Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Riddler Crow
10 abonnés
94 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 14 juin 2024
Adaptation du roman d'Alfred Draper,le livre se passait en Angleterre et se centrait plus sur les supporters que l'arbitre,le film de Mocky prend une direction totalement différente,l'histoire se passe en France et met plus en avant la traque de l'arbitre. La tension et le suspense sont grands, nous sommes face à un groupe de supporters manipulés par un leader déçu par son match,déterminé à tuer l'arbitre jugé responsable de la défaite de l'équipe. Le film nous montre le mauvais coté du milieu des supporters. Serrault est effrayant et joue superbement bien,ne vous fiez pas au titre,ni au casting,ce n'est pas une comédie,mais un film sérieux. Un film qui malgré de bonnes critiques,ne trouvera pas son public. Pourtant cette œuvre avait beaucoup de qualités et gagne à être mieux connu, car hélas le hooliganisme, comme la corruption sont toujours d'actualité dans le milieu du sport.
le cinema refelete souvent la société et il ne se trompe que trés rarement ,Mocky cerne assez bien son sujet avec un jeu d'acteur à la old School, très efficace et sans vraiment de censure
Un film qui ne restera pas gravé dans les annales;dans les archives cinématographiques surement mais c'est tout. Des supporters qui veulent mettre à mort un arbitre de football pour un pénalty. je ne suis pas sûr que ça retrace bien la vie footballistique mais bon. dommage pour Michel Serrault qui lui était un Grand.
Le film a très mal vieilli. Cependant pour l'époque l'idée de départ était avant-gardiste. On n'imaginait pas a quel point les supporters de foot sont cons (excusez-moi...) jusqu'ou leur passion peut les mener. A part ca, le film traîne en longueur, manque de rythme considérable, la musique ne s'adapte pas du tout au film, un manque incroyable de réalisme. Cependant les acteurs sont pas trop mauvais. Assez moyen.
La bétise est humaine : telle pourrait être la morale de cet excellent film de Jean-Pierre Mocky. Le scénario est génial et il en est de même pour le jeu des acteurs principaux que sont Michel Serrault, Eddy Mitchell et Carole Laure. Bref ce film est à voir absolument, et pas seulement pour ceux qui aiment le football car ce long métrage dépasse le cadre des limites de ce sport.
Un film que l'on devrait voir plus souvent. On devrait le montrer en exemple flagant de la connerie humaine, du fanatisme et des effets pervers de la vie en groupe!!
Problème avec ce Mocky : est-ce du second degré ? On répond par l'affirmative si l'on applique le principe de charité cher à Quine et à Davidson : impossible d'expliquer autrement la musique particulièrement pénible et si douloureusement caractéristique des années 1980, ainsi que le jeu des acteurs au mieux mauvais (Eddy Mitchell et Carole Laure dans les deux derniers tiers du film), au pire catastrophique (tout le reste). (Une exception : Serrault commence très mal, et joue de mieux en mieux à mesure que son personnage prend de l'épaisseur, pour finir en apothéose.) Malheureusement, le second degré et les intentions parodiques ne sauraient expliquer ni la lourdeur générale du propos (voir la « morale », « Une foule suit toujours le plus fou. Et il y a toujours un fou » : "À mort l'arbitre" est particulièrement faible quand il essaie d'illustrer cette « thèse » pourtant intéressante a priori), ni les faiblesses du scénario (l'histoire amoureuse entre l'arbitre et la journaliste : "pourquoi ?"). Il ne faudra pas chercher dans "À mort l'arbitre" une réflexion intéressante sur le football. (Du reste, je n'ai vu aucun film qui en soit capable, peut-être parce que le pouvoir du cinéma – et de l'art en général – est dépassé par celui du football ?) Et c'est précisément quand le film sort totalement du cadre sportif, c'est-à-dire au moment où commence le « "survival movie" », qu'il devient bon : on oublie qu'il y a des supporters de football et un arbitre, il n'y a plus que des prédateurs et une proie. Et comme de ce point de vue "À mort l'arbitre" est bien construit, on peut alors lui pardonner ses fautes de goût et son côté désuet – désuet, car on n'entendrait plus aujourd'hui des dialogues tels que « Lâche ton fusil, ou j'te flingue, mon vieux »...
Le cinéma n'étant pas toujours du cinéma d'aventure (je dis ca pour avoir lu la critique à 1 étoile...), on se prend à rêver du ciné fait d' histoires de tous les jours, qu'on lit dans le journal. C'est ce que Mocky fait de mieux, y puisant ses sources d'inspiration, toujours incisif, toujours radical. Cette histoire de derapage hooliganesque en est un exemple : Qui n'a pas crié un soir de parti pris footbalistique "à mort l'arbitre" ? Mocky illustre cette "farce" macabre à merveille, soutenu dans son effort par des acteurs de grand talent : Serrault notamment, superbe salopard que la vie fabrique à foison, un salaud banal, qui a l'occasion de passer aux actes. Dans l'ambiance deshumanisée des grandes citées de banlieue, le film, forcement daté dans sa forme, reste d'actualité dans le fond : La violence est partout, de plus en plus banalisé, peu ou pas motivée.
Mocky s'en prend une fois de plus à la connerie humaine, mais en fustigeant cette fois-ci le fanatisme malsain des supporters de foot.
Véritable chasse à l'homme (l'homme en question, c'est l'arbitre, qui a sifflé un penalty "de trop", faisant remporter la victoire aux visiteurs) avec en guise de lieu de décor nocturne d'énormes blockhaus de béton, À MORT L'ARBITRE ! est un film profondément inquiétant dans son fond, mais outrageusement caricatural dans sa forme (les supporters sont tous sans exception dépeints comme d'abominables beaufs sans raison aucune); qu'importe, le savoir-faire de Mocky dans la mise en scène, plus efficace et rythmée que jamais, la prestation hallucinante de Michel Serrault en odieux salopard, lâche et obscène, à la tête d'une bande de dégénérés prêts à tout pour régler le compte d'un honnête arbitre (joué par Eddy Mitchell, correct), ainsi que la bande-son, authentique symphonie de nappes synthétiques survoltées, assurent un chef-d'oeuvre en son genre, ni plus, ni moins. Enorme.
une étoile pour l'intention de Mocky, à savoir dénoncer la violence des hooligans, déjà rude mais aujourd'hui encore plus dramatique (la catastrophe du Heysel en 1985 redonnera du souffle au film, avant-gardiste). Mais Eddy Mitchell en acteur (et ici en arbitre !) ne me semble pas très concluant et le rôle de Serraut guère enthousiasmant. Le haut du casting ne me paraît pas des plus judicieux. On retiendra pourtant Carole Laure ainsi que Claude Brosset en supporter meurtri.
Je ne connaissais pas le style Mocky mais ce film a étendu ma curiosité vis à vis de sa filmographie. Une caricature (ou pas - et toujours d'actualité) de supporters de football ayant la haine contre un arbitre jusqu'à le pourchasser comme la grande faucheuse. L'arbitre finit par être accusé de meurtre de l'un d'entre eux il faut les comprendre.. Sinon, la musique signée Alain Chamfort est remarquable, il faut dire qu'on l'a en boucle dans cette comédie meurtrière. Et que dire de Michel Serrault.. égal à lui même : protagoniste hystérique, vicieux mais trouillard.. Eh oui, Rico, tout ça pour un penalty !
Mal joué,mal filmé et c'est pas loin de sombrer dans le ridicule par moment. Sans compter que la musique qui accompagne n'est vraiment pas dans le ton de ce film.