Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Fabios Om
50 abonnés
1 269 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 13 décembre 2019
un film qui a un titre trop évocateur malheureusement qui parle des mauvaise supporter qui malheureusement encore à notre époque sont d'une stupidités et méchancetés presque identique à celle du film . on peux considérait que ses personne sont des Hooligan et Michel serrault ce rôle lui va bien comme si il ne jouer pas la comédie et qu'il était comme sa en vraie je pense que sa doit être le cas . Le reste du casting est plutôt moyens dans leur façon de jouer Mocky lui en flic oui mais pour le reste c'est vraie que c'est très faiblard et par moment là réalisation surtout lors des match et d'un penalty on voit meme'pas ma faute donc c'est dommage vu que c'est un file rouge tout au long du film . Ce genre de film j'espère ne donnera pas des idée a certains car malheureusement c'est possible surtout avec les supporter français qui sont de plus en plus bêtes.
Une folle soirée avec des spoiler: supporters d'un petit club de foot complètement disjonctés, qui veulent faire la peau de l'arbitre . Un vieux film des année 80 que TF1 a choisi de diffusé un soir en semaine, après les déboires des supporters de l'OM, ce ne doit pas être un hasard... Film prenant mélangeant plusieurs styles, humour, action, réflexion, thriller, angoisse, horreur et j'en passe... A noter que le rappeur Salif a choisit plusieurs extraits de ce film pour l'introduction de son double album de 2008, prolongation. Prenant, amusant et marquant, c'est un film qui restera en mémoire. ----Octobre 2015----
On ne peut qu'aller dans le sens de Mocky lorsque celui-ci dénonce la bêtise de groupe et que, pour illustrer son propos, il chosit une meute de supporters de football médiocres et agressifs, solidaires dans la vulgarité et l'hystérie. Ç'en est même réjouissant. Mais comme souvent, Moccky discrédite son sujet par la désinvolture de sa mise en scène et l'excès de caricature -on s'en aperçoit tout de suite à la façon bien peu rigoureuse avec laquelle le réalisateur filme un match de foot!
Toute la nuit, des supporters vindicatifs pourchassent l'arbitre d'un match que les "jaunes" ont perdu. Dans les rues de la ville, la haine et la détermination du groupe emmené par le sinistre Rico (M.Serrault) confèrent à la traque une dimension quasi surréaliste qui, en soi, constitue une approche originale, mais que Mocky ne maitrise pas très bien. C'est surtout le comportement de l'arbitre, accompagné dans sa fuite par sa fiancée qui laisse à désirer. Peu ou pas dirigés, Eddy Mitchell et Carole Laure passent leur temps, dans les rares moments de répit que leur laissent leurs poursuivants...à se bécoter! Nulle panique ne semble les étreindre alors même que l'action et l'utilisation des décors urbains sur un mode expressionniste -une autre idée intéressante de la mise en scène- devraient logiquement impliquer un sentiment continu de peur. On en veut à Mocky tout au long de sa démonstration de gâcher un sujet aussi fort et si plein de bonnes intentions. Claude Brosset, en supporter en colère, et, surtout, Michel Serrault, le beauf intégral, aigre et lâche, semblent les seuls à entrer véritablement dans l'esprit du film. On perçoit dans les regards de Serrault toute la conviction et la méchanceté que nécessite le rôle.
C'est mal foutu. La mise en scène est ridicule. La musique est une torture. Les acteurs pas toujours bon. Et pourtant ça marche... le sujet sur la connerie et le foot est tellement fort que malgré l'avalanche de défauts on ne peut qu'aimer le film.
Jean-Pierre Mocky dénonce ici de manière un brin caricaturale – des supporters de foot totalement débiles, un peu facile, non ? – l'effet de groupe qui annihile toute forme de réflexion individuelle, transformant potentiellement chacun d'entre nous en animal sauvage. Pour paraphraser Brassens, "le pluriel ne vaut rien à l'homme, sitôt qu'on est plus de quatre on est une bande de cons". Ou plutôt une bande d'assassins, dans A mort l'arbitre. Après une première demi-heure un peu paresseuse, le film, qui consiste en une chasse à l'homme de près de 1h30, devient plus intéressant, dégageant progressivement une atmosphère angoissante. Dans les séquences centrales, le majestueux bâtiment de Ricardo Bofill – une partie du long-métrage a été tournée dans les espaces d'Abraxas à Noisy-le-Grand – est exploité avec brio par le cinéaste. Son architecture y est à la fois impressionnante et effrayante. Michel Serrault, dans un rôle de fan de foot cinglé, nous offre un grand numéro tragi-comique.
Le meilleur de mocky probablement . Serrault y campe la plus belle ordure qui soit et, lorsque l'on voit aujourd'hui les débordements générés par le foot les soirs de match, on ne peut que féliciter le coté visionnaire de ce film.
Oscillant entre la comédie noire et le thriller, ce film n'est pas vraiment hilarant mais se laisse regarder pour sa critique du monde du foot (patrons friqués, petits arbitres mal payés...) et surtout des supporters qui sont ici présentés comme des marginaux peu avares de vulgarité, de bière, et de chansons populaires. Si Mitchell n'est pas trop mal, c'est Serrault que l'on retiendra dans le rôle du meneur de ces hooligans, en violeur, assassin et cochon qui est prêt à tout pour un pénalty sois disant injustifié.
Superbe film infiniment crédible sur tous ces fans définitivement joyeux , et qui n'a pas souffert ces soirs de " Coupe du Monde " diverses & variés parfaitement - de plus - imposés ?
Mocky habitué des navets grotesques (voir Le dossier Toroto et autres), et mis a par Le Témoin et Un drôle de paroissien, il n'y a pas beaucoup à sauver dans sa filmographie...J'avais un bon souvenir d'À mort l'arbitre et j'ai décidé par masochisme peut-être, de me le "re-farcir" aujourd'hui. Combien vais-je tenir ? Comme dans beaucoup de ses films, il y est acteur aussi, ainsi qu'une de ses "muses" Michel Serrault dont j'avais un bon souvenir de la prestation dans ce film. Voyons donc. Oui Serrault est vraiment crédible (comme dans la plupart de ses films), ici en supporter de foot hooligan et vulgaire, et haineux, Jean-Pierre Mocky est nul en flic... Les dialogues sont vulgaires aussi, surtout de la part de Serrault, mais cela va avec l'histoire, tous ça accompagnait par une musique de Rossini (? ? ?). Très mal filmé, ce "drame, thriller" est quand même une très grande réussite au vu des autres productions de ce faiseur de navets !
Jean-Pierre Mocky est un maître dans la construction de films avec des personnages détestables, de prétention grotesque d'une manière insolente et déplaisante, médiocres bien sûr, qui se comportent comme des bêtes, pour la jubilation du spectateur. Ce qui permet de dénoncer beaucoup de choses comme souvent chez le réalisateur. Entre Michel Serrault qui campe un psychopathe, Eddy Mitchell qui lui est un arbitre qui manque de psychologie, hautain et médiocre, et toute la galerie des personnages qui gravitent autour: aucun n'est a sauver, aucun ne suscite d'empathie. Même pas Carole Laure la fiancée d'Eddy Mitchell ou Jean-Pierre Mocky lui-même dans le rôle du flic de service toujours en retard sur les évènements. Michel Serrault et sa bande de monstres, physiquement et psychologiquement laids, poursuivent un arbitre qui leur a fait perdre leur match, pour une chasse à l'homme ultime, avec morts et destructions collatérales, en passant par le stade, un plateau de télévision, une usine désaffectée, des logements modernes et sans âmes, pour finir dans les entrailles de la Terre, avec une fin ironique qui peut irriter. Un beau coup de poing pour le spectateur.