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Niko0982
66 abonnés
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5,0
Publiée le 19 juin 2009
Un véritable chef d'oeuvre qui a bercé mon enfance. Je ne me lasserais jamais de ce film tellement l'histoire est prenante et poétique. Pour moi, c'est le meilleur film d'animation français.
Film dont la construction a débutée en 1952 pour se finir en 1980 : «Le Roi et l’Oiseau» est une œuvre animé française à la beauté visuelle renversante et à la poésie certaine dont l’exécution fait honnêtement de l’ombre aux plus grands des Disney. Parfois, un peu incohérente dans certain détails, ce film d’animation que l’on doit à Paul Grimmault et Jacques Prévert est une belle fable en faveur de la liberté et de l’amour et un plaidoyer vibrant contre la tyrannie. Mais c’est également un film foisonnant d’idées et de concepts pas toujours très bien exploiter. Les personnages sont tous très attachant, drôle et atypique. L’animation est sublime et l’influence et l’hommage à Andersen bien marquée. Pour moi le meilleur film d’animation français malgré ses défauts. Une belle alternative aux vieux dessins-animés au propos riche et humoriste aussi d’actualités pour les adultes que les enfants.
On aura beau le répéter maintes et une fois sans jamais sans lasser, mais Le Roi et l'oiseau est l'un des plus grands films d'animation de l'histoire du cinéma. Sur le plan formel, on atteint un sommet rarement atteint jusqu'à ce jour. Entre-autre, il marque le refus d'une politique cinématographique voulant à tout prix une animation de plus en plus technologique, précise et artificielle. Or, Le Roi et l'oiseau n'est rien de cela. C'est un film plein de poésie, aux coups de crayons soulignés et splendides. Le tout mêlé dans une partition musicale étourdidante de virtuosité. Mais le film ne s'arrête pas sur ce tableau de portraits inouabliables mais dévoile progressivement une philosophie et une réflexion emprunte d'une rare liberté sur le thème de la vanité du pouvoir, l'exclusion, la solitude, la liberté ou encore du rapport entre l'homme et sa création. Dans ce royaume, l'objet en question est un géant de fer à priori artificiel, ne répondant qu'à son maître des ordres qu'on lui imposent. Mais plus le temps avance et plus le géant de fer dévoile l'âme d'une intélligence artificielle qui marque son rapprochement avec son inventeur. Et à la fin, le robot détruiera de sa propre volonté une cage enfermant l'oiseau emprisonné d'une tyranie infinie mais éphémère. Et c'est en mélangeant l'allégorie et la poésie, la beauté et l'intélligence, que ce film est l'u ndes plus grands cadeaux donné à l'animation à ce jour. Un chef d'oeuvre.
Un dessin animé spécial, pour petits et grands, ou se dégage une sensibilité et une légèreté, faisant oublier le grand manque de gags. L'animation est très corretce pour l'époque.
Si Le roi et l'oiseau était révolutionnaire pour son époque, ce n'est pas sur cet aspect qu'il reste aujourd'hui encore assez plaisant. ça ne l'est pas non plus pour son histoire qui est tout à fait quelconque surtout pour aujourd'hui. Non, la ou le film reste superbe c'est pour son univers, sa musique, son humour, ses dialogues et sur sa capacité à aborder des sujets sérieux.
Malgré l'animation vieillote, le film de Paul Grimault n'a pas perdu de son charme, mélant habilement poésie et personnages loufoques. Le château du roi est impressionnant, immense et détaillé. Pour couronner le tout, le plan final est parfait, reflétant à lui seul tout le sens du film.
La grande imposture de ce dessin animé... est qu'il ne s'adresse, ou que très peu, aux enfants ! Fable moderne sur le culte du chef et la dictature, le "Roi et l'oiseau" est une réflexion lucide sur l'avenir de nos sociétés matérialistes où notre quotidien, comme notre intérieur, ressemble, hélas, à celui de notre voisin. Certes, la poésie de Prévert est toujours là, faisant de cette quête d'absolu et de liberté une oeuvre attachante et tendre, mais il manque tout de même cette ^petite pincée d'humour et de mordant dont se parent quelques chefs-d'œuvre de Disney.
Si Le roi et l’oiseau est un film d’animation qui a vu le jour en 1980, il faut savoir qu’une première version était déjà sortie en 1953 sous le titre La Bergère et le Ramoneur inspiré du conte d'Hans Christian Andersen. Tout ça ne nous rajeunit pas et malgré le poids des années, le plaisir est au rendez-vous devant l’œuvre crée conjointement par Jacques Prévert & Paul Grimault. Même si les dessins peuvent paraitre désuets aujourd’hui, l’animation et l’aspect parfois décalé donnent tout son charme à ce film et prouvent pourquoi il est considéré comme le fleuron du cinéma français. Un classique tout simplement.
Il y a un fond un peu mièvre d’esprit libertaire à la Prévert et de merveilleux de dessin animé. Mais c’est relevé par une fable politique à la Orwell (1984) et à la Jarry (Ubu - « à la trappe ! »), et un sens onirique inquiétant à la De Chirico et expressionniste allemand, avec ses décors ténébreux, torsadés et plein d‘ombres et de lumières. Une séquence s’inspire aussi de Picasso. Le statut de classique du film n’est pas du tout usurpé. Le mélange de graphisme clair et de conte de fée, à la Disney, et de fond politique et humain noir est vraiment surprenant aujourd’hui.
Attention, gros chef-d'oeuvre. Un dessin animé unique avec une histoire pleine d'anachronismes poétiques, et un esprit bien décalé comme il faut. La réalisation est magnifique et les dessins résistent très bien au temps. Génial.
Beaucoup voient dans ce film un chef d'oeuvre. N'exagérons rien. Je trouve au contraire qu'il a vieilli, Jacques Prévert ou pas. On s'ennuie un peu. Et malgré tous les cocoricos qu'on voudrait pouvoir lancer, la qualité des images, du scénario, et de la musique me semblent encore assez éloignée des classiques du cousin Disney...
Grand classique de l’animation française, « Le roi et l’oiseau » est une fable enchanteresse et morale d’une grande beauté au point d’être cité comme l’une des influences majeures des créateurs des studios Ghibli et Pixar. Le film déborde d’inventivité et parvient dès les premières images à nous transporter dans cet univers à la fois féerique et dystopique. Proche visuellement des peintures de Salvador Dali, ce film est d’une créativité visuelle époustouflante et regorge de symboliques qui prolongent les riches thématiques du scénario. Ce dernier est d’une densité rare en plus d’être affranchi de toutes les conventions narratives ce qui sera, plus tard, la marque de fabrique d’Hayao Miyazaki. Il faudrait également une armée de superlatifs pour décrire l’extraordinaire bande originale qui est finalement à l’image de ce film : poétique, émouvante et envoûtante.
Classique de l'animation francophone, un des classiques de ma jeunesse, et rien à voir bien sûr avec l'animation américaine. L'histoire est d'une grande simplicité et les personnages sont hyper sympas, le roi en l'ennemi numéro 1, mais ce qui est plombant dans cette oeuvre, c'est les couleurs fortement sombres des décors, des visages très moites, mais en raccord total avec le contexte de tyrannie et dictature du roi. Le final est bien avec ce robot géant, une destruction très bien faite mais sans aucune animation musicale, ce qui est franchement dommage. A côté de tous çà, ce film reste bien et est un des grands film animer français, d'une heure et demi mais grand film quand même.
Le Roi et l'Oiseau réalisé par Paul Grimault en 1980. *Les points que j'ai appréciés → • La belle poésie qui ressort du film • Le visuel (le gigantisme) • La musique juste magnifique
*Les points que je n'ai pas appréciés → • La lenteur qui peut agacer parfois