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Un visiteur
4,0
Publiée le 25 octobre 2010
Une suite réussie, mais un tout petit peu moins bien que le précédent mais on passe quand même un bon moment. Pierre Richard reprend très bien le rôle de François Perrin tout comme Jean Rochefort, Mireille Darc, Yves Robert, Paul Le Person et Jean Carmet qui reprennent leurs rôles également. Avec la présence dans cette épisode de Michel Duchaussoy dans le rôle du Capitaine Cambrai qui veut démontrer si oui ou non le Grand Blond est bien un espion. Un bon divertissement.
Pierre Richard l'avait déjà interprété en 1972, il poursuit deux ans plus tard en compagnie de Jean Rochefort, Jean Carmet et Mireille Darc dans Le Retour du Grand Blond, toujours dirigé par Yves Robert. Suite directe du précédent métrage, il est à nouveau soumis à de nombreux quiproquos et gags en tous genres de Pierre Richard, pris en tutelle par un ripou de belle envergure qui le fera chanter selon son bon vouloir (Rochefort). Et, bien que le film démontre une habilité certaine à manipuler le spectateur, en particulier lors de la scène théâtrale, il ne reste néanmoins qu'un film moyen, à l'image d'un Maurice fort agaçant.
Après avoir causé la mort de son ambitieux adjoint, le patron du contre-espionnage français joué par Jean Rochefort doit éliminer le « Grand blond » alias Pierre Richard s’il veut éviter de perdre sa place et prendre vingt ans de prison. Au Brésil, notre agent secret de pacotille, utilisé comme pigeon dans l’épisode précédent, est toujours aussi chanceux. Il déjoue involontairement les tentatives d’assassinat sur sa personne venant des deux tueurs lancés à sa poursuite. Pierre Richard, le candide, passe entre les balles. Comme son voisin interprété par Jean Carmet et le ministre de la Défense en personne, on pourrait presque penser que derrière ce naïf se cache un redoutable espion. Le chef des services secrets français l’a enterré un peu vite… Cette suite est plus rythmée et drôle que le premier film. J’ai ri franchement notamment lors des passages qui parodient James Bond. Pour moi, il s’agit de l'un des meilleurs films des années 70 avec Pierre Richard. Evidemment, la réalisation de cette comédie vue et revue lors de ses nombreuses rediffusions TV paraît aujourd’hui bien démodée.
Nettement moins réussi que le précédent. Une mise en scène fainéante et des gags pas toujours réussis. Les acteurs eux s'en sortent bien et apportent un charme au film. La fin du film est complètement bâclée à la limite du ridicule. Mieux vaut se remater le premier qui est excellent...
Cette suite aux premières aventures du grand blond est facilement assemblable puisque demeurent tant les personnages et les comédiens que le ton parodique. Si le grand blond joue les agents secrets redoutables, ce n'est plus ici à son insu. C'est l'unique différence -de taille- de cette seconde partie qui permet à Pierre Richard de composer un mémorable et toujours aussi maladroit espion, aux dépens du capitaine Cambrai (Michel Duchaussoy). Pour autant, le scénario n'est pas très riche, et ce ne sont que quelques séquences éparses -des sketches en somme- qui lui donnent sa valeur comique...et à condition d'accepter les facilités qui favorisent leur mise en scène. En revanche, la qualité des personnages, déjà éprouvée dans le premier épisode, se vérifie encore ici, en dehors de celui de Mireille Darc, plus encombrant et ostentatoire que réellement utile. Quoiqu'il en soit, l'esprit de Francis Veber et le style burlesque de Pierre Richard s'entendent à faire du film un divertissement attachant
C'est à la fois une suite et un nouveau film. Suite puisque l'on retrouve presque tous les mêmes personnages et que l'on reprend là on on avait fini le grand blond, nouveau film car rapidement on se retrouve dans le cadre d'une histoire, d'un scénario original qui laisse plus de places aux gags et au pitreries de Pierre Richard, là où le premier était beaucoup plus second degré et culte dans ses répliques à la Lautner. Il est indéniable qu'il manque la surprise du premier par ce subterfuge de placer un inconnu en agent secret hors norme,que la scène mythique de Mireille Darc et de sa robe dos nu est irremplaçable et que le charisme et la drôlerie de Bernard Blier mort dans le premier opus fait également défaut. Du coup on a un film qui est typiquement une comédie de Yves Robert, légère, abusant du comique de situation et faisant la part belle aux numéros de clown de Pierre Richard. Heureusement Rochefort est égal à lui même et Carmet reprend avec merveille et encore plus de poids son rôle de Maurice avec des mimiques irrésistibles de celui qui comprend alors qu'il ne comprend rien. Mireille Darc est étonnement aussi présente mais dans un rôle plus décoratif, plus anecdotique, moins profond, même dans la scène finale où on essaie de nous refaire le coup de la robe mais avec beaucoup moins de réussite. Une comédie sympathique, plutôt drôle, avec de bons gags, du comique de situation, un excellent Pierre Richard, mais une comédie qui se place au niveau d'autres productions du genre et qui n'est en rien comparable au film aujourd'hui culte du grand blond avec une chaussure noire.
Beaucoup plus drôle que le premier, cette suite directe vaut surtout pour les quiproquos et les situations comiques entraînés par le fait que les services secrets français demandent à François Perrin d'agir comme un véritable espion, que du lourd ! Et le gag de la plage à Rio est inoubliable ! Très plaisant à (re)visionner !
l'age d'or du comique francaise. Les acteurs sont toujours aussi bon, on est davantage accé sur le comique visuel, c'est un peu plus facile, un peu plus efficace peut etre. Seul le rôle de Mireil Darc a perdu en crédibilité.
Pas mal cette suite mais comme bien souvent les suites sont moins bonnes et celle-ci ne déroge pas à la règle. Le casting est semblable mais on perd le charme et l'innocence du personnage central.D'ailleurs Pierre Richard est moins convaincant mais Carmet reste excellent.Alors si le casting reste bon c'est le scénario qui s'essouffle un peu. Mais ça reste un bon film à regarder malgré tout.
Pierre Richard, fort de son succès, a désormais une expression à son nom ! Ici, il n'est plus espion malgré lui mais il se doit de les singer lors de grandes mises en scène afin de retrouver sa belle, tout ceci selon les plans des redoutables Colonel Toulouse et Perrache. Du coup le pitch de départ de la saga (trouver un inconnu et le faire passer pour un redoutable agent secret) est galvaudé. L'ignorance de François Perrin n'est plus et cela change tout ! La partie à Rio n’est pas terrible mais la suite Parisienne se révélera nettement plus convaincante.
Beaucoup moins réussi que le précédent. Le couple Darc/Richard ne fonctionne pas du tout, Richard surjoue les scènes où il est avec elle et elle a l'air d'une cruche du début à la fin. Voulu ou pas c'est un bémol. La fin est bâclée et mal pensée. Cependant beaucoup de bonnes idées dans les scènes comiques, comme celle de la bagarre mise en scène qui est extra. Et Jean Carmet qui est excellent bien qu'avec un rôle de second ordre.
Le Retour Du Grand Blond est un film que l'on redécouvre. Moins connu que Le Grand Blond avec une Chaussure Noire, cette suite apparait aujourd'hui comme étant plus complexe dans sa structure, dans son écriture et ses péripéties. Evidemment on rit encore souvent aux incidents de Pierre Richard qu'il provoque malgré lui ou ce qui est provoqué autour de lui. Le génial acteur français forme avec la belle Mireille Darc un couple très frais et ont l'air de vraiment s'amuser dans les sublimes décors de Rio de Janeiro. Cependant, Le Retour du Grand Blond comme le premier film se penche encore plus sur le contexte politique et des forces internes de l'armée en constante opposition, nhésitant pas à se servir dinnocents pour regler leurs différents. Les grands Jean Rochefort et son complice Paul Le Person s'en donnent à coeur joie dans l'ironie, dans l'humour noir et surtout ont cette aura de mystère qui les rend dangereux. Yves Robert réunit une distribution prestigieuse telle que Jean Bouise, Jean Carmet qui reprend son role de Maurice au bonnet en laine bleue et Michel Duchaussoy dans le role plus complexe quil en a lair du Capitaine Cambrai. Le scénario de Francis Veber est d'une rare précision, la musique de Vladimir Cosma toujours aussi belle, les dialogues très sympas et les parodies de James Bond affluent dans la deuxième partie quand François Perrin doit jouer à l'agent secret. Les scènes finales dans la salle de concert sont jubilatoires et orchestrées (au sens propre comme au figuré) de main de maitre par Yves Robert. Au final, une suite aussi réussie que le premier film.
Une suite bâclée, faut le dire. On ne rit beaucoup moins que le premier de la série, culte. Si on retrouve quelques gags sympathiques le rythme est moins poussé et on n'a droit qu'a une revisite du premier. Et Blier manque beaucoup!
Franchement sympa et curieusement supérieur au premier pour moi ! Histoire qui tiens la route, gags honnêtes, quelques bonnes répliques, le film à du rythme et n’est pas bien long. Sympa aussi de retrouver toute cette clique d’acteurs.