Le Roi et l'oiseau
Note moyenne
4,1
11712 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Le Roi et l'oiseau ?

319 critiques spectateurs

5
184 critiques
4
76 critiques
3
27 critiques
2
19 critiques
1
10 critiques
0
3 critiques
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
Charlotte28
Charlotte28

137 abonnés 2 111 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 janvier 2021
Parsemé de trouvailles qui donnent de la valeur à chaque séquence, qu'il s'agisse d'une référence artistique, d'un détail symbolique ou d'un jeu de mots, ce dessin animé historiquement immanquable tisse une critique acerbe de deux dictateurs, insensible à la poésie et cruel ou mégalomane et idiot tout en mettant en garde contre le monde illusoire des images et le décalage funeste entre un dirigeant et son peuple. Ode à l'innocent amour pur, à la bonté animale naturelle ainsi qu'à l'art véritable, ce cynique pamphlet interroge sur notre propre rapport au pouvoir. Très riche sur le plan réflexif, ce film exige cependant de suivre son rythme contemplatif, parfois très lent et d'être touché par la finesse d'un dessin désuet.
Fabios Om
Fabios Om

56 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 21 janvier 2024
D'un côté, il y a le roi et de l'autre il y a l'oiseau. Dessin animé drôle et très poétique . très belle histoire, une dystopie intéressante, un message politique évident. Tout est réuni pour séduire un large public, les petits certes mais aussi les grands. Même s'il possède de grands moments de poésie, je m'attendais à mieux de "Le Roi et l'Oiseau" de Paul Grimault et Jacques Prévert car Jacques Prévert et meilleur pour écrire ce qu'il fait d'habitude mais la pour un film c'est autre chose et cela ce ressent grandement notmmanet dans les dialogue et l'écriture en elle même. En revanche, les qualités de ce film sont sa fabuleuse aura poétique et sa magnifique bande originale. Une histoire simple sur le principe mais touchante et pleine de bon sentiment et des répliques que l'on ne retrouverait plus dans les films d'animations de maintenant... Mais qui implicitement, valent parfois dire plus qu'un petit couplet rigolo. Les chansons, les personnages, l'idée générale, vraiment c'est bien, et pour un film de 1979 c'est encore mieux. Vraiment ce dessin animé était pas mal .
Jean-luc G
Jean-luc G

72 abonnés 797 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 24 octobre 2017
Le contraire des films d'animation survitaminés d'aujourd'hui. Le robot que l'on retourne contre son maitre fait bien pataud! Reste en revanche un univers poétique, moral et attachant. La ville basse où sont terrés les habitants qui ne voient jamais la lumière m'a fait penser à Underground! A consommer sans risque d'indigestion de bruit et de bagarres inutiles. A partir de 6/7 ans.
DVD octobre 2017
tisma
tisma

308 abonnés 2 053 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 31 janvier 2021
Une œuvre très poétique et tout en finesse, avec de bons gags, des mises en scènes intéressantes et touchantes, des personnages bien construit et un dessin exquis ! Le problème reste juste au niveau de l'histoire, cela reste l'histoire d'une demoiselle en détresse à sauver !
Paul B
Paul B

53 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 22 octobre 2023
Comme je le précise souvent dans les critiques des films de mon enfance : Il n'est pas simple d'être objectif avec les œuvres que l'on connait depuis toujours.

Mais là il ne s'agit pas d'un simple film, non : Il s'agit là d'un chef d'œuvre.

Poétique, bien dessiné, original, qui n'accuse pas la moindre ride, intemporel, la musique est belle et par dessus tout : Ce film a donné envie au grand Miyazaki de faire du cinéma, excusez du peu.

Peut-être le meilleur film d'animation français. Cocorico !
NeoLain
NeoLain

5 239 abonnés 4 743 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 25 février 2008
Avec quelle patience paul Grimault est parvenu à réaliser son rêve : remanier La Bergère et le Ramoneur, un film commencé Jacques Prévert en 1950, dont la finition leur avait été retirée par des distributeurs sans scrupules. Trente ans après, le poète du dessin animé a eu le dernier mot. A son ami disparue, il rend le plus beau des hommages. Car tous les thèmes chers à Prévert sont là. Devant ces grands ateliers royaux ou, inlassablement, sont forgées des statues du roi, c'est la vanité et la bêtise que l'on dénonce. La "charmante bergère et le petit ramoneur de rien du tout" symbolisent l'innocence et l'amour. Dans le coup poing final du robot sur la cage aux oiseaux éclate la saine colère des deux amis contre toute entrave à la liberté. Aux spectateurs pressés. Paul Grimault propose de prendre le temps. Rien de frénétique dans cette course-poursuite lente et contemplative. Même les décors de la cité kafkaienne semblent tracé avec tendresse. Un classique. Il y a une telle intelligence et uen telle poésie dans ce film qu'on s'intérroge encore aujourd'hui sur la perfection du résultat d'un projet si colossal, tant sur le plan logistique qu'émotionnel. Tântot sinistre et inquiétant, tântot envoûtant et libérateur, ce chef-d'oeuvre intemporel s'acheve sur l'une des plus puissantes évocations du désir absolue de liberté. Vraiment une oeuvre immense.
cylon86
cylon86

2 605 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 juillet 2013
Devenu un classique du cinéma d'animation qui a inspiré les plus grands dont Hayao Miyazaki, "Le Roi et l'oiseau" est d'une poésie rarement vue dans un film d'animation français, bénéficiant des efforts conjugués de Paul Grimault et de Jacques Prévert pour qu'il prenne vie. Le rythme est lent et l'ensemble a pris un petit coup de vieux (que ce soit dans la post-synchronisation ou dans la qualité de certaines images) mais on se laisse envoûter facilement par l'univers fascinant que nous dépeint Grimault, inventant un château fait d'une multitude d'étages tous différent les uns des autres où les ramoneurs et les bergères sortent de leurs tableaux respectifs pour échapper à un roi tyrannique qui veut les retrouver. L'histoire ne tient pas à grand chose mais doit beaucoup aux nombreuses idées qui peuplent le film, qui parviennent à nous toucher et à nous plonger au cœur d'un royaume qu'on rêverait tous de visiter. Et puis il y a la séquence, magnifique, où le ramoneur, la bergère et l'oiseau se font poursuivre alors qu'ils descendent à toute allure les étages du château.
Le cinéphile
Le cinéphile

723 abonnés 2 753 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 27 juin 2017
Une œuvre fédératrice, pleine de messages formateurs, de pédagogie, et de poésie. Cet oiseau de raison offre quelques fondements humanistes fondamentaux. Avec les superbes dialogues de Prevert et une animation peaufinée Le Roi et l'Oiseau est une œuvre d'émerveillement qui n'a pas pris une ride.

https://m.facebook.com/la7emecritique/
ManoCornuta
ManoCornuta

302 abonnés 2 921 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 5 novembre 2019
Évidemment, c'est un style de dessin très particulier surtout pour un spectateur d'aujourd'hui (les vicissitudes de sa création éclairent largement sur le décalage dont il peut souffrir). Toutefois la poésie opère à plein, avec un scénario bourré de petites trouvailles amusantes et pleines de charme qui font de ce dessin animé un divertissement pour tous les âges, à la fois sensible et d'une grande intelligence. Quelque part, c'est comme une oasis de douceur et de féérie à regarder ce film en contraste avec la furie actuelle dont sont gavées les productions animées modernes.
Grouchy
Grouchy

129 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 12 février 2012
Sans doute un des plus grands dessins animés de tous les temps par sa poésie, sa critique de la tyrannie.
Antony
Antony

31 abonnés 401 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 juillet 2010
Simplement fabuleux et magique. Ce dessin-animée m'a envouté à 6 ans et continue encore aujourd'hui à 31. A voir d'urgence.
Benjamin A
Benjamin A

733 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 février 2018
Si sa préparation a débuté au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Le Roi et l'Oiseau ne verra le jour qu'en 1980, à cause de désaccords financiers et dont une première version, La Bergère et le Ramoneur, reniée par Grimault et Prévert, est sortie en 1953.

Malgré la mort de Jacques Prévert en 1977, son apport n'en reste pas moins très important, et Le Roi et l'Oiseau restera son oeuvre à lui et Grimault, où la poésie est sublimée par une richesse thématique et une ambiance forte et surtout belle. Une beauté que l'on retrouve à la fois dans l'animation, la musique ou le destin de la bergère et du ramoneur, dont l'histoire est inspirée des écrits de Hans Christian Andersen.

Dès les premières secondes, on ressent à la fois la poésie et la dimension puissante et particulière de l'oeuvre, parfois assez froide pour mieux mettre en avant la solitude de ce dictateur. Il y a comme une sensation de se retrouver dans le 1984 de George Orwell ou Metropolis de Lang, avec une ambiance similaire, limite oppressante par moment, tandis que les auteurs dépeignent de passionnants personnages, que ce soit l'oiseau, nos deux héros ou le Roi, chacun ayant des caractéristiques propres tout en véhiculant diverses émotions.

La richesse thématique ne se limite pas à une satire des dictatures, mais aussi, entres autres, à la violence de nos sociétés, l'oppression du peuple et sa non-liberté ou encore la course à la modernisation et aux objets inutiles (avec une nuance magnifiquement symbolisée par la séquence finale). Ce dernier point démontre d'ailleurs toute l'inventivité dont font preuve les auteurs, avec une réelle science du détail et une imagination sans faille, comme en témoigne le royaume.

On peut d'ailleurs aussi saluer de nombreux aspects techniques comme le montage et la coloration, qui participent pleinement à l'atmosphère parfois surréaliste de l'oeuvre et donc à l'immersion. Les messages ne sont jamais lourds et surtout proposent une réflexion, à l'image de l'oiseau se battant pour ses propres idéaux, alors que la bande-originale est remarquable, devenant même un personnage à part entière.

Jacques Prévert et Paul Grimault signent avec Le Roi et l'Oiseau une oeuvre remarquable, d'une rare puissance, poésie et intelligence où l'inventivité se mêle avec la réflexion dans une ambiance oscillant entre dérangée et surréaliste.
Acidus
Acidus

761 abonnés 3 754 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 1 septembre 2011
Poétique, sublime, fantastique, magique, envoutant,... autant de ces adjectifs peuvent qualifier ce film d'animation au combiend es plus réussit. Belles images, musique grandiose, dialogue travaillé, univers original, ... Tout ceci permet d'oublier une histoire un peu trop singulière.
Attigus R. Rosh
Attigus R. Rosh

216 abonnés 2 551 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 2 janvier 2021
Le Roi et l'Oiseau est un très beau film d'animation, très poétique, signé Paul Grimault.
Le film n'a franchement pas trop vieilli ; on parle tout de même d'un film datant des années 50, restaurée dans les années 80. L'animation reste encore d'excellente qualité. Le doublage est plutôt convaincant.
Mais le point fort du film est indéniablement l'imagerie SF extrêmement réussie. L'univers et les décors sont fascinants : les ascenseurs qui montent à des centaines d'étage, les robots géants, la ville basse, les fauves dans la ville. Cette imagerie se mêle parfaitement à la poésie de l'intrigue (des personnages de tableaux prenant vie).
Magnifique film.
badgone88
badgone88

54 abonnés 430 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 1 juillet 2010
Un des meilleurs films d'animation de tous les temps. Exit Shrek, Wall-e, l'Age de Glace et compagnie, Le Roi et L'Oiseau écrase tout sur son passage. Images sublimes, histoire magnifique, musiques envoûtantes, critiques subtiles et féroces, humour grinçant : l'adaptation du conte d'Hendersen par Grimault (Réalisation) et Prévert (Scénario) est un film total, merveilleux en tous points. Un vrai et pur chef d'oeuvre du cinéma d'animation.
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse