Mon compte
    L'Homme au bras d'or
    Note moyenne
    3,9
    283 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Homme au bras d'or ?

    37 critiques spectateurs

    5
    9 critiques
    4
    16 critiques
    3
    9 critiques
    2
    3 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    cylon86
    cylon86

    2 517 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2013
    Premier film hollywoodien qui aborde directement le problème de la drogue (même si, censure oblige, le mot ne sera jamais prononcé), "L'Homme au bras d'or" a beau être loin d'être le meilleur film de Preminger, il est tout de même important et intéressant, le réalisateur osant (comme pas mal de fois d'ailleurs) parler de sujets tabous et nous les exposer à l'aide d'une histoire qui tient la route et d'une mise en scène solide. Même si le scénario comporte quelques faiblesses et quelques moments que l'on voit venir, il montre très bien la descente aux enfers d'un ancien drogué qui replonge, poussé par les gens qui l'entourent à ne pas changer ses habitudes. Dans le rôle principal, Frank Sinatra est d'ailleurs superbe, dévoilant une facette qu'on ne lui soupçonnait pas (le désespoir lui va si bien). Et la partition musicale d'Elmer Bernstein correspond parfaitement à l'ambiance qui règne sur le film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 mai 2013
    On a vu mieux chez Preminger que ce film centré sur l'univers de la drogue et du jeu, où trop d'intrigues s'entremêlent pour que l'ensemble ne captive vraiment.

    Il y a ce musicien raté, joué par Sinatra, obligé de s'abstenir de sommeil pour le compte de loubards plongé dans la triche du poker. Il y a cette intrigante, jouée par Kim Novak, qui tourne autour de lui, se trouve ici et là au fil de l'histoire, sans jamais être assez présente. Il y a cette épouse, jouée par Eleanor Parker (excellente, pour le coup !), frustrée dans l'attente, coincée dans une chaise roulante et spoiler: qui finit par trahir le secret de son non-handicap pour se jeter du haut d'un balcon, dans une dernière bravade.


    Certes, on peut reconnaître au film d'avoir bravé l'inflexible Code Hays (il est sorti en 1955, le code fut abrogé en 1966) en traîtant du délicat thème de l'addiction, montrant pour la première fois avec autant de crudité la torture des junkies prvés de leurs doses, enfermés dans les sous-sols des commissariats, et leur difficile sevrage. Mais il manque un petit quelque chose qui lui aurait donné une force. Une profondeur peut-être.

    Un film intéressant, mais trop brouillon, malgré la performance réussie de ses acteurs. 2,5/5, la moyenne.
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2013
    Loin d'être un sans faute, le film de Preminger a le mérite de s'attaquer à un sujet délicat, surtout à l'époque. Les interprétations sont sans faille, la musique parfaitement calibrée qui accentue cette atmosphère de malfrats. Le point noir vient du scénario aux virages trop faciles, à la lisibilité aisée par le spectateur. Un bon film tiré de l'excellent bouquin de Nelson Algren.
    Plume231
    Plume231

    3 893 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 novembre 2011
    Une belle déception !!! D'accord il faut reconnaître le courage d'Otto Preminger d'avoir défier la censure pour imposer le premier film hollywoodien qui parle de toxicomanie mais reste que le résultat n'est pas à la hauteur de l'ambition de son sujet. Les personnages stéréotypés, les décors visiblement de studio et surtout les ressorts dramatiques très lourds en font au final une oeuvre péniblement sage. On peut sauver une BO jazzy, le jeu des comédiens même s'il n'arrive pas être transcendant et quelques mouvements de caméra à la grue. Il est difficile de ne pas faire la comparaison, en total défaveur pour "L'Homme au bras d'or", avec "Le Poison" de Billy Wilder, premier film hollywoodien à évoquer le fléau de l'alcoolisme, où le réalisateur avait réussi à éviter tous les pièges dans lesquels Preminger est tombé donnant ainsi une oeuvre réaliste, dure et bouleversante. C'est dommage qu'avec le sujet de la drogue, Otto Preminger n'ait pas réussi une oeuvre qui s'approche, ne serait-ce qu'un peu, de la qualité du Wilder. A voir beaucoup plus pour son importance historique que pour ses (rares !!!) qualités cinématographiques.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 735 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2011
    Dans un climat noir particulièrement prenant, "The Man With the Golden Arm" marque une date importante du cinèma amèricain! Ce film superbe d'Otto Preminger raconte l'histoire d'un batteur de jazz, mariè à une femme paralysèe (Eleanor Parker, dans une composition extrêmement ambiguë), mais qui est en fait une simulatrice! L'homme est amoureux d'une entraîneuse (le rôle est remarquablement tenu par Kim Novak) et il est soupçonnè d'un crime qui a ètè en fait commis par sa femme. "The Man With the Golden Arm" est certainement l'une des plus grandes rèussites de Preminger, mais c'est aussi (et surtout) la meilleure crèation de Frank Sinatra, èpoustouflant de bout en bout dans le personnage complexe d'un homme ravagè par la drogue, l'angoisse, mais aussi par un amour impossible! Les sèquences de jazz sont parfaitement intègrèes à la partition classique ècrite par Elmer Bernstein, l'un des meilleurs spècialistes de la musique de film, qui suivent pas à pas les actes de Frankie Machine! Un chef d'oeuvre absolu qui rencontra un très large succès aux Etats-Unis, sans doute à cause de la qualitè de la mise en scène, mais aussi du fait de la qualitè de jeu exceptionnel de tous les comèdiens, en particulier Sinatra dans le personnage inoubliable de l'intoxiquè...
    ElAurens
    ElAurens

    80 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2011
    Un film qui possède certaines qualités comme Kim Novak, meilleure interprète du film, ainsi que The Voice, assez bien dirigé, un bon scénario, mais il y a également des points négatifs. Au point de vue positif, L'homme au bras d'or marque les débuts du grandissime Elmer Bernstein, qui obtiendra directement sa première nomination aux Oscars grâce au thème principal jazzy mémorable. Ce film est aussi le premier à parler de la drogue si ouvertement, mais il est clair qu'aujourd'hui sur le même sujet il y a beaucoup mieux, j'adore Requiem for a dream et je ne pense pas qu'un film sera supérieur à celui-ci avant longtemps. (Spoilers) D'ailleurs entre les deux films, la plus grande différence c'est la fin, l'un est terriblement pessimiste, l'autre extrêmement positif avec un happy-end joyeux, mais vraiment pas réaliste, le gros point négatif du film, j'aime bien les fins heureuses, mais pas ici. Frank Sinatra tombe amoureux de la superbe Kim Novak (il y a de quoi) et ne touchera plus à la drogue grâce à une petite nuit de sevrage, c'est beau le cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 décembre 2010
    Film étincelant où Frank Sinatra, Kim Novak et Eleanor Parker rivalisent de talent.
    Leur histoire croisée vous poursuivra longtemps aprés
    David R
    David R

    46 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2010
    Très bon film qui a osé pour la première fois parler de la dépendance à la drogue, Sinatra est admirable, torturé entre le désir de ne pas replonger et l'attirance fatale à ses seringues. Très bon film de Preminger.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    47 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2016
    Si l'on a pu aisément qualifier ce film d'audacieux a l'époque de sa sortie ,force est de constater que 50 ans plus tard celui ci n'a plus le même impacte vue l'évolution de nos sociétés.En 1955 ,pour construire une oeuvre ayant pour "héros" un junkie en pleine reconversion ,il fallait vraiment oser se frotter a la censure ,ce que n'hésitèrent pas a faire Preminger et les responsables de United Artist.La 1ere heure qui voit Frankie revenir chez lui puis lentement replonger vers ses vieux démons est la plus réussie , la suite s'avérant nettement moins rythmé avant d'aboutir sur un final prévisible ,je passerais aussi rapidement sur la désintoxication express et du coup très naïve du héros.Un crédible Sinatra entouré des ravissantes Novak et Parker forment un superbe triangle amoureux rehaussé par des seconds roles composés de vraies "gueules de cinoches" renforçant la noirceur de ce drame également souligné par la magnifique BO Jazzy du "maestro" j'ai nommé Monsieur Bernstein.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 juillet 2010
    Même si ce n'est pas le Preminger que je préfère, ça reste tout de même un excellent film traitant des ravages de l'héroine; notamment la musique qui colle parfaitement au temperament de Frankie, les personnages prennent réelement vie, la photo est superbe.
    Et puis Kim Novak et Frank Sinatra dans un film, c'est déjà beaucoup.
    Lenalee23
    Lenalee23

    37 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2010
    C'est fou qu'un film de cet époque soit plus renseigné scientifiquement qu'un requiem for a dream de nos jours. Réference à la taille des pupilles aprés consommation d'héroine (la prise d'heroîne améne des pupille en tête d'épingle). C'est un très bon film mais difficile à voir pour ceux ayant déjà eu le même problème avec la came. Le concept des deux femmes, rapelle les dessins animés ou le personnage avait un ange sur une épaule et un démon sur l'autre qui l'influencait. Ici ce concept est aussi couplé par le symbole de "la" personne qui cherche toujours à vous faire replonger. En fin de compte ce film a tout pour être un film culte exception faite des anciens usagers qui y verront avec honte leur propres faiblesses.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 décembre 2009
    Film noir impeccable, les scènes entre le héros et sa femme sont tellement réussis qu'elles en deviennent crispantes, on aurait presque besoin d'un fix nous aussi.
    TCovert
    TCovert

    79 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2011
    Un excellent film de Preminger !! Sinatra nous prouve qu'il est aussi bon chanteur qu'acteur avec cette performance. Le film traite courageusement le thème de l'addiction aux drogues fortes et tout ce que cela entraîne lorsqu'on veut s'arrêter : tentation, nervosité, violence,... Si le personnage de Frankie est au centre les deux femmes qui gravite autour le sont tout autant. L'une est une femme possessive, égoïste dans l'amour et menteuse. L'autre est aimante, dévoué et triste spectatrice de l'histoire. Ce trio de personnages ainsi que tout les seconds rôles, les péripéties, la réalisation : tout est finement orchestré pour donner au final un film vraiment réussit !
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2009
    Une brusque rafale musicale, orchestrée par Elmer Bernstein, accompagne le générique fait de lignes brutales en scansion. «The man with the golden arm» (USA, 1955) d’Otto Preminger affiche dès ses premiers instants la nature de son rythme : un jazz endiablé, à l’aune du free jazz le plus débridé. Frankie Machine sort d’une cure de désintoxication et rejoint sa ville natale où il est donneur de cartes pour un mafieux de pacotille. Il y retrouve son fidèle ami, sa femme handicapée et son ancienne maîtresse. Dans cette ville médiocre, semblable aux Sodome de Tennessee Williams, toutes les tentations accablent Frank et le rapprochent de la came. Reconnu comme le premier film hollywoodien traitant de la drogue, «The man with the golden arm» atteste, s’il est encore nécessaire, que Preminger est un des cinéastes les plus audacieux d’Hollywood. Sa réalisation est à la mesure de sa bravoure. Les longues traversées de la caméra à travers l’espace qui décrivent, de leur circularité, le cloisonnement de la ville donnent à la mise en scène, en plus de son aspect virtuose, une apparence maîtrisée. Cette maîtrise résulte de l’accord de l’image (et sa mobilité frénétique) avec la musique (et ses variations rythmiques). Preminger, en plus de diriger Frank Sinatra avec brio (il paraît beaucoup plus vivant que dans «From here to eternity»), explore par le biais de sa mise en scène la sensation du manque. Son choix d’accomplir une mise en scène fougueuse n’est pas une lubie de mise en scène mais correspond à la volonté de retranscrire, par les moyens les plus cinématographiques qui soient (accointances de l’image et du son), le trouble de la privation. Preminger ne fait rien d’autre que de calquer, dans un geste hallucinatoire, la réalité du film sur celle de son personnage. Par là Preminger entre en empathie avec le drogué, il lui accorde sa compassion jusqu’à lui donner la mesure de la mise en scène. La rafale du film ne passe pas, même encore les lumières de la salle rallumées.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mars 2009
    un film marquant, inoubliable qui montre sinatra était peut-être un type très louche, mais aussi un acteur génial que le chanteur a un peu éclipsé
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top