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Un visiteur
4,0
Publiée le 17 juin 2015
Voilà ce qui reste pour moi l’un des dessins animés phares du XXe siècle. Contrairement à ce que certains en disent, je ne pense pas que ce soit le fait qu'il n'y ai que peu de dialogues et un monde vachement développé qui font du « Roi et l'oiseau » un film à part. Pour moi, sa force vient de la ligne qu’il ose franchir par le regard de la société moyen-âgeuse. « Le roi et l'oiseau » a cette force de démontrer notre société à la fois rétro et dystopique, à travers la tyrannie et la mégalomanie. Encore une fois, voilà un film carré, brillant et visionnaire. Pour moi c’est encore aujourd’hui une véritable expérience qui me marquera certainement toute ma vie. C’est l'âge d'or de Grimault, indiscutablement.
Mon seul plaisir a été de pouvoir visionner « Le Roi et l’Oiseau » complètement seul dans une salle climatisée en une fin d’après-midi d’été. Le film, quant à lui, m’a laissé de marbre. Désolé de ne pas souscrire aux nombreux dithyrambes dont ce sacro-saint dessin animé made in (enfin presque) France bénéficie. Ni les personnages (antipathiques pour les uns, fades pour les autres) ni l’histoire (datée et empesée) ni les décors ni l’animation ne m’ont convaincu. Seule la musique du film est de qualité. Je serais bien curieux de voir « La Bergère et le Ramoneur » pour comparer les deux versions.
Superbe musique, très belle histoire, une dystopie intéressante, un message politique évident. Tout est réuni pour séduire un large public, les petits certes mais aussi les grands. Le dessin est très simple par rapport aux films d'animation d'aujourd'hui, mais ce n'est pas choquant outre mesure.
Grand succès au box office et film culte pour de nombreuses personnes, je me suis lancé après quelques décennies pour rattraper mon retard. Si l'histoire elle même n'est pas très originale, la mise en scène lente, le manque de décors, de couleurs et encore plus de personnages donne l'impression de passer un dimanche chez grand mère un jour de pluie à la Toussaint : un ennui profond plongé dans la grisaille.
Au vu des bonnes critiques sur ce dessin animé, ma curiosité m'a poussée à le voir. J'ai failli aller le voir lors de sa sortie au ciné l'été dernier, et bien heureusement que je n'y suis pas allée et que j'ai attendu de le voir en dvd car j'ai été vraiment déçue. Je ne trouve pas l'histoire particulièrement interessante ou touchante, je ne vois pas trop où on veut en venir. Je ne le conseille pas, il y a d'autres dessins animés bien meilleurs.
Sauvé par des références historiques et artistiques en nombre qu'il est intéressant de remarquer, ce film d'animation se distingue surtout par ses dessins laids, ses animations à 10 images par seconde, son doublage monocorde, ses dialogues taciturnes, ses musiques inexistantes, ses personnages creux... Bref, le fond est peut-être là, pas la forme!
Un film qui m'a marquer étant petit, j'ai 18 ans a present et je me souviens encore de quelque scene... Mais maintenant que je l'ai revue certe de beau décor et une histoire intéressante qui fait passer un message en rapport avec la liberter... Par contre on s'ennuie pendant ce film :/
C'est un film que je n'avais pas aimé trop jeune; les dessins ayants beaucoup vieillit, et le design des personnages n'étaient pas vraiment à mon goût (c'est toujours le cas aujourd'hui), mais passé ces détails de la forme dont un est purement subjectif on a une oeuvre politique forte doté d'une grande poésie, un plan final qui est juste somptueux, il m'a fallu du temps pour aimer ces décors et m'habituer à ce design proche de la caricature de ces personnages, mais l'humour étrange et surréaliste m'a accroché dès le début, cette société mi-moderne mi-moyenâgeuse avec ses agents de police ressemblant à des officiers SS, le roi paraphrasant les inscriptions des portes d'auschwitz, et l'oiseau métaphore de la liberté, sauveur, beau parleur, manipulateur, une chose est certaine, ce dessin animé est plus qu'un simple divertissement idiot pour les enfants, mais il faut chercher pour comprendre les thèmes abordé. L'histoire d'amour peut sembler banale, mais sa beauté, sa sincérité occultent presque la politique pour laisser place à un conte certes classique mais très réussit. Et le plan final est de toute beauté.
C'est vrai que le dessin est "bizarre" mais le dessin animé en lui-même est fascinant. On ne retrouve pas la beauté des Miyazaki qui était pourtant fan de Paul Grimault mais on est conquis par la beauté de l'histoire, les méandres du château, le conte magique, la musique. Bref c'est superbe.
Dans un pays imaginaire, une bergère et un ramoneur, sortis d'un tableau, tentent d'échapper à un monarque tyrannique, et seront aidé par un oiseau malicieux. Paul Grimault reprend son projet initial, qui était sorti sans son accord en 1953 sous le titre "La Bergère et le Ramoneur", en transforme le scénario, et nous livre ici un film qui fera date dans l'animation française. "Le Roi et l'oiseau" bénéficie en premier lieu d'une touche poétique très prononcée, grâce aux textes de Jacques Prévert, mais aussi à l'univers sombre et quasi kafkaïen, qui mélange habilement des décors de diverses époques dans une cité géante. Le fond du film est particulièrement recherché, et, au-delà d'une histoire d'amour conventionnelle, il dénonce le totalitarisme, l'uniformisation de l'art, ou le culte de l'image, avec quelques clins d'oeil au nazisme. Par ailleurs, ses personnages sont intéressants, entre un oiseau cultivé et altruiste n'hésitant pas à recourir à la démagogie, ou un roi cruel et mauvais complexé par son physique. Enfin, l'animation, bien qu'ayant un peu vieillie, demeure réussie, mélangeant humour noir et sérieux. "Le Roi et l'oiseau" est donc un classique du cinéma français, qui conviendra aux petits comme aux grands.
Reconnu par une grande majorité de cinéphiles comme l'un des meilleurs films d'animation français jamais réalisés, "Le Roi et l'oiseau" a eu une période de gestation fort longue et quand on voit le résultat on le comprend aisément. L'animation, qui date de la fin des années 70 tout de même, est sublime et n'a pas vieilli d'un pixel. Sa fluidité exceptionnelle se met en permanence au service d'une intrigue parfois nébuleuse mais en tout cas toujours passionnante, dépeignant des personnages volontairement caricaturaux et caricaturés : du roi misanthrope et obsédé par l'idée de renvoyer ses employés à chaque fois qu'ils commettent un impair au père oiseau, moqueur, joyeux et pressé de venir en aide à ceux qui contrarient les projets de ce despote sur patte spoiler: (cf son discours magique pour lancer la révolte des lions contre le tyran et sauver la petite paysanne) , le résultat est admirable. La course-poursuite dans le palais puis dans la ville prend successivement un tour satirique, science-fictionnel, ou fantasque tout en gardant de l'humour et de l'onirisme, la preuve que Paul Grimault a réalisé un tour de force en 1980 !
Poétique et mélancolique, Le Roi et l'Oiseau est très certainement l'un des meilleurs films d'animation de tous les temps, ayant inspiré les grands noms suivants du genre, Hayao Miyazaki en tête. Magnifique, somptueux, magistral, fantastique..........