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    L'Immensita
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    3,3
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    118 critiques spectateurs

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    Joce2012
    Joce2012

    208 abonnés 592 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    Très bon film qui met bien dans l’ambiance et nous transmet le mal être de cette famille pour plusieurs causes par la très bonne interprétation de tous les acteurs !
    Nisrine A
    Nisrine A

    31 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 janvier 2023
    Film beau esthétiquement mais assez creux sur le déroulement des événements ! On ne peut pas être insensible à la souffrance des 2 personnages principaux (la mère, malmenée par un mari violent et volage et la fille coincée dans un corps qui n'est pas le sien) mais ça n'empêche pas l'ennui ! Dommage car Penelope Cruz qui parle italien dans un film, c'est généralement bon signe :) N'hésitez pas à découvrir "Non ti muovere" (2006) de Sergio Castellito, une merveille ! Et Penelope y tient pour moi un des rôles les plus bouleversants de sa carrière !
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2023
    On constate que si l'ado a effectivement des conflits intérieurs et se questionne sur son "genre sexuel" le film traite des autres personnages, de la famille au sens le plus large dont évidemment la maman/Cruz. On est plutôt bluffé par l'écriture de Emanuele Crialese qui réussit à entremêler plusieurs thématiques de façon intelligente et subtile même si sur certains points cela oblige à seulement effleurer le sujet. Par contre le plus décevant est que le réalisateur insiste assez sur le mal être de l'adolescente pour au final délaisser le sujet en dernière partie. Par là même on peut se poser la question de la crédibilité quant à son mensonge, faire croire qu'on est un garçon à une autre fille quand on a 15 ans est maladroit. La performance de Penelope Cruz est juste sublimissime et fabuleuse c'est assurément un de ses meilleurs rôles, tandis que la jeune Luana Giuliani s'impose comme une jolie révélation. Outre les acteurs, le réalisateur fait montre d'une jolie fantaisie avec des séquences en Noir et Blanc qui impose les songes de l'ado dans des instants aussi grâcieux que drôles. La fin laisse un petit goût amer d'inachevé surtout concernant surtout la jeune fille, c'est dommage car on frôle le grand, très grand film.
    Site : Selenie.fr
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    101 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2023
    Franchement, je n'ai pas compris l'objet de ce film, mais c'est beau, très beau.
    Félicitations au casting, qui a su dénicher des enfants vraiment doués. En particulier, la fillette, d'un naturel frappant.

    Film fumeur
    Denis Chatelain63
    Denis Chatelain63

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    Un bon film, un beau film, porté par la grâce de Peneloppe Cruz. On reste pourtant sur sa faim, dans l'attente qu'il "se passe quelque chose". A éviter si votre moral n'est pas au beau fixe.
    Beangath
    Beangath

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 janvier 2023
    Une cohérence esthétique remarquable, qui plonge dans une sublime Rome des années 70. Des personnages dont les problématiques propres s’entrechoquent et peinent à trouver leur place dans l’immensité.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2023
    Si la Guerre Froide et le mur de Berlin installaient l’Italie des années 70 entre deux feux, la nation devait également gérer les crises qui se propageaient sur son territoire, qui a perdu toute innocence et toute l’illusion de sa jeunesse. C’est donc dans ce contexte, plein de tensions, qu’Emanuele Crialese (Once We Were Strangers, Respiro, Golden Door, Terraferma) aborde son cinquième long-métrage, sorte de reconstitutions de souvenirs, au lieu d’un récit qui se laisse guider par une trajectoire plus convenue. On y retrouve autant de limites que de force au sommet de cette forteresse de solitude. La famille italienne idéalisée encaisse mal les coups qu’elle se donne, quand bien même on y décortique tous les archétypes possibles.

    Rendre ce récit accessible, universel et surtout personnel semble tenir à cœur au cinéaste, qui vient alors ponctuer son œuvre de projections fantasmées, où les personnages se libèrent soudainement de leurs contraintes, allant même jusqu’à traverser leur téléviseur pour se mettre en scène. Crialese ne manque pas d’idées à ce sujet, mais le procédé s’avère assez répétitif dans la seconde moitié du film. C’est donc en amont de toutes les implosions simultanées que l’on se met au diapason, la tête tournée vers des astres du ciel, un corps religieux ou encore une mère en défaut de maturité. C’est ainsi que nous découvrons Adri (Luana Giuliani), un garçon manqué, qui devra faire face à la féminité qu’on lui impose au foyer, en opposition avec son avatar masculin une fois un champ de roseaux franchi. En bravant l’interdit, dès les premières séquences, on comprendra instantanément que la réflexion est loin d’être identitaire pour le cinéaste. Ce dernier multiplie les allers-retours des enfants afin qu’on les observe en train d’essayer et de comprendre les enjeux que les adultes préfèrent garder sur leur terrain de jeu sentimental.

    Il existe un père (Vincenzo Amato) que l'on n'embrasse pas ou que l'on ne reconnaît pas comme tel et la réaction est identique du côté de son enfant, révolté par le rejet de cette paternité ou de son genre. Chacun dans ce récit souhaite qu'on l'estime à sa juste valeur en tant qu'homme de la maison ou en tant que belle femme. Cependant, ce constat met le doigt sur toute l’artificialité de la requête. Les familles ont un ego à défendre et entrent inconsciemment en compétition avec ses voisins directs, que l’on identifie au préalable par la classe sociale et financière. Le quartier mute peu à peu sans que l’on ne voit les véritables conséquences des inégalités. On aura beau incendier un appartement par mégarde, cela n’est pas irréversible, tandis que rien ne peut sauver les habitudes nomades d’un peuple qui cherche encore une raison d’exister en société. Adri et sa fratrie sont confrontés à cette réalité, ils en sont conscience et ne prennent donc aucun détour pour faire savoir leur mécontentement.

    Il faut alors reconnaître un certain charme à « L’Immensità », dont on cherche à deviner les contours, à tâtons, telle une partie de colin-maillard. Un regard simple et désenchanté trahit cette oasis que chaque protagoniste cherche en vain à entretenir, mais au bout de compte, le peu d’affection suffit à maintenir la flamme d’une famille éveillée. Celle balade convainc sans peine dans sa trajectoire mémorielle, là où le sensationnel peut passer à la trappe. Mais il est important de constater la présence d’une Penélope Cruz, qui brille autant dans sa langue maternelle, en anglais ou encore en italien. La féminité et le machisme sont tous deux soumis aux mêmes joutes, à l’image de tous les masques que l’on se sent obligé de porter, par convention sociale ou par crainte de ne pas appartenir à un tout. Sa démonstration constitue alors la plus grande réussite des différentes chroniques rencontrées.
    Demiroums
    Demiroums

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2023
    Le film nous touche en plein cœur, Pénélope Cruz plus éblouissante que jamais crève l’écran du début à la fin, Luana Giuliani interprète elle aussi a merveille son personnage d’adolescente qui doit tenir sur ses sveltes épaules le fardeau d’être différente des filles de son âge.
    La musique et la photo du film forment un mariage idéal contrairement à celui compté dans celui-ci, on passe du rire aux larmes d’une scène a l’autre dans cette Italie des années 70 parfaitement retranscrite.
    vidalger
    vidalger

    325 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2023
    On a constamment envie de prendre Penelope Cruz - interprétation exceptionnelle ! - dans ses bras pour la consoler de ses malheurs conjugaux ou pour la joie de vivre qu'elle sait parfois communiquer dans son rôle de mère d'une famille dysfonctionnelle. Entre un mari volage et l'ennui des relations hypocrites ou superficielles lors des fêtes familiales élargies, cette épouse délaissée se réfugie dans son rôle de mère de trois jeunes enfants dont une ado qui ne sent pas très bien dans sa peau de jeune fille, ce que sa mère semble être la seule à comprendre et à accepter.
    Explorant le point de vue des enfants, le réalisateur marque sa sympathie pour les gens différents, pour les "gentils" face au conformisme, à la méchanceté ou au cynisme des adultes.
    Belle reconstitution des années 70. Habiles métaphores (l'exploration du souterrain ou le franchissement du mur de roseaux notamment) qui donnent une touche de poésie à un film qui n'est pas toujours léger.
    Jylg
    Jylg

    45 abonnés 377 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2023
    Oui, pour l'ode à la beauté de Pénélope Cruz. Pour l'histoire, pas grand chose dans des décors magnifiques des années 70 .
    Ufuk K
    Ufuk K

    522 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2023
    "L'immensità" en compétition l'an dernier à la Mostra de Venise est un drame italien intéressant. En effet même si ce n'est clairement pas le film du siècle, j'ai trouvé que l'histoire aborde des thématiques intéressantes comme les violences conjugales, la dépression, la transsexualité et l'homosexualité au féminin à travers le regard d'une jeune adolescente avec une Pénélope Cruz tout en nuance dans son rôle de femme bafouillée et la révélation du film la jeune Luana Giuliani.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2022
    L'éternelle beauté de Pénélope Cruz est au rendez-vous dans cette chronique familiale au coeur "gros comme ça". "L'immensita" est l'histoire d'un enfant en quête d'identité sexuelle, de ses frères et soeurs qui l'aiment malgré les petits conflits, de son père qui ne le comprend pas et surtout de sa mère qui le soutient malgré les pressions et violences qu'elle subit. Une oeuvre sensible qui nous frôle comme une rosée du matin.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2022
    Si Emanuele Crialese a mis autant de temps pour écrire et tourner L’immensità (Terraferma, son avant-dernier long-métrage, datait de 2011), c'est sans doute parce que le film témoigne de puissantes résonances autobiographiques le concernant. Situé dans les années 70, au cœur de nouveaux quartiers romains, le récit se distingue par son atmosphère davantage que pour de véritables événements dramatiques. Il n'en est pas moins riche de nombreux thèmes (recherche d'identité adolescente, amour maternel, violence conjugale, dépression ...) non pas traités de manière lourde mais avec une réelle subtilité, en les entremêlant, à travers le regard d'une jeune fille qui se sent garçon. Le climat pesant qui règne au quotidien dans cette famille bourgeoise italienne typique de son époque est en effet rehaussé par le choix de couleurs vives, avec une mise en scène pleine de grâce et des intermèdes musicaux délicieux et gorgés de fantaisie (se souvenir que Rumore de Raffaella Carrà est une tuerie). Les deux personnages principaux (fille et mère) sont magnifiquement écrits et sublimement interprétés par Luana Giuliani (touchante) et Penélope Cruz (éblouissante, y compris dans les scènes de danse et de transe). Le rôle de cette dernière, d'ailleurs, de par sa densité et dans sa fragilité bouleversante, rappelle une autre mère inoubliable, celle qui était au cœur du merveilleux Fais de beaux rêves de Marco Bellocchio.
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