De Emanuele Crialese (2023). Une très belle performance d'actrice avec une mention spéciale à la jeune Luana Giuliani et à Penélope Cruz. Le film dépeint l'ambiance et ce que les familles italiennes pouvaient vivre dans les années 1970. En ce sens , le film est un juste reflet de cette époque que ce soit au niveau des coutumes, des traditions et surtout aussi du patriarcat qui longtemps a été (voire est encore) l'ADN de l'Italie . La force du film est de traiter de nombreux sujets sociaux comme l'émancipation, le droit à la différence, le patriarcat et même les violences conjugales . Mais de les traiter avec certes une certaine gravité parfois mais aussi avec légèreté voire même des moments de grâce . Servi par une musique entrainantes et des scènes de shows qui donnent au delà de la difficulté sous entendue des moments d'évasion . Très bien interprété . Avec aussi Vincenzo Amato campant à merveille un mari macho un peu dépassé .
Dans ce film, il y a plusieurs sujets importants qui sont abordés : la dépression, l’adultère , l’identité de genre, les premiers amours, l’enfance, la vie de famille… Le bémol, c’est qu’en 1 heure 30, il est un peu trop compliqué de traiter autant de choses et finalement l’histoire finit en queue de poisson. C’est dommage, car les acteurs sont remarquables, surtout Penélope Cruz, qui est magnifique, mais aussi Luana Giuliani, qui nous fait sentir son mal être avec une belle intensité. Cette jeune actrice a un regard assez sublime. Finalement, on ne sait pas vers quoi toutes les problématiques de la famille vont aboutir. Quel genre choisira Adri ? Ses parents, ses amis, ses relations vont-ils l’accepter ? Que vont devenir les relations extra-conjugales du mari, surtout celle avec sa secrétaire ? Comment cela va-t-il impacter la famille ? Adri et Sara vont-elles se retrouver et quelle sera leur relation ? Les questions sont multiples et cette absence de finalité est trop importante pour que le spectateur puisse construire sa fin. Ce que j’ai particulièrement aimé, ce sont certaines scènes de danse et de chant, sublimées par un éclairage vraiment incroyable. La scène d’ouverture sur la mise de la table donne le ton sur le caractère de cette mère en dérive, qui ne sait comment affronter les soucis de la vie adulte et aimerait bien avoir l’âge de ses enfants. Et des scènes comme celle de la fin de l’année scolaire où les blouses des élèves s’envolent ou celle de la traversée du champ sont incroyablement belles. Malgré le méli-mélo des sujets, je le conseille, pour la beauté de ses images et pour son rythme entre espoir et désespoir.
Je ne connaissais pas le cinéma d’Emmanuelle Crialese. J’ai juste été attiré par le thème ( en gros, une famille italienne disfonctionnelle - un must dans le cinéma italien-)et son interprète Pénélope Cruz qui, bien qu’espagnole, m’a toujours semblé être la réincarnation de Sophia Loren dont on ne dira jamais assez la splendeur. Et puis cette impression d’étrangeté à la lecture du thème du film : la relation d’une mère de famille avec sa fille qui vit mal son genre, sujet très contemporain ici plongé dans les années 70. Alors est ce que ce curieux attelage fonctionne ? Eh bien oui, absolument. Car c’est avant toute chose un voyage dans l’imaginaire d’une femme enfant, qui ne trouve son bonheur que dans la fuite, dans l’évasion vers l’univers de ses propres enfants. Cela donne des scènes tres belles : colorées, magiques, impeccablement chorégraphiees ( par Blanca Li), aériennes. Cela trouble le spectateur car on ne sait pas trop quel le point de vue de l’auteur, qui nous raconte cette l’histoire ( la mère, sa fille?). Certains critiques ont parlé d’une mise en scène encombrée de sucre et de violonades, mais non, c’est juste l’illustration d’une évasion vers un univers meilleur, celui de la RAI des grandes années, celui du festival de San Remo, c’est le rêve passager de devenir Adriano Celentano ou Patty Pravo Bref un grand coup de nostalgie magnifiquement raconté et filmé. C’est un beau film, inventif, sincère, émouvant, porte par un casting magnifique et une actrice en état de grâce.
L'Immensita nous plonge dans l'Italie des années 1970 au sein d'une famille complexe. Le film se concentre sur un.e adolescent.e transgenre et ses questionnements avant d'élargir le champ au père, à la fratrie, à la famille élargie mais surtout à la mère. Les deux personnages principales sont touchantes, toutes deux inadaptées au monde dans lequel elles sont plongées, solidaires, jouées par des actrices très crédibles. Certaines scènes surprennent par leur originalité.
mais qu’est-ce que c’est mauvais ! au-delà du fait que c’est mal écrit et mal filmé, le film ne raconte strictement rien, ne va nulle part, ne dit rien au sein de ce désastre, pénelope cruz fait ce qu’elle peut, mais ne peut rien sauver tant elle est filmée comme dans une pub un film à fuir, assurément
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce drame franco-italien porté par Pénélope Cruz en tête d'affiche. Nous sommes dans l'Italie des années 1970, nous allons suivre une famille et ses 3 enfants pendant quelques mois. Le réalisateur promène sa caméra de façon alternative sur 2 personnages centraux, abordant au passage 2 thèmes bien distincts. Tout d'abord la mère (Pénélope Cruz donc) : femme peu épanouie pétillant de 1000 feux en secret, écrasée par les conventions sociales de l'époque (le mari travaille et domine, l'épouse reste à la maison, élève les enfants et se tait). La libération féminine et l'égalité des sexes n'est pas pour tout de suite... Ensuite la fille aînée : mal dans sa peau, elle est née fille mais aimerait être garçon. L'époque ne se prête pas vraiment à ce genre de problème identitaire. Au final, rien ne bouge, rien ne change, rien ne ressort de ces situations. Je me suis totalement ennuyé devant ce portrait d'une vie conjugale malheureusement typique de ces années là : comme quoi, non, ce n'était pas forcément mieux avant !! Très peu d'accroche émotionnelle pour ma part : je laisse ce type de long-métrage aux puristes, aux esthètes et autres cinéphiles soi-disant éclairés. Assez barbant et sans réel intérêt. Site CINEMADOURG.free.fr
Une belle atmosphère, de beaux décors et des thèmes intéressants ne font pas forcément un bon film. Et c’est le cas de l’immensita qui a oublié que pour faire un film sur la famille, les enfants doivent être impeccables, ce qui n’est malheureusement pas le cas des deux plus jeunes et ce qui l’alourdît considérablement l’ambiance du film. Si l’on rajoute des dialogues très souvent poussifs, des scènes de repas très gênantes d’ennui et de pauvreté de dialogue, des métaphores grossières (les roseaux, le souterrain) et une Penelope Cruz trop belle pour être crédible ( eh oui eh oui il va y avoir des grincements de dents mais elle ne sert pas du tout le propos ) le résultat est un film décevant. Dommage.
on dirait du Amodovar sans le talent. Les 2 personnages principaux manquent de développement. Le réalisateur s'attache trop à l'esthétique et manque le coche.
On assiste à une tranche de vie d'une famille en Italie. Une famille dysfonctionnante comme tant d'autres. A ceci près que dans les années 70, il était potentiellement plus difficile pour une femme de divorcer et d'être indépendante.
Je me demande quel procédé est utilisé pour rajeunir Penelope Cruz parce qu'elle fait 20 ans de moins, c'est très intriguant, sa peau est super lisse, pas une ridule ni une tâche, le cheveu méga brillant etc. Tout est si parfait, du maquillage à la méche de cheveux. Tout est encore plus parfait que son physique à ses débuts. Le réalisateur à vraiment chercher à la sublimer, peut être pour faire ressortir l'admiration et l'amour qu'a son plus grand enfant pour sa mère... Mais c'est excessif au final.
Bref c'était vraiment pas génial, j'ai eu envie de partir de la salle mais j'ai tenu bon.
Par contre spoiler: l'un des fils qui fait ses besoins dans un coin de l'appartement lol ... Incompréhensible, quelle drôle d'idée, et on en vient à ressentir du dégoût pour cet enfant.
Vraiment le pire rôle, on ne comprends pas non plus le propos.
Ne Sachant pas que le realisateur etait lui-meme transgenre, j'en etais à me dire que le film tentait de donner des explications sur la genese du phenomene transgenre. Le film met en scene une famille dite "classique" dont la fille aînée fait tout pour être prise pour un garçon. Mais on comprend rapidement que dans le couple parental, tout ne va pas pour le mieux. Aux dire du Mari, sa femme serait juste une belle "conne", juste un objet de consommation sexuelle, donc des relations conflictuelles qui donne à ce huis clos familial une atmosphere étouffante. Même s'il y a parfois des longueurs, le film est bien interprété et mérite d'etre vu. Le drame de Cette époque, c,'est que beaucoup de femmes n'avaient pas de métier et donc aucun échapatoire
La grande Mme. Cruz aura encore prouvé l'immensité de son talent mais ça se suffit pas complètement à me convaincre. Certains passages sont flous, mais cela reste un beau film, assez noir, à éviter si on a déjà envie d'en finir
Très bon film de Emanuele Crialese (né en 1965). Du très bon cinéma italien comme il fait plaisir d'en voir à l'écran.
L'immensità raconte l'histoire d'une famille en crise à Rome dans les années 70. Pourquoi ce choix ? Je ne sais pas. Pour y débattre de thématiques contemporaines, violences domestiques? Trouble dans le genre ? Peut être... Mais le cadre est parfaitement rendu, la photographie et son grain d'époque, les couleurs, les décors seventies recherchés (bravo à Alessia Anfuso) et bien sûr la bande son avec les tubes du moment jusqu'au final de Patty Pravo en duo avec Johny Dorelli lors d'une émission de la Raï Uno.
L'histoire du couple incarné par le couple Felice (Vincenzo Ameto) et surtout Clara ( Pénélope Cruz) est une histoire éclatée. Il est cadre et roule en Alpha Roméo rouge décapotable; elle s'ennuie à la maison avec trois enfants à charge dont Adriana, l'aînée qui pense être issue d'un monde extraterrestre et qui se cherche en garçon plutôt qu'en fille.
Le couple bat de l'aile et tangue entre la trahison de Felice (avec sa secrétaire Marie) et l'extravagance de Clara qui aime danser et qui est malheureuse sous le soleil romain où elle n'a rien à faire. Le trouble d'Adriana est abordé avec délicatesse comme une crise adolescente. Adriana aime sa mère et souhaiterait la protéger. Elle intervient dans le monde d'adultes de ses parents plus qu'à son tour, affronte son père et voudrait peut être être la force qui apporterait ce qui manque à sa mère comme le duettiste de la chanson Love story à la fin du film répond à sa partenaire. Elle aime ce subterfuge, quand on la confond réellement comme avec Sara avec qui elle flirte, mais on n'en saura pas plus.
L'immensità emprunte aussi au cinéma italien, à Federico Fellini en particulier, par cette scène dans les sous sols, sorte de labyrinthe, d'une grande maison. Le maître a toujours aimé montrer au cinéma l'endroit et l'envers du décor...
Bien sûr, à ne pas oublier, superbe Penélope Cruz filmée de très près , dans des gros plans, et qui illumine de ses mouvements cette histoire triste... Pénélope Cruz qui joue le rôle d'une espagnole mais qui parle très bien l'italien ...