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Jorik V
1 268 abonnés
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3,0
Publiée le 9 avril 2023
On aurait aimé l’aimer encore plus ce joli film italien. On aurait adoré qu’il nous envoûte comme on l’avait été, il y a plus de vingt ans, par le sublimissime « Respiro », une œuvre immersive, atmosphérique, belle et hypnotique avec laquelle « L’Immensita » entretient beaucoup de similitudes. D’ailleurs, on ne peut s’empêcher de se dire que le cinéaste italien Emmanuel Crialese, plutôt rare avec seulement cinq films en vingt-cinq ans, tente de nous refaire l’effet procuré par son meilleur film à ce jour. Comme une sorte de remake actualisé. Si c’était Valeria Golino qui illuminait le premier, ici c’est Pénélope Cruz qui irradie dans ce rôle similaire de mère fantasque et indépendante. L’actrice espagnole investit le cinéma italien avec brio, panache et volupté et s’avère l’un des atouts de ce film qui n’atteint pourtant jamais les sommets de « Respiro ».
C’est difficile à expliquer car on retrouve une mise en scène aussi élégante dont certaines des séquences confinent au magique et nous émerveillent la rétine avec des instants de pure grâce. On pense par exemple à ce plan de jeté d’uniformes à l’école, à cette séquence où les enfants se cachent dans un souterrain faisant ainsi peur à leurs parents avant que tout cela ne finisse en bataille d’eau sous le soleil couchant ou encore à celle du repas de Noel avec les mêmes enfants qui font des bêtises sous la table, nous rappelant ainsi l’insouciance et la malice de l’enfance. C’est très beau à regarder on ne pourra le nier et la reconstitution de l’époque ainsi que le patine de l’image couplée à quelques incursions en noir et blanc terminent de rendre « L’Immensita » comme un objet cinématographique visuellement de haute qualité. C’est plein de justesse dans le portrait de famille et de l’enfance, cependant le script navigue un peu à vue, sans véritable direction.
Et on ne peut s’empêcher de trouver que le charme fonctionne moins. Ou par à-coups, par intermittence sans nous absorber totalement. La relation mère-fille est magnifique et pleine d’acuité, certainement en partie autobiographique, mais les thématiques très actuelles de la masculinité toxique (que le patriarcat à l’italienne de l’époque représente assez bien) ou l’identité de genre se fondent mal dans cette histoire se déroulant il y a près de cinquante ans. Ou Crialese ne les prend pas assez à bras le corps, ne les investit qu’en les survolant. Ce récit initiatique ou cette chronique de l’enfance manque d’une trame narrative plus fouillée, que ces seuls et simples instants de vie mis bout à bout pour davantage nous emporter ne compensent pas. Lorsque le film se termine, on se rend compte qu’il aurait pu s’achever plusieurs scènes avant comme continuer plusieurs scènes après. C’est plaisant, solaire et mignon sur bien des aspects mais « L’Immensita » n’a pas la puissance de son illustre aîné et semble n’en être qu’une petite déclinaison plus confidentielle. Il demeure néanmoins flatteur à l’œil et traversé par des moments en apesanteur totalement enchanteurs.
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Comédie sympathique mais sans plus Les année 70 en Italie, toujours beaucoup de plaisir de retrouver le design de cette période : les préjugés, le machisme du quotidien, le refus des différences ... où le monde du rêve et de la fantaisie s'oppose à la froideur du raisonnable des gens bien-pensants. Sujets sérieux abordés mais sans vraiment d'originalité et surtout peu d'analyse. Juste des constats dans cette histoire de famille De jolis moments et je pense à la scène du début où ils mettent la table follement en playback et en dansant . Les acteurs sont crédibles et Pénélope Cruz toujours aussi belle ....
Il y a ces films que l’on met du temps à voir, et il y a ceux qu’on veut voir tout de suite. C’est le cas de L’immensità. Porté par une Penélope Cruz qui, comme un bon vin, ne cesse de s’améliorer, le film est une véritable ode à la vie, la vie qu’on veut mener et pas celle qui nous est dictée ou même prédestinée. C’est en tout cas la valeur principale que cette mère de famille, Clara, veut insuffler à sa fille Adri (Luana Giuliani), visiblement pas née dans le bon corps. Avec la question du genre et l’accompagnement d’une mère dans ce parcours initiatique, L’immensità et ses deux personnages principaux nous ouvrent les portes de la liberté et des possibles, où l’amour l’emporte toujours même si le chemin est souvent semé d’embûches.
Mes autres critiques et articles : latribunecitoyenne.wordpress.com/author/adrienfonteneau/
Très très bon film sur le thème d'une ado qui se sent garçon . Mais le film ne tourne pas que sur cela loin de ça même . On suit aussi la vie de cette mère de famille marié à un italien macho et d'un milieu plutôt aisé où il ne faut pas trop l'ouvrir quand on est la femme ... avec un mari volage ... étc j'ai beaucoup aimé ce film car plutôt gay avec des scènes ou micro intermède de chanson danse qui s'organisent finement dans le film et apporte de la gaité et du bonheur à un film qui pourrait être lourd par le sujet. Aussi j'ai beaucoup aimé les décors des années 70 déco mobilier étc top allez le voir
Bon film illuminé par Pénélope. J'ai beaucoup aimé comment l'ambiance des années 70 a été restituée et ce qui pourrait ressembler à de la dolce vita du moins en apparence. Et puis viennent les conflits intérieurs des différents personnages. spoiler: La femme prisonnière de son rôle de mère de famille qui subit les écarts de son mari mais qui n'a le choix que de les accepter. L'adolescente à la recherche de son identité sexuelle ... puis le garçon dont on est pas certain de comprendre les troubles. Plutôt un bon film mais sans véritable intrigue ou développement.
Penelope qui rit, Penelope qui pleure, Penelope qui se démaquille, Penelope qui joue à Raffela Carrà, Penelope qui parle italien... À part la mise en valeur de cette grande actrice, il ne se passe pas grand-chose d'intéressant dans ce film, et on s'ennuie assez vite. Rien de très nouveau, les thèmes abordés n'ont rien de révolutionnaires pour 2023. Mention tout de même pour les 3 acteurs et actrice interprétant les enfants du couple.
On retrouve dans ce long-métrage quelques éléments qui font la singularité du cinéma d'Almodovar. Peut-être que la présence de Penélope Cruz y est pour quelque chose... Mais le réalisateur Emanuele Crialese apporte véritablement sa patte et ancre le récit dans une Italie flamboyante. Flamboyante c'est de cette manière que l'on peut qualifier Penélope Cruz dans le film. Elle délivre un jeu toujours exceptionnel ! Les sentiments se mêlent et les interludes musicaux sont très pertinents. Mais la vraie révélation est la jeune Luana Giuliani qui est parfaitement crédible en adolescente en plein questionnement sur son genre. Alors même si on ne comprend pas bien où le film veut nous emmener spoiler: (la fin est trèèèès ouverte) , on en sort en se disant que ça valait le coup d'oeil !
L’immensita est une ode à la liberté, à la joie, à la tolérance. Porté par Pénélope Cruz, absolument somptueuse, le film réussit à raconter une histoire bouleversante avec cette mère de famille malheureuse qui trouve son point d’équilibre avec ses enfants.
Ambiance Rohmer sauce italienne. Certaines situations sont savoureuses certes mais le scénario insipide, inexistant. Il ne suffit pas de filmer des acteurs talentueux pour réjouir le spectateur, il faut lui raconter une histoire sinon eh bien on s'ennuie !
Rien à dire ... Son nom indique la tonalité du film... "I" comme immense "M" comme Majestueux "M" comme Magistrale "E" comme Esthetique "N" comme Nathalie "S" comme Si beau "I" comme Intriguant "T" comme talentueux "A" comme Attrayant
Très très déçu par ce film. Je m'attendais à un renouveau du cinéma italien et c'est raté. Pas vraiment d'histoire et surtout pas d'empathie pour les personnages
Film décevant avec un scénario qui manque totalement de rythme. Le film a tout misé sur les belles images de Cruz mais ce n'est pas suffisant pour faire un bon film.