Mon compte
    L'Ami américain
    Note moyenne
    3,9
    411 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Ami américain ?

    43 critiques spectateurs

    5
    3 critiques
    4
    16 critiques
    3
    19 critiques
    2
    3 critiques
    1
    0 critique
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    AdriBrody
    AdriBrody

    9 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2024
    D'un très bon casting et avec une mise en scène efficace, Wim Wenders propose un thriller fonctionnel où les rouages s'entremêlent petit à petit. Le rythme est soutenu du début à la fin et permet de vraiment faire rentrer dans cet univers sombre. Même si le scénario n'a rien de révolutionnaire, il est très bien mis en image et en jeu. Les scènes de gares et de trains sont par ailleurs très réussies, où Wim Wenders joue justement avec ces endroits clos et ce piège qui se referme.
    Seb De Niro
    Seb De Niro

    44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2024
    Bon film allemand, un genre de thriller criminel noir avec une mise en scène particulière et très peu de dialogues.
    Ambiance très réussie, avec une musique qui colle bien.
    Bon duo d'acteurs principaux : Dennis Hopper joue avec le même espèce de détachement qu'on retrouve chez lui dans Mad Dog Morgan. Bruno Ganz est encore plus fort que lui dans ce film.
    Quelques très beaux plans d'Hambourg et un vraiment magnifique à la fin du film, avec les deux voitures sur la plage.
    Le casting inclut 7 réalisateurs (tous des criminels).

    Vu en 2024.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2023
    Le talent de metteur en scène de Wim Wenders ne compense pas la faiblesse d’un scénario totalement invraisemblable malgré une bonne idée de départ, d’un cynisme total. On retiendra essentiellement la magnifique scène de chasse à l’homme dans le métro parisien et l’excellente prestation de Bruno Ganz.
    Joël DI DOMIZIO
    Joël DI DOMIZIO

    13 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2022
    ​Film que j'avais découvert très jeune à la fin des années ​70, et que j'ai revu 2 ou 3 fois par la suite.
    Wenders avant sa renommée internationale des années 80.
    L'Ami Américain est très original, mais également mystérieux.
    Le regretté Bruno Ganz est excellent dans la composition de cet homme qui se sait condamné. Et Dennis Hopper apporte sa touche reconnaissable de déjanté et barré comme il l'a fait dans de nombreux films...
    benoit_lb
    benoit_lb

    2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2022
    « L’ami américain » est un incontournable de tout cinéphile qui se respecte au même titre que les deux autres films les plus célèbres de Wim Wenders, « Paris Texas » et « Les ailes du désir ». Pourtant au sortir de la salle le film laisse une impression de déjà-vu, celle d’un citoyen ordinaire qui se retrouve pris dans un engrenage infernal qu’il ne maitrise pas et qui se caractérise ici par l’affrontement violent de deux bandes criminelles qui passent leur temps à se poursuivre de New-York à Hambourg en passant par Paris et Munich. Si la première partie du film durant laquelle Wenders plante le décor de son long-métrage en introduisant les principaux protagonistes et en décortiquant les rapports de force qui vont ensuite s’établir entre eux, la surenchère de violence qui domine la seconde moitié du film ternit l’ensemble.
    Le film s’inscrit toutefois très bien dans l’univers de Wenders, qui fait souvent la place belle aux laissés-pour-compte de la société en s’appuyant sur des décors urbains loin de l’image d’Epinal des villes où il tourne. Le Hambourg qu’il dépeint est celui de quelques quartiers crasseux en amont de la zone portuaire faits de petites rues aux chaussées défoncées, de terrains vagues et d’immeubles promis à démolition comme celui où Jonathan Zimmermann habite avec sa femme et son fils. Son New-York est celui d’Upper West Side, quartier qui ne s’était pas encore embourgeoisé à la fin des années 1970 et que Wenders décrit comme une succession de lofts abandonnés devenus le repaire des bandes criminelles.
    Outre des décors minutieusement choisis, Wenders réussit à rendre l’atmosphère de « L’ami américain » particulièrement froide à travers cette lumière grise d’hiver qui inonde la plupart des scènes d’extérieur. Les quelques séquences tournées à Paris ne sont pas sans rappeler le « Dernier tango » de Bertolucci : même station de métro (Passy), même ambiance hivernale, même alternance d’ombres et de lumière. Seul éclat de gaieté au milieu de cet océan de morosité : la couleur orange de la Coccinelle de Jonathan Zimmermann.
    Wim Wenders soigne également sa mise en scène comme en témoigne la séquence de la traque par Jonathan Zimmermann de sa première victime dans le métro parisien. Une séquence de dix minutes, pleine de tension, sans aucun dialogue, certainement la plus remarquable du film et qui s’achève par la fuite du meurtrier vue à travers les caméras de surveillance de la RATP.
    L’interprétation des acteurs, quant à elle, reste inégale. Malgré une certaine transformation physique, Dennis Hopper fait du Dennis Hopper, une fois de plus cantonné à un rôle de personnage décalé qui cultive une certaine part de mystère et de volatilité. En revanche, Bruno Ganz campe admirablement Jonathan Zimmermann, cet homme facilement influençable, soudainement attiré par l’appât du gain à court terme et prêt à endosser le costume de mercenaire pour le compte d’individus qui exploitent inlassablement ses faiblesses. Parmi les seconds rôles, on notera l’interprétation de plusieurs réalisateurs dont Gerard Blain, Jean Eustache, Nicholas Ray ou encore Samuel Fuller et son éternel cigare, mais surtout la performance de Liza Kreuzer, qui tient le rôle de l’épouse de Jonathan Zimmermann, seule source de douceur et de rationalité dans ce monde devenu trop brutal.
    Mais Liza Kreuzer reste trop seule pour faire vibrer la corde de l’émotion. Et c’est bien là le principal défaut du film. A force d’installer la violence au premier plan, Wim Wenders rend le spectateur indifférent au sort de Jonathan Zimmermann. La compassion qu’on éprouve au départ pour cet homme malade qui vit dignement entre son métier d’encadreur et une famille attentionnée, s’étiole progressivement lorsqu’il devient une machine à tuer. Pour capter davantage d’émotions dans l’œuvre du cinéaste allemand, on préférera certainement revoir Harry Dean Stanton en quête d’identité dans « Paris-Texas » ou se laisser de nouveau subjuguer par la poésie des « Ailes du désir ».
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    31 abonnés 1 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2022
    Un excellent film de Wim Wenders où tout s'enchaine sans laisser de répit au spectateur. On est tenu en haleine par les mésaventures de Jonathan du début à la fin.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 521 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 avril 2021
    L'Ami américain ne plaira qu'aux plus fervents adeptes du réalisateur d'art et d'essai Wim Wenders. Bien qu'il s'agisse de l'un de ses premiers longs métrages il est déjà truffé d'allusions à l'histoire et à la théorie de l'image en mouvement allant d'un jouet zootrope et d'une caméras de surveillance omniprésentes. Le personnage principal se met dans le cadre en accrochant un cadre photo autour de son cou s'en que l'on sache pourquoi. Dans le contexte du port sinistre de Hambourg Wenders se laisse aller à son obsession de la culture américaine sous les traits de Dennis Hopper. Se faisant passer pour un faux cow-boy il réintroduit de faux tableaux américains par le biais d'une salle des ventes allemande. Le dernier tiers de l'histoire à partir du moment où Zimmermann monte dans le train est totalement incompréhensible sans connaissance préalable du livre dont il s'inspire. Le peu d'action que l'on voit est affreusement filmé. Car la plupart du temps ce sont des gens qui se déplacent lentement en marmonnant des paroles de chansons de Bob Dylan tandis qu'ils vaquent à leurs sombres occupations dans un univers parallèle lourd de misère et de sens. Ce dont nous avons besoin c'est de réalisateur qui s'intéressent moins a leurs films et plus à vrai vie...
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 592 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2019
    Un exemple frappant et assez rare d’une « adaptation » qui dépasse largement et transcende le roman d’origine, en l’occurrence le mauvais « Ripley s’amuse », de Patricia Highsmith.
    En modifiant sensiblement l’histoire et l’environnement des personnages, Wenders se les approprie en créant un univers et une ambiance toute personnelle. Dans ce « polar » rappelant par certains aspects les grands films noirs américains (et en lui rendant hommage par les présences de Nicholas Ray et Samuel Fuller), on retrouve les situations d’errance, de solitude et de doutes de ses précédents films. Le montage est sec et efficace, chaque scène chargée d’une grande tension, et de nombreux plans sont saisissants. C’est bien dans la manière de traiter une histoire que réside la création, le cinéaste en fait une démonstration éclatante, jusqu’à une fin esthétique tendant vers l’absurde.
    C’est aussi dans la manière de porter son regard sur les gens et sur les lieux ; à cet égard la manière dont il nous montre Hambourg est édifiante, tirant de cette ville plutôt laide des images fascinantes.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2018
    J’avoue ne pas bien connaitre Wim Wenders, révélé à Cannes en 1984par « Paris, Texas », et ne pas avoir vu en 1977 son 6ème fillm « L’ami Américain » qui ressort en ce moment dans le cadre d’un hommage national mais avec malheureusement une seule projection et de seulment 3 de ses films.
    Gantner (Bruno Ganz) est un artisan encadreur de Hambourg qui lors d’une vente de toiles va rencontrer un « ami américain », un vendeur de faux tableau - Tom Ripley (Dennis Hopper lui-même) - qui va le présenter à un curieux français - Raoul Minot (Gérard Blain lui-même) - qui sachant que cet artisan est atteint d’une leucémie va lui proposer de tuer un inconnu (un mafieux) moyennant une bonne prime qui permettra ainsi à sa femme et à son fils d’avoir une vie confortable après son décès. Et Gantner de s’acquitter de sa première tâche à Paris dans le métro puis d’être embarqué dans un second meurtre cette fois-ci dans un train filant vers Munich … mais avec l’aide non prévue par Minot de son ami américain.
    Ce film qui est un hommage aux grands polars américains des années 50-60 ne m’a pas entièrement convaincu car je me suis trop attaché à essayer de comprendre la trame complexe du film pour savoir qui manipulait qui … et d’ailleurs j’avoue que la dernière scène me laisse dubitative ! Bref, j’aurais mieux fait de me laisser aller par l’esthétisme de ce film qui – en dehors du Stenson fétiche de l’ami américain qui a fini par m’agacer un peu – comporte de très belles scènes entre Hambourg et son port, Paris et le quartier de la Défense, avec la photo souvent sublime de Robby Müller et la musique obsédante de Jürgen Knieper.
    Je ne suis pas persuadé que la psychologie des 2 « amis » que nombre de points opposent soit très réaliste mais malgré la relative lenteur du film (scène dans le train surtout), on se laisse rapidement prendre au jeu grâce à la magnifique interprétation des acteurs. Et il est également amusant de voir apparaitre à l’écran dans d’autres rôles des amis du réalisateur tels que Nicholas Ray, Jean Eustache, Samuel Fuller ou Daniel Schmid ... Tout un univers très masculin, souvent très froid, que Lisa Kreuzer, la femme de ce petit encadreur, avec la vie de tous les jours avec son petit garçon et son angoisse face à la maladie de son mari, vient parfaitement « contrebalancer ».
    Bref ce n’est pas un chef-d’œuvre à mon sens mais un très bon film qui nécessite d’être revu pour pouvoir mieux l’apprécier encore je pense !
    P.  de Melun
    P. de Melun

    53 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2019
    Wim Wenders jette un pont entre l'Europe et l'Amérique à travers cet hommage au film noir et les grandes figures hollywoodiennes que sont Dennis Hopper, Nicholas Ray et Sam Fuller. Le rythme est certes indolent, mais le réalisateur sait installer un climat de malaise et d’oppression. Admirable est cette façon de donner une atmosphère aux différents lieux, de transcrire l'errance dans les villes et la fuite en avant d'un homme qui voit sa fin toute proche. Un film mélancolique, lent, poisseux, parfois presque un peu ennuyeux mais qui se laisse tout de même regarder facilement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 octobre 2017
    J'ai beaucoup aimé ce film parce qu'il évoque la complexité humaine sous des arrières pensées qui pourraient être perçues comme kitch. Le scénario est assez simple, mais les jeux d'acteurs et la trame en font un film très personnel et sensible. Les décors naturels ajoutent à ce film le témoignage du temps. Voir Hambourg, Paris ou New-York en 1976, c'est déjà quelque chose. Le suspens est tout de même présent et le dénouement un peu dramatique replace les choses dans l'ordre de la nature des choses. C'est presque une farce, cet homme qui va être poussé à tuer, dans des scènes finalement assez drôles, tant il est maladroit. C'est aussi l'histoire de complicités, d'amitiés et d'amour. Qu'est-il possible de faire lorsque la fin est inévitable ?
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2016
    Wenders atteint ici le parachèvement, au pinacle de sa vision de l'Allemagne et du cinéma et en même temps du véritable divertissement. Cela prouve en tout cas qu'il est tout sauf un réalisateur borné, pour savoir une deuxième fois se renouveler dans, cette fois-ci, une création aux dialogues riches au cœur d'une intrigue bien formée et saupoudrée d'acteurs de différents horizons, de l'Allemagne aux USA en passant par la France. Un compromis artistique des plus admirables et en plus pas dénuée de sens profond.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 août 2015
    Avant son sublime "Paris, Texas", palmé et culte, Wim Wenders nous avait déjà montré son talent dans "L'Ami américain". En effet, ici, le sens du cadrage de l’allemand nous régalait déjà la rétine. Tous les plans sont bien pensés et, associé à un montage parfait, permettent aux spectateurs de voir quelques scènes mémorables. Le scénario fait penser un "Breaking Bad" ancien mais tout aussi intelligent. Cependant, le film est assez confus dans sa construction, les scènes s’enchaînent assez mal, ce qui empêche de comprendre la totalité de l'histoire. Bref, un bon film noir, bien interprété par Dennis Hooper.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2015
    Librement inspiré de Patricia Highsmith, L'ami américain est un film noir se déroulant dans la RFA des années 70, centré sur les questionnements personnels du personnage principal incarné par Bruno Ganz, poussé à commettre des meurtres par un mystérieux homme. Les acteurs allemands, français et américains – Dennis Hopper mais aussi les cinéastes Nicholas Ray et Samuel Fuller – confèrent au long-métrage une envergure internationale. Sa première partie, absolument brillante, distille une atmosphère remarquable. La mise en scène, la lumière et la musique sont superbes. Hélas, comme souvent chez Wim Wenders, le film est trop long, et malgré un beau final, la dernière demi-heure perd en intensité.
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2015
    Avec "L'Ami américain", Wim Wenders signe un film mystérieux, d'une noirceur inquiétante et d'une grande originalité formelle. Le film déroute car il met sans cesse en tension les composants de sa mise en scène: empathie et distance avec le protagoniste; opposition entre les couleurs chaudes et sombres, et ne lève jamais le doute sur le véritable état de santé de Jonathan (Bruno Ganz exceptionnel). Ce dernier est atteint d'une leucémie, mais est-il pour autant condamné ? Si oui, il n'aurait plus rien à perdre et serait prêt à tuer en échange de mettre financièrement sa famille à l'abri. Mais Wenders n'interroge aucune dimension morale du problème, à savoir la peur du personnage de finir en prison, preuve que le cinéaste souhaite porter son film vers l'abstraction sans toutefois éviter les lieux communs, comme par exemple ces scènes familiales remarquables de finesse et de complexité. "L'Ami américain" est donc un film retors, habité par une atmosphère indéterminée et par des acteurs qui ont parfaitement saisi le flou qui entouraient leurs personnages, la preuve avec Dennis Hopper, génial dans un rôle ambigu et touchant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top