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Yetcha
891 abonnés
4 406 critiques
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1,5
Publiée le 31 mai 2022
Le pitch de départ m'a grandement motivé à regarder ce film qui au final n'est qu'un film parlant de rapport entre les gens et notamment entre un père et son fils. C'est ennuyant, très ennuyant.
Plutôt soporifique et très superficiel, ce drame post apocalyptique ne va pas au bout des choses, nous laisse avec une floppée de mystères. A la limite d'une épisode d'une série. 1.5/5 !
Pas complètement convaincu par ce "La terre des fils", adaptation de la bande dessinée éponyme de Gipi. Ce n'est pas que le film soit mauvais mais il lui manque de la substance, de la profondeur et du génie tant dans sa forme que dans son fond.
L'univers post-apo est plutôt réussi et immersif avec une photo en lumière naturelle du plus bel effet. La mise en scène est cependant trop conventionnelle et cette banalité se retrouve aussi dans le scénario. Tout au long de mon visionnement, j'ai eu cette impression de faire face à un beau matériau brut qui n'aurait pas été suffisamment bien exploité et travaillé. Cette impression qui concerne donc la réalisation et le scénar' s'applique aussi à cette réflexion autour de la mémoire et de la filiation. Idem pour l'ambiance et les émotions ressentis. Tout ça ne prend jamais réellement corps et je suis resté sur ma faim.
Pas d'ennui toutefois il est agréable de voir un film de SF intimiste de nationalité italienne. Cela nous change.
Si le synopsis pouvait donner l'impression que le film serait intéressant avec son côté avenir apocalyptique, il n'en est rien, c'est mou et c'est lent. J'aurais dû passer mon tour et regarder autre chose à la place.
Il y a différentes façons d'aborder un film post-apocalyptique, avec des objectifs variés. Bien sûr, la survie est toujours un socle et, pour son jeune personnage, l'idée de partir pour trouver un semblable capable de lui lire le journal de son défunt père est une idée intéressante. Comme une quête qui promet intensité et émotions, un projet initiatique qui s'avère aussi complexe que mystérieux. Pour autant, sur un rythme faible et souvent apathique, le récit se disperse, s'étire, se délie aussi. En outre, le spectateur manque d'informations sur la cause de ce chaos (correctement réalisé) et le pourquoi de certains ont survécu et d'autres pas. L'intention ne suffit pas même si amour, compassion et solidarité entre les hommes resteront à jamais essentiels. dommage.
L'affiche , le titre, donnaient une bonne impression au depart. - premiere demi heure ( sur 2h) : rien ne se passe.. je me dis que c'est la presentation, que ca va bouger apres lors de l'exploration - au bout d'une heure, toujours pas grand chose d'interessant, je m'inquiete pour la seconde heure.. - 1h30, la je m'ennuie grave mais je persiste... 2h, bon dodo, circulez il n'y avait rien a voir... Verdict, c'est lent, lent lent, quasi aucuns decors, a peine 10 personnages dans le film, qq casquasses de voiture a un moment donné, le "hero" a 2 de tension... bref , film inutile..
Les hommes passent, les écrits restent... Mais encore faut-il savoir les lire. Après la mort de son père, un fils embarque dans un périple vers l'inconnu à la recherche d'une personne sachant lire pour lui dire ce que son père a écrit dans son carnet. "The Land of the Sons" se déroule dans un monde post-apocalyptique où l'humanité a clairement régressé. Les gens se sont adaptés à leur nouvel environnement notamment pour subvenir à leurs besoins. Pour le fils, c'est un peu différent, car il n'a pas connu l'Ancien Monde donc il vit en fonction de ses instincts primaires. Ce dernier n'est pas forcément attachant, mais on va dire qu'il est le fruit de ce monde sans pitié où les sentiments rendent faibles. Pourtant, il y a quelque chose de touchant dans cette histoire avec ce garçon qui se met en danger pour connaître les vrais sentiments de son père à son égard. L'histoire est simple avec ce récit qui nous emmène de rencontre en rencontre, mais l'immersion dans ce monde est réussie grâce à une élégante photographie et une très bonne ambiance sonore. Ça manque évidemment de consistance au niveau du scénario et de fluidité dans le développement, mais l'ensemble est pas mal et change des films post-apocalyptiques traditionnels.
La terra dei figli de Claudio Cupellini, réalisateur du magnifique Alaska, est globalement sinistre, à l'image d'un univers post-apocalyptique qu'exploitent depuis longtemps, avec plus ou moins d'originalité, littérature et cinéma. Ici, comme souvent, l'homme est devenu un chacal pour l'homme (loup serait trop doux) et survivre ne signifie pas seulement chercher sa pitance sur une planète dévastée. Que le film ne nous explique que peu les raisons de cet effondrement du monde n'a aucune importance puisque ce n'est pas le sujet. Mais ce qui est bien avec le genre, c'est que tout est susceptible d'arriver, à commencer par le pire, et que, de ce côté-là, La terra dei figli ne déçoit pas, dans son lent mais dense développement vers l'aurore d'une nouvelle vie, à moins que ce ne cela soit le crépuscule. Il y a une certaine beauté dans la quête du fils, dans un geste synonyme d'apprentissage mais surtout de transmission, seule consolation dans un environnement lugubre qui n'est qu'une hypothèse mais plutôt crédible du futur de l'humanité, pauvre d'elle. Dans ce film minimaliste, l'émotion est rare, évidemment, et ne peut qu'apparaitre sur la fin. Ou pas. A souligner les belles interprétations de Leon de la Vallée et de Maria Roveran, ainsi que Valeria Golino dans un petit rôle néanmoins très marquant.
Un film un peu aride au début. Mais cette aridité est faite à dessein pour nous introduire le contexte apocalyptique dans lequel le monde est plongé. Mais une fois le décor naturel et humain présenté, Claudio Cupellini parvient, à nous intriguer, et à nous passionner, avec un suspense intense. Certes un peu noire, cette dystopie est formidablement bien tournée, bien jouée, avec une intrigue extrêmement forte. Sans être autant subventionné que le nôtre, juste avec des idées innovantes de scénario, un ciselage parfait des dialogues, une distribution extraordinaire, et une exploitation impressionnante des décors naturels, le cinéma Italien parvient à briller dans un genre comme la science-fiction, ou le film d'anticipation, là où nous nous trainons pitoyablement. Pourtant ce cinéma est bien loin d'être autant financé que le nôtre. Quant aux films ou séries sur la pègre, les productions sont sans doute moins nombreuses, mais l'excellence et le réalisme sont plus souvent au rendez-vous que chez nous. "Gomorra", et "Une Vie Tranquille", toujours de Cupellini sont autant de preuves données aux indécrottables chauvins qui douteraient de nos propos.
Sans avoir beaucoup de moyens à sa disposition, ‘The land of the sons’ parvient à donner le change très correctement, grâce à sa photographie réussie et ses décors sis dans un delta marécageux parsemé de constructions délabrées et écrasé par un ciel de plomb. D’une manière générale, le film s’en sort surtout grâce au soin avec lequel il dépeint cet univers qu’on présume post-apocalyptique, à commencer par ces êtres taciturnes, trop concentrés sur leurs routines de survie pour penser à autre chose : des vêtements élimés, des habitations lacustres dignes de bidonvilles, de la nourriture rare et répugnante, des rapports humains réduits au troc et à la méfiance et aucune organisation sociale digne de ce nom,...on est prêts à valider rapidement ce tableau d’une humanité résiduelle qui retourne lentement à la barbarie originelle. Un point plutôt intéressant (et inhabituel dans les post-apo, qui préfèrent placer l’intrigue loin dans le futur pour simplifier les choses) a trait au fatalisme qui imprègne les survivants les plus âgés, qui semblent avoir connu le monde d’avant. Alors oui, parfois, on aimerait un peu plus d’action, pour compenser quelques séquences inutilement verbeuses…mais ce constat relève d’une certaine logique puisque le “fils” dont il est question ici, fruste et brutal car élévé pour survivre, cherche quelqu’un pour lui lire le journal de son défunt père, dans lequel il espère trouver la compréhension qui lui manque. Avec peu de moyens mais une bonne compréhension des enjeux d’un film de ce genre, l’inconnu Claudio Cupellini signe une adaptation de roman graphique sombre et désespérée, qui évoquera forcément à de nombreuses reprises ‘La route’ et son adaptation par John Hillcoat, si ce n’est qu’il parvient à être peut-être encore plus pessimiste que ce dernier sur la condition humaine.
Je me suis laisser prendre à l'histoire de ce garçon sauvage qui arrive à survivre au gré de ses rencontres. Si l'ensemble est un peu "mou du genoux" il manque cruellement de ce petit quelque chose pour s'en souvenir. Je crois que ça doit certainement être le contenu du cahier qui m'a tenu en haleine...
Film très émouvant, avec un rythme un peut lent au début, l'histoire se dévellope de facon astucieuse, proposant suspens et questionnement dans un envirronment post-apocalyptique ou résonne le sens de la survie, la coopération, la curiosité, l'adapation et enfin de l'amour. Chaque personnage est joué avec justesse On en ressort troublé et satisfait.
Etonné de lire autant de critiques negatives. Nombreux sont ceux qui attendaient un film apocalyptique à l'americaine. Mais là desolé tout n'est pas formaté Hollywood avec effets speciaux et explication de texte du pourquoi du comment. Ici le décor de fin du monde n'est qu un pretexte pour raconter cette histoire douloureuse entre un père et son fils. Une quete entre les lignes dont seul un journal pourra reveler la tendresse