Ce film, réalisé par Joe Dante et sorti en 1987, n'est pas mal mais sans plus. Le scénario reprend l'idée principale de "Le Voyage fantastique" (Richard Fleischer, 1967), que je précise par ailleurs ne pas avoir vu, c'est-à-dire celle d'une machine miniaturisée afin de pouvoir aller dans un corps humain. Mais une autre organisation veut s'emparer de la puce permettant la miniaturisation, une course contre la montre est alors en marche. Bon, j'avoue, c'est très mal résumé, n'étant absolument pas doué pour ça mais ça donne en tout cas une idée. On ne peut pas dire que j'en sois réellement déçu mais, venant d'un film culte des années 80, j'en attendais tout de même un peu plus. Je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais d'ailleurs, peut-être plus à quelque chose du même style que "Chérie, j'ai rétréci les gosses", quelque chose d'un peu plus fun et familial, je ne sais pas (alors que normalement, je crache sur les films familiaux mais bon). L'histoire est dans l'ensemble bien foutue, je pense qu'il faut surtout la voir comme étant une parodie du film de Fleischer, et même en n'ayant pas vu ce dernier, nous pouvons tout de même prendre un certain plaisir à rentrer dans cette atmosphère plutôt légère. On reconnait également bien le style de Dante, à la fois dans l'histoire qu'il a souvent l'habitude de na pas prendre au sérieux (ce n'est pas une critique négative et ce n'est pas non plus totalement vrai car il y a très souvent dans ses films des messages bien plus profonds qu'il n'y paraissent) et dans la mise en scène. Les effets spéciaux sont quant à eux très bons pour les années 80 et n'ont franchement pas tant vieillis que ça, le tout reste en tout cas très correct et "réaliste" ! En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Dennis Quaid, Martin Short et Meg Ryan qui jouent très bien, tout simplement. Sans oublier bien évidemment le chouchou de Dante, Dick Miller, qui fait une nouvelle apparition ici. "L'Aventure intérieure" n'est donc pas excellent mais procure en tout cas un certain élan de nostalgie, notamment envers l'ambiance des films des productions de Spielberg des années 80.