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Miamsolo
202 abonnés
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3,0
Publiée le 24 décembre 2012
L'Aventure Intérieure est un film que j'appréciais assez bien quand j'étais plus petit. J'ai décidé de le revoir en n'ayant que quelque bribes de souvenir, et ça reste un agréable divertissement "à la Spielberg"! L'histoire est originale: un scientifique se retrouve miniaturisé et injecté à bord d'une capsule (un mini-vaisseau) dans le corps d'un autre être humain, alors qu'il était censé au départ se trouver dans le corps d'un lapin histoire de l'analyser. Mais il se retrouve finalement dans le corps d'un gars assez gaffeur et pas sur de lui, ce qui laisse place à des scène assez drôles et guignolesques. Dommage que la fin soit bâclée, ça donne l'impression qu'ils ne savait pas vraiment comment finir le film... Mais ça reste un bon film à voir en famille, assez original malgré quelques scènes un peu "exagérées" (le coup du lifting gâche beaucoup par exemple). Sympa mais sans plus.
Un film d'aventure fantastique plutôt original avec un Dennis Quaid fidèle à lui-même dans ce genre de film. On se laisse prendre par le scénario et le suspense. Très intéressant.
La ressortie en salles d'une bonne partie de la filmographie de Joe Dante, permet de la revisiter opportunément avec le recul du temps.
A ses débuts, le cinéaste était considéré au même titre que john Carpenter : un spécialiste de films fantastiques, voire de terreur construits avec peu de moyens.
Aujourd'hui, il faut se rendre à l'évidence Dante n'est pas et de loin Carpenter. Ca ne signifie aucunement que sa filmographie est indigne d'intérêt, d'ailleurs la cinémathèque française ne s'y est pas trompé, en lui consacrant une rétrospective.
" l'aventure intérieure " sorte de remake, inspiré par le film fameux de Richard Fleisher " le voyage fantastique " n'atteint pas la perfection de son aîné.
Film pour adolescents, sympathique mais pétri de défauts ( on se fiche assez vite du scénario) a en cherchant bien quelques qualités. C'est finalement à y regarder de près une invitation à croire en soi, afin de dépasser les difficultés de la vie.
Tout dépend de soi, nous sommes entièrement libre, semble nous dire ce film qui parait une déclinaison de la philosophie existentielle sartrienne appliquée au personnage interprété par Martin Short finalement le plus intéressant.
La première demi-heure heure fait craindre le pire, avant que "l'aventure..." ne prenne sa vitesse de croisière, sans jamais vraiment décoller.
On notera que Dennis Quaid qui rencontra Meg Ryan sur le plateau, épousa l'actrice trois ans après le tournage.
Spécialisée dans les films grand public, son rôle le plus intéressant est celui qu'elle tiendra dans "in the cut" sous la direction de Jane Campion et sera sa seule incursion dans le cinéma d'auteur.
L'actrice dont le style manque ( selon moi et d'après les événements médiatisés de sa vie personnelle) tout de même de classe, eut ses fans. Ses derniers ne manqueront pas ce film, ou elle me parait surclassée par les deux seconds rôles féminins qui n'eurent pourtant pas une carrière très fournie.
Ryan abandonna ( selon elle) le cinéma deux décennies plus tard après une opération de chirurgie esthétique ratée.
Les amateurs des réalisations de Dante, ne manqueront pas cet opus qui figure parmi ses titres les plus cotés, les autres passeront leur chemin ou s'il y jettent un œil, qu'ils n'attendent pas de miracle.
Un film fantastique très classé années 80, par son casting (Meg Ryan, Denis Quaid), son humour et ses effets spéciaux. Ces derniers n'ont cependant pas trop vieilli, d'autant plus que les scènes de miniaturisation de la capsule coincée à l'intérieur du corps de Putter (Martin Short) sont peu nombreuses en comparaison à l'aventure "extérieure". Cela reste une comédie familiale divertissante et rythmé , même si les gags font plus sourire par moment que rire tout le temps.
"L'aventure Intérieure" a plus de 20 ans, et ni Meg Ryan ni Dennis Quaid n'ont aujourd'hui le charme fou de l'époque… charme qui constitue le principal attrait de cette jolie comédie sentimentale ambigüe (la tentation du ménage à trois, l'homme parfait se trouvant pour l'héroïne une synthèse des deux "héros" - voir les jolies scènes transgressives des baisers) et parfois merveilleuse (le père miniaturisé face à son fils-fœtus, bravo !). On sourit aussi régulièrement à l'humour régressif, provocateur limite malsain de Joe Dante, ici plus que jamais la face cachée du gentil Spielberg qui produit. Le reste du film, entre un scénario qui ne tient pas la route et ne se fatigue même pas à nous offrir un "voyage fantastique" cohérent dans le corps humain, comme le film de Fleischer qui lui a servi d'inspiration, et des gags lourds et poussifs, est devenu presque irregardable.
Imaginative, drôle, spectaculaire et terriblement riche, cette aventure intérieure est aussi un très bon moment de cinéma qui n'a pas vieilli du tout. Merci monsieur Spielberg
Un excellent film d'aventure du début jusqu'à la fin du film. Le scénario est original, bien composé pour le rendre enrichissant et bien exploité. Joli casting qui joue sérieusement leurs rôles. Tous les événements dans le film s’enchaînent sans qu'on soit perdu. De l'action régulière. Une belle relation entre celui qui est miniaturisé et l'hôte avec tous les dangers rencontrés et une touche d'humour bien sympathique. Pas une seule longueur d'ennuie. De belles idées bien trouvées. De beaux décors dont notamment les scènes à l'intérieur du corps humain. Il y a juste un seul truc qui me semble invraisemblable mais compensé par le reste du film. Un film fantastique à voir tranquillement pendant une soirée !
AH les années 80 ! Le début des grands phantasmes technologiques ! L’enthousiasme était palpable on pense évidement à Spielberg ou Zemekis. Les voyage spatiaux, les marciens, les voyages dans le temps, le virtuel qui faisait ces premiers pas ! La il est question de miniaturisation et de voyage dans le corps humain comme dans le voyage fantastique de 1966 à la mode 80’s ! 3 cuillers à soupe de comédie, 2 cuillers de thriller, un grand verre d’émotion et de bons sentiments, un filet d’histoire d’amour le tout versé dans une grande casserole de S F n’oubliez pas quelques invraisemblances bien croustillantes! Faites mijoter par des stars comme Denis Quaid et Meg Ryan et vous avez un petit film, qui sans être un chef d’œuvres, est quand même inoubliables !
Ce qui frappe au visionnage d’Innerspace, c’est la richesse d’une œuvre qui n’a de cesse de reconduire son postulat de base sous la forme de variations tout à la fois jubilatoires et pertinentes, offrant à terme un divertissement total pour tous les publics. On retrouve ici l’approche très cartoonesque de Joe Dante, explicitée par la présence de la peluche Bugs Bunny qui encadre le récit et semble même donner son nom à l’expérience : les personnages sont baladés d’un corps à l’autre, de l’extérieur à l’intérieur, rapetissent et se déguisent à l’infini. Tout se passe comme si la voix de Pendleton, en conviant son hôte (Putter) à quitter la monotonie de son existence en devant héros malgré lui d’un film d’action, le raccordait à cette ivresse d’une enfance éternelle pendant laquelle on aime se bagarrer, jouer avec des machines improbables, sortir tout nu dans la rue, flirter. Pourtant, ce récit d’apprentissage – mieux, de désapprentissage – se double d’un autre, initiatique, au cours duquel le militaire et grand enfant prend conscience des responsabilités qui pèsent désormais sur lui ; aussi l’une des plus belles scènes du long métrage est-elle la découverte de l’embryon dans le corps de Lydia, miroir tendu à une paternité en train de se construire. C’est dire que la rencontre des deux hommes permet un échange, un transfert de caractère : tout en communiant dans le ludique le plus déjanté, ils adaptent leurs comportements, affrontent leurs démons. Le jeu établi par Joe Dante et son équipe n’est donc pas autotélique, il donne à celui ou celle qui y joue l’occasion, par la fiction, de s’enrichir et de se confronter intérieurement à l’altérité dans ce qu’elle a de plus bénéfique, une ouverture à soi et aux autres essentielle pour vivre en société. Portée par la partition de Jerry Goldsmith, voilà une aventure des plus revigorantes dont le savoir-faire paraît aujourd’hui disparu, sinon sur le point de s’éteindre.
Un film toujours bien agréable et qui vieilli relativement bien malgré quelques effets un peu archaïque aujourd’hui. Une comédie plaisante. Le casting offre quand même des figures marquantes, des interprètes qui n’ont pas forcément tous bien su durer, mais qui se montrent enthousiastes et sympathiques. Le talent de Martin Short du point de vue comique est indéniable, et c’est lui qui tire son épingle du jeu. L’équilibre est d’ailleurs très bien trouvé entre le comique de ce dernier, le charme de Meg Ryan, et la virilité de Dennis Quaid, qui essaye de faire vivre autant que possible son personnage coincé dans un cockpit l’essentiel du film. A noter aussi un Robert Picardo déchainé en cow-boy. Il parvient à s’imposer comme un second rôle très marquant. L’histoire à l’époque et encore aujourd’hui reste d’une franche originalité. Alors bien sur l’Aventure intérieure est finalement surtout extérieure, mais l’ensemble est dopé à la recette Joe Dante : de l’originalité, du punch, de l’humour, un peu de romantisme, et la machine à divertissement fonctionne sans aucune difficulté. On regrettera peut-être un film un peu facile, qui tend quand même à rester sur un chemin confortable sans vraiment se mouiller, et qui n’a pas l’audace et le piquant d’un film comme Gremlins pour citer un autre film du réalisateur, ou même Joe’s appartment. Joe Dante qui offre une réalisation plaisante, et qui s’en sort pas mal du tout avec les scènes à l’intérieur du corps. Si visuellement on sent les difficultés qui ont pu être celles de l’équipe en 1987 pour ce genre de scène, c’est tout de même pas mal fichu du tout, et ça ne choque pas vraiment. Dante offre une réalisation fluide et dynamique, pas très inventive mais très correcte. D’ailleurs on peut dire cela aussi des décors, de la photographie, L’Aventure intérieure s’avérant convaincant en la matière, même s’il y a un petit déficit d’ambiance et de singularité, que ne rattrape pas complétement la bande son. En effet on peut le dire, le petit bémol de L’Aventure intérieure c’est de se montrer un peu facile et de manquer de personnalité. On reste sur un divertissement soigné et de facture tout à fait plaisante, mais Dante nous a habitué à des films plus typés, même lorsqu’il était question de s’adresser aux familles. Je lui accorde quand même 4.
Un film qui porte bien la patte de son réalisateur, J. Dante, avec son casting de seconds rôles fidèles et ses multiples références aux cartoons. Le postulat de départ pourrait paraître un brin fantaisiste mais on est vite embarqué dans cette aventure hors du commun, passé la sympathique introduction du personnage principal. Le rythme s'emballe et le scénario enchaîne des scènes d'action dynamique et des gags hilarants. Malheureusement, le film va un peu s'essouffler avec l'arrivée de l'ex de Tuck (D. Quaid, excellent) mais il repartira peu après. On s'ennuie assez peu, les personnages sont mythiques (le cow boy, le tueur manchot) et M. Short porte le film sur ses épaules en multipliant les pitreries. Un très bon moment de détente pour un spectacle qui reste largement à la portée des petits comme des grands (comme un Spielberg ou un Disney) mais avec cette petite pointe de noirceur qui fait la différence. D'autres critiques sur
Conte fantastique typique des années 80, l'Aventure Intérieure est un spectacle de bonne qualité, doté de trucages bluffants pour représenter l'intérieur du corps humain. Alternant effets comiques et scènes d'action avec un certain bonheur, le film compte surtout sur son duo masculin, avec Dennis Quaid en casse-cou hâbleur et Martin Short en névrosé embarqué malgré lui dans une histoire rocambolesque. Le film n'est pas exempt de défauts, ne serait-ce que les seconds rôles très peu travaillés au demeurant, et un final sans vraie surprise et légèrement capillotracté. Mais ça se laisse regarder avec plaisir.
Le divertissements hollywoodiens me plaisent de moins en moins au fur et à mesure que j'en découvre. Je dois donc considérer cette "Aventure intérieure" comme un bijou du genre! Tout y dépasse la stricte mesure du blockbuster américain! Le scénario est plein de trouvailles et de rebondissements en tout genre, la mise en scène est tout à fait honnête, les effets spéciaux restent très crédibles, et surtout l'humour est d'une audace! Voir ce genre de décalage, de provocation, d'ironie, de méchanceté dans un film sensé rameuter du monde au cinoche, c'est tout bonnement exceptionnel! Et ça n'est certainement pas Spielberg qui est à l'origine de ce style percutant, incisif, et si drôle. Donc arrêtons de remercier et grâcier cet homme qui n'est ici qu'un simple producteur, et attribuons donc pleinement ce film à celui qui le mérite: Joe Dante. Une petite pépite d'adrénaline, dopée à l'héroïsme et à la bonne humeur, ainsi qu'à la complicité qui anime tous ces acteurs! Bien sûr tout n'est pas parfait, et le film affiche parfois ses limites de superproduction, mais dans l'ensemble, "L'aventure intérieure" est une ormidable découverte. Un très gros 3,5*!!!