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    Le Roi et l'oiseau
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    gemini-hell
    gemini-hell

    28 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 août 2013
    Mon seul plaisir a été de pouvoir visionner « Le Roi et l’Oiseau » complètement seul dans une salle climatisée en une fin d’après-midi d’été. Le film, quant à lui, m’a laissé de marbre. Désolé de ne pas souscrire aux nombreux dithyrambes dont ce sacro-saint dessin animé made in (enfin presque) France bénéficie. Ni les personnages (antipathiques pour les uns, fades pour les autres) ni l’histoire (datée et empesée) ni les décors ni l’animation ne m’ont convaincu. Seule la musique du film est de qualité. Je serais bien curieux de voir « La Bergère et le Ramoneur » pour comparer les deux versions.
    Julien D
    Julien D

    1 221 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juillet 2013
    Toujours aussi réjouissant à revoir plus de trente ans après sa sortie fracassante, cette fierté française en matière de dessin-animé a rapidement su dépasser les frontières grâce à l’universalité lyrique de son propos et à sa beauté tant graphique que musicale. Sa reprise de passages de La bergère et le ramoneur, que Paul Grimault avait déjà réalisé 25 ans plus tôt, accompagnée de scènes mémorables et de dialogues rédigés par Jacques Prévert (décédé l’année précédente et à qui le film rend ouvertement hommage) a beau être un grand délire visuel et un conte enfantin, il transmet en fait, à travers ses nombreuses métaphores et clins d’œil, un message politique plein d’espoir. La virtuosité intemporelle de cette œuvre et l’honnêteté que l’on ressent derrière ce travail d’orfèvre font allègrement oublier que son animation peut aujourd’hui sembler terriblement désuète.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 juillet 2013
    J'ai vu ce film pour la première fois lorsque j'étais adolescente, et sa poésie accordée à ses magnifiques dessins m'ont plongé dans une rare mélancolie. Il apporte, je pense, autant aux adultes qu'aux tout petits.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 juillet 2013
    Une œuvre d'art à voir absolument. Pour ceux qui l'ont vu étant plus jeunes c'est un appel aux souvenirs :)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 juillet 2013
    un dessin animé intemporel et poétique qui ravit les petits comme les grands
    Mathieu C.
    Mathieu C.

    4 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juillet 2013
    Je suis allé revoir ce film pour la simple raison que c'est le premier que j'ai vu au cinéma à l'âge de 4 ans. Très curieux de le redécouvrir avec des yeux d'adulte, il en ressort qu'il a beaucoup vieilli, mais y demeure un charme étrange et suranné, à l'ambiance quasi onirique,
    qui n'est pas sans rappeler parfois Destino le dessin animé "de" Dali / Disney. On y retrouve avec plaisir la plume de Prévert notamment dans le truculent personnage de l'oiseau, clairement inspiré de celui de Frederic Lemaître (Pierre Brasseur) dans les Enfants du Paradis, écrit par le même Prévert. Un film pour les enfants ? Pas si sûr.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juillet 2013
    Mélancolique, étonnant, magique, drôle, tendre, coloré. À voir, définitivement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 juillet 2013
    Quel chef d'oeuvre ! Ravie de pouvoir emmener ma fille voir ce conte qui m'avait envoutée enfant.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    67 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juillet 2013
    "Le roi et l'oiseau" est une vache sacrée du cinéma français. Pour en parler, il faut donc évoquer le film lui-même, mais aussi ce qu'il signifie pour l'industrie nationale du cinéma, et pourquoi il a obtenu son statut d'oeuvre "intouchable", devant laquelle la révérence est quasi-obligatoire.

    Pour le film, on dira en qu'en dépit de plusieurs points forts, il a vieilli et que même à l'époque, il ne devait pas paraître très jeune. Paul Grimault est un coloriste compétent, qui obtient parfois de sa palette de beaux effets pastels. Il lui arrive aussi d'avoir de l'esprit (la galerie de portraits et de sculptures du roi, avec des clins d'oeil à Picasso et à d'autres maîtres contemporains), de la culture (les références à "Métropolis" et à quelques autres classiques) et quelques idées fortes (la dernière scène avec le robot, qui inspirera Miyazaki lorsqu'il imaginera le robot jardinier du "Château dans le ciel"). A côté de ça, l'animation de beaucoup de scènes et le design de nombreux personnages sont franchement ringards (la bergère, le ramoneur, les gros flics à moustache), beaucoup de séquences sont longuettes, et surtout verbeuses. "Le roi et l'oiseau" est, à ma connaissance, le seul film d'animation signé par un réalisateur ET un écrivain-scénariste-dialoguiste. Celui-ci, Jacques Prévert, met parfois dans le mille (l'amusante litanie de l'ascenseur énumérant les étages du palais), mais tire trop souvent la couverture à lui avec des discours bavards, trop littéraires pour être naturels.

    Surtout, le film a un défaut majeur: il n'a aucune dimension musicale. Pas de rythme narratif (défaut récurrent du cinéma d'animation français, cf. "Les triplettes de Belleville"), des scènes qui s'enchaînent sans scansion réelle de l'histoire, aucun air plaisant ou facilement mémorisable - là où les productions Disney, par exemple, séduisent immanquablement par leur côté "Broadway". La complainte d'un musicien aveugle qui joue de l'orgue de Barbarie, à côté, ça fait tristounet... Grimault était un homme du visuel, Prévert un homme des mots: aucun n'avait de réelle sensibilité musicale. Or, on ne le dira jamais assez: le cinéma, surtout d'animation, est un art audio-visuel - et dans audio-visuel, il y a audio. Sur cette dimension, "Le roi et l'oiseau" est quasi inexistant.

    Enfin, le film incarne mieux que nul autre l'ambition, et finalement l'échec, d'un cinéma d'animation français. Soyons clair: les 1,7 million de spectateurs revendiqués à la sortie sont dûs à un effet de curiosité, à une campagne promotionnelle massive et surtout à l'embrigadement du public scolaire (j'en ai fait partie), qu'on a envoyé en masse remplir les salles à coup de séances spéciales. "Le roi et l'oiseau" incarnait en fait une philosophie du film d'animation vouée à l'échec: un cinéma voué à divertir, mais aussi à éduquer - pour ne pas dire: "à endoctriner". Grimault et Prévert étaient des anciens du groupe Octobre, "collectif" artistique des années 30 spécialisé dans l'agit-prop stalinienne. Et ça ne passe pas inaperçu! Le contenu politique du "Roi et l'oiseau" est pour le moins pesant: le méchant roi et sa société policière contre les gentils pauvres opprimés (quel manichéisme à côté des films de Miyazaki, qui pourtant sont aussi "à message"!), l'asservissement productiviste, le rôle libérateur de l'artiste (symbolisé par l'oiseau), les lendemains qui chantent (allégorie lourdingue des lions qui incarnent la force latente des masses populaires)... Sous les oripeaux du divertissement, le message ne souffre aucune ambiguité. C'est probablement ce qui a séduit la presse et le public "cultivé", massivement engagés à gauche et qui ne rêvaient que de tailler des croupières à Disney qui lui, en méchant réactionnaire, ne cherchait qu'à divertir son public. Ce rêve d'un cinéma à la fois distrayant et engagé (rêve d'autant plus paradoxal que le film dénonce précisément l'exploitation de l'art à des fins idéologiques) était voué à l'échec: "Le roi et l'oiseau" n'a pas eu de successeur. Là où Disney avait bâti une machine au succès mondial qui crachait (et crache encore) des dollars à foison, là où l'industrie de l'animation japonaise se préparait à faire irruption sur la scène internationale grâce à des coûts de production faibles et à de vraies trouvailles visuelles et scénaristiques, les artisans politisés comme Paul Grimault et ses amis étaient condamnés à la marginalité, et finalement à l'extinction. "Le roi et l'oiseau", avec ses qualités et ses défauts, reste, dans son splendide isolement, le symbole de ce rêve impossible. Et la vénération teintée de nostalgie qui l'entoure aujourd'hui témoigne essentiellement du complexe d'infériorité du monde français de la culture face à un monde qu'il n'a pas su comprendre et sur lequel il ne pèse plus guère.
    dominique P.
    dominique P.

    849 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juillet 2013
    Bien que j'avais 7 ans quand il est sorti au cinéma la première fois, on ne m'a pas emmenée le voir.
    Après avoir lu de très bonnes critiques, je décide de le voir puisqu'il ressort au cinéma 34 ans plus tard.
    Oui c'est une belle histoire et l'oiseau est vraiment formidable.
    Toutefois ce n'est visuellement pas très beau, les décors, le roi et ses policiers sont particulièrement moches et c'est assez gênant.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    46 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2013
    J'ai profité de la ressortie de ce films pour aller le voir en salles. Ce n'est pas toujours agréable d'être deux dans la salle, mais au moins on est à l'abris des cris d'enfants et on est au calme (surtout quand on va voir un film d'animation). Je ne savais pas grand chose dessus, mais j'ai bien aimé. Paul Grimault ça ne me dit pas grand chose, et je ne suis pas non plus un inconditionnel de Prévert (même si j'apprécie largement), en tous cas le film est une réussite. L'animation n'a pas trop mal vieilli, même si elle ne sera pas au goût de tout le monde. Non, ce que j'ai aimé particulièrement, c'est la poésie que dégage ce film, j'aime beaucoup l'idée des cadres animés, de personnages qui vivent ainsi seuls pendant des lustres et qui ont envie de s'aimer, de s'évader, il y a un côté amants impossibles qui s'évadent bien sympa. Ainsi, la scènes de leur évasion dans la chambre du roi a bien retenu mon attention. Et j'aime aussi le château, cette sorte de structure immense et complètement bordélique très forte, ça donne un résultat marrant je trouve. Ha et il y aussi le géant de fer qui m'a rappelé le film du même nom (même si celui-ci est sorti bien après). C'est un film charmant, il y a toute ce que j'aime dans l'animation, un côté inventif et burlesque, mais aussi de bien jolies séquences comme la fin qui est très belle. Mais c'est aussi un film qu'on présente souvent comme politique, qui serait une métaphore du totalitarisme etc. Honnêtement, ça ne m'a pas frappé tant que ça au premier abord; il faut dire que cette lecture est assez subtile, c'est surtout perceptible dans la seconde partie du film avec l'arrivée de nos amants dans les souterrains du château où vivent des gens qui n'ont jamais vu la surface, à tel point qu'ils confondent des lions avec des oiseaux puisqu'ils n'en ont jamais vu. Cette idée, je la trouve belle. Après je dois dire que je n'ai pas adoré non plus, mais finalement je trouve ça vraiment bien, et en plus tout modeste, c'est loin d'être un film cérébral sur sa métaphore, c'est juste un très joli moment plutôt rigolo. Film charmant, vraiment.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 juillet 2013
    Jacques Prévert et Paul Grimault sont de réels génies en la matière. Il insuffle à ce dessin d'animation toute une dimension féérique. Chaque personnage est bien défini par une personnalité distincte, chacun attachant à leur façon. Les musiques sont admirables, on ne saurait difficilement mieux choisir un autre thème musical pour ce genre d'oeuvre.
    L'histoire, à la fois effrayante et touchante, s'adresse à toutes générations confondues. J'ai vu ce film en étant enfant et adulte et je peux vous dire que je n'en ai pas tiré la même lecture !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    Un peu poussiereux il est vrai. Mais quel enchantement pour le trentenaire que je suis (39 mais chuuuuttt....) Pas sûr que ce bijou fonctionne avec la nouvelle génération. À revoir sans modération et à garder précieusement sur une étagère pour un retour en enfance comme avec une Dolorean ^^
    cylon86
    cylon86

    2 566 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    Devenu un classique du cinéma d'animation qui a inspiré les plus grands dont Hayao Miyazaki, "Le Roi et l'oiseau" est d'une poésie rarement vue dans un film d'animation français, bénéficiant des efforts conjugués de Paul Grimault et de Jacques Prévert pour qu'il prenne vie. Le rythme est lent et l'ensemble a pris un petit coup de vieux (que ce soit dans la post-synchronisation ou dans la qualité de certaines images) mais on se laisse envoûter facilement par l'univers fascinant que nous dépeint Grimault, inventant un château fait d'une multitude d'étages tous différent les uns des autres où les ramoneurs et les bergères sortent de leurs tableaux respectifs pour échapper à un roi tyrannique qui veut les retrouver. L'histoire ne tient pas à grand chose mais doit beaucoup aux nombreuses idées qui peuplent le film, qui parviennent à nous toucher et à nous plonger au cœur d'un royaume qu'on rêverait tous de visiter. Et puis il y a la séquence, magnifique, où le ramoneur, la bergère et l'oiseau se font poursuivre alors qu'ils descendent à toute allure les étages du château.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    Que peut-on écrire sur ce grand classique et chef-d’œuvre de l'animation française ? C'est un film intelligent qui parle à tous. C'est un travail esthétique et poétique. C'est drôle et émouvant. Et surtout, il y a la patine du temps et cette beauté des images dessinées à la main et non par informatique. Les films d'animation d'aujourd'hui devraient s'inspirer de cette beauté...
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