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moket
568 abonnés
4 395 critiques
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5,0
Publiée le 24 juillet 2020
Tout simplement indispensable ! Une œuvre forte et puissante servie par une BO tout à fait appropriée, une interprétation parfaite et des images de toute beauté qui montrent (paradoxalement) toute l'horreur de la guerre. Dédié à tous les hommes qui ont perdu leur innocence durant cette guerre, un magnifique hommage.
Assez moyen dans l'ensemble et film très sur-côté je trouve !! La réalisation n'est pas non plus exceptionnel surtout lors des batailles que je trouve très brouillonne et manquant de clarté !! Le film est pour ma part sauvé par son excellent casting avec des acteurs très inspirés
Platoon a gagné un oscar, certes, mais pour moi il y a de bien meilleurs films de guerre comme Full metal jacket (sortie la même année) ou Apocalypse now entre autres. Ce platoon est sombre, sans espoir, peut être est ce pour cela que certains le voit comme le meilleur film du genre mais pour ma part je trouve le film inutile et plutôt mal interprété. Alors évidemment qu'il faut voir le héros de ce film comme une représentation de l'Amérique partagée en deux entre ceux qui soutiennent cette folie et ceux qui la condamne. Cette dualité est mise en scène dans l'histoire par la rivalité entre les deux instructeurs du jeune militaire, mais je pense que ce film parle bien plus au public américain qui se sent concerné de par son histoire, plutôt qu'aux européens. Assez ennuyeux avec sa durée de 2h, le film vieillit mal et la voix off moralisatrice du héros finit par devenir insupportable.
La guerre du Vietnam a passionné plus d'un réalisateur. On peut constater que sur cette guerre n'ont été fait ni plus ni loin que 4 immenses chefs-d'œuvre : Voyage au bout de l'enfer, Full metal jackett, Apocalypse nos et Platoon. Le film s'inspire de l'expérience d'Oliver Stone, son réalisateur, qui a fait cette guerre. Et bien Platon est LE film choc sur la guerre du Vietnam, eh oui : encore plus choquant que Full metal jackett et encore plus glauque qu'Apocalypse now, il nous raconte l'histoire d'un soldat volontaire confronté à la guerre, avec d'un côté les soldats qui cèdent à la folie et abusent de leur pouvoir, et de l'autre ceux qui restent lucides et qui constatent la folie autour d'eux. L'Éternel combat entre l'immoral et le moral est donc représenté sous les traits de 2 soldats : le bon, Ellias, et le mauvais, Barnes. On sent à chaque seconde la tension qui s'instaure dans cette jungle vietnamienne, et on constate les traumatismes des soldats. Stone montre tout : drogue, exécutions, viols...( la plupart de ceux qui l'ont vu se souviennent de la scène du village ) et livre un film profondément anti-guerre et antipatriotique. Le trio d'acteurs est énorme : un Charlie Sheen excellent pour le rôle, un Willelm Dafoe rassurant et sympathique et un Tom Béranger flippant. La mise en scène est parfaite, la musique est belle et les eules choses qui ont légèrement vieilli sont les scènes de batailles. Un film choc, puissant et beau. Un chef-d'œuvre, tout simplement.
Excellent film de guerre, qui à le mérite de passer juste après Full Metal Jacket et pourtant nous met une claque aussi forte. Willem Dafoe à son meilleur.
A première vue Platoon de Oliver Stone est un film sur la guerre au Viêt-Nam comme on en a vu plein d’autres (avec le jeune soldat qui en voix off raconte son périple dans cette guerre dans une ambiance lyrique et apocalyptique)… sauf que non. Ici, c’est à peine si on voit des vietnamiens, tant le film est porté sur nos américains. On a l’impression de les voir avancer tout le film à la recherche de… rien. L’unique fois où on voit des vietnamiens c’est une pauvre famille que nos protagonistes torturent. Et ça fait bougrement plaisir de voir un film pour une fois pas profondément manichéen et patriotique, mais qui souligne plutôt l’absurdité totale de la guerre. Nos américains ne se contentent pas de faire la guerre aux Vietnamiens : ils se battent entre eux. Même les plus anciens qui ont vu mille horreurs et qui auraient dû s’assagir trouvent encore à se chamailler, quant à notre héros, c’est un petit nouveau qui s’est engagé volontairement, il voulait faire joujou avec la guerre, parce que l’homme n’aime certainement pas marcher au milieu des serpents mais il adore le conflit. Et ça, Platoon nous le montre, sans s’étaler sur trois heures, bien encadré par son ambiance de tempête en plein milieu du calme (calme avec tension), sa très satisfaisante photographie, de bonnes prestations d’acteurs (Tom Berenger, Willem Dafoe, Charlie Sheen), l’Adagio for Strings à briser le coeur de Samuel Barber (sur la scène de la mort d’Elias elle est déchirante). Bon film de guerre.
Pas un grand souvenir de ce film,mais il ne m'avait pas marqué plus que ca....Aprés je ne suis pas un fan des films de guerres...Donc autant vous faire votre avis vous meme,ce sera mieux.
« Et j’y suis, anonyme, avec des mecs dont tout le monde se fout. »
Dès la première minute, le ton est donné : de toutes jeunes recrues américaines débarquent sur le tarmac d’un aéroport et croisent un convoi de linceuls en plastique emportant les corps de militaires morts au combat.
La seconde scène, lente et moite, nous montre quelque chose de rare au cinéma : les conditions réelles de parcours dans la jungle. Le manque d’eau, les bestioles, un cadavre, la pestilence, la fatigue, mais aussi les vexations dont peuvent être victimes les « bleus ». Sans concessions.
Entre documentaire (Oliver Stone souhaitait relater depuis plus de 10 ans sa propre expérience d’engagé volontaire) et parcours initiatique, le film nous expose à une réalité crue ou même de l’inhumanité transpire encore l’humanité, dans tout ce qu’elle a de plus sordide, de plus extrême aux frontières de l’absurde.
Si la réalisation est assez académique, la narration transpose très bien le climat déstructuré des situations vécues et l’ensemble est porté par un casting parfait (sans doute les plus beaux rôles de Willem Dafoe et Tom Berenger). Les scènes se succèdent pour offrir une fresque assez complète de ce que peut être une guerre totale, des escarmouches aux tranchées.
Moins littéraire, moins esthétisant que l’indépassable Apocalypse Now (dont le héros était interprété par Martin Sheen, le père de Charlie), Platoon nous immerge dans une réalité qui dépasse, ici comme là, la seule guerre du Vietnam. Apocalypse d’un côté, enfer de l’autre.
Oliver Stone filme la guerre du Vietnam avec une virtuosité enragée, basée sur son propre vécu dans ce conflit. Dans ce récit de sueur et de sang, il livre un témoignage aigu, douloureux et d'un réalisme sans fard, qui exorcise le cauchemar de l'Amérique ; c'est la guerre dans toute son horreur, sans concessions, avec la trouille et la lâcheté, la boue et la saleté, la peur et la cruauté, qui servent de fond à l'affrontement moral et physique des 2 sergents Barnes et Elias. On ne peut oublier de si tôt le personnage de Tom Berenger complètement habité par sa folie destructrice. Un film percutant, couronné par 4 Oscars, dont on ne ressort pas intact.
J'ai beau persévérer avec ce "Platoon" (3ème tentative quand-même) je n'arrive décidemment pas à accrocher. Je trouve qu'il ne se dégage rien de singulier dans ce film et j'ai du mal à y percevoir une patte particulière, un angle scénaristique précis, ou même un quelconque message un tant soit peu novateur qui me ferait dire "Ah ouais, Stone apporte bien sa pierre à l'édifice" au niveau des films sur la Guerre au sens large. Ok, la concurrence est plus que rude dans le domaine (on pense aux chef-d'oeuvres "Apocalypse Now", "Full Metal Jacket" ou encore à "La ligne rouge" et "Il faut sauver le soldat Ryan") mais moi quand un film est retenu comme culte en grande partie pour son casting j'avoue que ça me gêne un peu. J'en attendais tellement plus franchement. Là j'aime beaucoup le personnage principal joué par Charlie Sheen, qui semble avoir un itinéraire psychologique pas inintéressant, mais sinon l'ensemble m'apparait trop peu original et vraiment trop stéréotypé à mon goût, notamment dans la caractérisation des soldats et leurs rapports aux autres. Dans le schéma narratif et dans le déroulement de la mise en scène tout est déjà-vu et attendu. On retrouve sans cesse les mêmes thématiques. Et c'est notamment cette absence de surprise qui ennuie. Il y avait pourtant de l'idée dans l'espèce de trip initiatique dans la hutte avec la fumette de substance et la BO qui va bien (même si ce n'était pas complétement nouveau encore une fois) mais là scène en question reste assez expéditive et pas assez mise en valeur pour qu'on ait le temps de bien s'y immerger. Toute tension est systématiquement désamorcée. On est ici à mille lieux de la profondeur et de la puissance des ténors du genre, qui eux marquent le spectateur durablement émotionnellement. A l'habitude j'apprécie aussi bien le procédé de la narration en voix-off désabusée pour donner du relief aux enjeux et apporté des précisions contextuelles mais voilà quoi, on a déjà pas mal soupé de ça. Je vais peut-être paraître sévère en disant ça, mais ce film tu lui enlève sa grosse distribution et il devient assez mineur.
"Platoon" fait partie des mailleurs films de guerres . Oliver Stone montre l'atrocité de la guerre du Vietnam, avec brio. La fin du film est vraiment excellente et parfaitement maîtrisé, avec un casting de première classe. Culte !
Visionner Platoon, film sur une partie de la guerre du Vietman, permet de se rendre compte que le film possède toujours actuellement des qualités. Sa distribution et sa progression dramatique en sont des exemples. La distribution est la grande qualité du film, avec une brochette de personnages secondaires (il n'y a pas de personnage principal, même si nous suivons les évènements avec Charlie Sheen, son personnage est un concept de scénariste) et donc d'acteurs. La où le film laisse légèrement dubitatif est sur la partie dramatique justement: l'ennemi n'est pas le communisme. L'ennemi est à l'intérieur du groupe puisque le film structure beaucoup sa progression autour de l'affrontement entre le groupe de Tom Berenger et le groupe de Willem Dafoe. Qui sont d'ailleurs tous les deux très bons. Nous sommes capables, d'appréhender et comprendre cette rivalité, spoiler: mais la mener jusqu'au bout au point qu'ils s'entretuent parait peu vraisemblable.
Le film est fort pour peindre l'oisiveté, le besoin de partir ailleurs des soldats, avec l'usage des drogues multiples qu'ils prennent en permanence, qui les aident à tenir. Et en fin de compte le film montre bien à travers son climat et ses différents personnages les éléments constitutifs de ce conflit: l'attente, la difficulté à identifier l'ennemi, la difficulté du terrain avec sa jungle, ses rizières, ses sous-terrains, et au total l'absurdité de l'ensemble.