'est la manière dont Sarita s'immisce avec une aisance incroyable dans les rangs du gang qui prend l’ascendant. Son adaptation à cet univers sombre est saisissante, et l'on ne peut s'empêcher d'être fasciné par sa capacité à se fondre dans ce gang hostile.
Nous sommes plongés au cœur d'une réalité impitoyable où la brutalité sévit au sein des gangs guatémaltèques. Le film dévoile l'intimité d'un gang local, dont la violence est tout aussi percutante que celle des organisations plus imposantes. Chaque jour, les membres de ce groupe risquent leur vie autant qu’ils peuvent l’ôter à ceux leurs résistants. À travers des images d'une puissance saisissante, le film réussit à capturer l'essence même de cette condition précaire.
Karen Martínez brille par sa performance impressionnante dans son rôle central. Son interprétation confère à son personnage une force incroyable. En incarnant Sarita, elle donne vie à un symbole vibrant de persévérance. Elle se révèle être bien plus qu'une simple protagoniste avec sa détermination inébranlable de tout sacrifier pour découvrir la vérité sur la disparition de sa sœur.
Lire d'autres critiques ici : https://doisjelevoir.com/
Nous sommes plongés au cœur d'une réalité impitoyable où la brutalité sévit au sein des gangs guatémaltèques. Le film dévoile l'intimité d'un gang local, dont la violence est tout aussi percutante que celle des organisations plus imposantes. Chaque jour, les membres de ce groupe risquent leur vie autant qu’ils peuvent l’ôter à ceux leurs résistants. À travers des images d'une puissance saisissante, le film réussit à capturer l'essence même de cette condition précaire.
Karen Martínez brille par sa performance impressionnante dans son rôle central. Son interprétation confère à son personnage une force incroyable. En incarnant Sarita, elle donne vie à un symbole vibrant de persévérance. Elle se révèle être bien plus qu'une simple protagoniste avec sa détermination inébranlable de tout sacrifier pour découvrir la vérité sur la disparition de sa sœur.
Lire d'autres critiques ici : https://doisjelevoir.com/
Une jeune guatémaltèque s’infiltre dans un gang pour retrouver sa sœur disparue. Pour toucher son but elle devra mettre de côté toute morale. Une descente fiévreuse dans les « barrios » du Guatemala, ses boîtes de nuit, ses petits barons du crime organisé, ses travestis et ses prostituées. Si l’initiation ne manque pas de sel elle est convenue trop languide et même parfois laborieuse.
J'ai trouvé le début long d'ailleurs j'ai failli dormir quand la jeune femme s'infiltre dans le gang c'est plus rythmé d'ailleurs j'ai beaucoup aimé la bande son du film l'actrice joue bien je vous laisse faire votre propre opinion pour ce film.
Venu tout droit du Guatemala, "Infiltrée" (Cadejo Blanco) suit Sarita qui apprend un soir que le nouveau petit ami de sa sœur fait partie d'un dangereux gang. Quand elle disparait après une soirée, elle le suspecte immédiatement et va trouver un moyen d'infiltrer son gang. Prête à tout pour découvrir la vérité, elle se retrouve impliquée dans leurs crimes.
l'actrice Karen Martinez apporte ce mélange entre douceur et force de caractère qui n'est pas sans rappeler des héroïnes de cinéma comme celles incarnées par l'actrice américaine Gena Rowlands.
Le film offre une plongée au coeur des gangs ultra violents d'Amérique du Sud mais réserve une part d'ironie quand il filme ces gamins en caleçon et claquette qui quand il n'exécutent pas froidement un ennemi, jouent tranquillement sur leurs consoles de jeux vidéo.
On a reproché au film quelques invraisemblances mais je suspecte l'euro-centrisme de quelques critiques de cinéma car l'ensemble me paraît diablement concret et convaincant.
Pour ma part j'ai apprécié ce film et adoré son interprète principale.
l'actrice Karen Martinez apporte ce mélange entre douceur et force de caractère qui n'est pas sans rappeler des héroïnes de cinéma comme celles incarnées par l'actrice américaine Gena Rowlands.
Le film offre une plongée au coeur des gangs ultra violents d'Amérique du Sud mais réserve une part d'ironie quand il filme ces gamins en caleçon et claquette qui quand il n'exécutent pas froidement un ennemi, jouent tranquillement sur leurs consoles de jeux vidéo.
On a reproché au film quelques invraisemblances mais je suspecte l'euro-centrisme de quelques critiques de cinéma car l'ensemble me paraît diablement concret et convaincant.
Pour ma part j'ai apprécié ce film et adoré son interprète principale.
Catastrophe totale après un début presque prometteur quoique un peu poussif.
L'action s'enlise ensuite, ponctuée çà et là de meurtres entre bandes rivales en guise de péripéties.
Les acteurs semblent s'ennuyer encore plus que nous !
La bande son musicale est en revanche très chouette et l'aspect docu n'est pas inintéressant même s'il est bien sûr très déprimant.
L'action s'enlise ensuite, ponctuée çà et là de meurtres entre bandes rivales en guise de péripéties.
Les acteurs semblent s'ennuyer encore plus que nous !
La bande son musicale est en revanche très chouette et l'aspect docu n'est pas inintéressant même s'il est bien sûr très déprimant.
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