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7 abonnés
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2,5
Publiée le 7 février 2015
Ce film m'a globalement plutôt déçu, surtout comparé à sa réputation. J'ai trouvé son scénario bancal, comme si après avoir hésité entre deux idées de synopsis les auteurs avaient finalement décidé de les réunir pour n'en faire qu'un seul film. En effet seule l'intrigue du tueur psychopathe est vraiment développée, alors que la traque de Marcucci, vite expédiée et conclue prématurément par la mort du truand, fait figure de parenthèse malgré les artifices de scénario qui tentent de la justifier. Elle semble n'être là que pour permettre de placer le morceau de bravoure de la scène du métro. De plus, il est complètement invraisemblable que Letellier n'ait pas compris tout de suite que Minos, qu'il a eu tout le temps de voir d'assez près, et l'infirmier n'étaient qu'une seule et même personne, ou alors quelque chose m'a échappé. Il y a d'autres invraisemblances, mais celle-là est la plus énorme. Reste que le film se laisse voir, et bien sûr la performance de Belmondo acteur autant que cascadeur y contribue largement. A noter aussi, parmi quelques belles trouvailles, la séquence dans les combles des Galeries Lafayette, dans la remise aux mannequins. Et juste après, la sono du magasin pendant les soldes : "A tout instant il se passe quelque chose aux Galeries Lafayette" (une perle sûrement due à Francis Veber). Là, j'ai été plié !
Les premières notes de la musique composée par un certain Ennio Moriconne nous font immédiatement pénétrer dans l’atmosphère angoissante du film. Visuellement Peur sur la ville a bien pris quelques rides mais sur le fond, ça reste encore un polar de référence en grande partie grâce à la participation de notre cher Jean-Paul Belmondo. Flic qui ne connait pas la peur, il ne recule pas devant une fusillade ou encore une poursuite sur les toits de Paris d’autant plus qu’à l’époque il n’avait pas besoin qu’un cascadeur prenne sa place ! Pour tout ça, on a donc là un véritable classique du cinéma français qu’on ne rechigne jamais à revoir.
Peur sur la ville est un bon film policier franco-italien écrit et réalisé par Henri Verneuil qui met en vedette Jean-Paul Belmondo dans le rôle d'un commissaire de police parisien traquant un tueur en série qui terrorise la capitale.... En fait ce film est beaucoup plus qu'un polar avec un Jean Paul Belmondo sautillant de toit en toit ou de métro en métro... c'est surtout un trés bon Giallo ou on trouve un tueur de femme a l’œil de verre qui fait appeler Minos (le juge des Enfers de Dante) joué par l'excellent Adalberto Maria Merli (Le Professeur de Valerio Zurlini et Un flic hors-la-loi un polar Italien de Steno avec Bub Spencer), de très bon acteurs comme Charles Denner, Jean-François Balmer (dont c'est l'un de ses premiers films) et Léa Massari dans une scéne d'ouverture digne des plus grand Giallo et Slasher Américain qui suivront par la suite (Terreur sur la ligne de Fred Walton ou les très surestimé Scream) et une superbe musique d'Ennio Morricone très angoissante... Enfin bref, ce film est un bon polar avec Belmondo ou un très bon Giallo (ce qui est le cas pour moi) Francais réalisé par Henri Verneuil.
Poursuite en voiture, poursuite sur les toits, fusillades, meurtre, enquête, suspens, un meurtrier typé et un brin cinglé... Tout cela réuni dans ce très bon thriller policier.
Une musique excellente, des scènes d'action monstrueuses notamment sur les toits de Paris et dans le métro. Un Belmondo à son top. Une mise en scène excellente, un policier d'action classique.
Si vous doutiez que les français ne savaient pas faire d'excellents thrillers, regardez ce film! Belmondo fait du Belmondo comme à ses grandes heures mais le suspense l'emporte sur les cascades, pour une fois. Le tueur en série apporté un côté novateur au genre policier français qui était légion jusqu'alors.
Du Bébel dans toute sa splendeur: gouaille, baston et cascades. Verneuil s'est inspiré des thrillers américains pour sa mise en scène et son jeu d'acteurs, hélas le scénario est des plus minimalistes et s'offre de grossières facilités, les dialogues quant à eux auraient mérité d'être un peu plus fouillés, du Audiard au rabais en quelque sorte. Reste que "Peur sur la ville" est un excellent divertissement du dimanche soir pour ses scènes de poursuite et son serial killer culte.
On peut s'amuser à penser que Peur sur la ville aura sans l'ombre d'un doute servi d'influence au cinéma américain puisque de la scène d'ouverture dans un building en pleine nuit où une femme trouve brusquement la mort jusqu'à la poursuite du gendarme et du voleur dans le métro parisien, on peut éventuellement se retourner sur L'Arme Fatale ou même Skyfall. Henri Verneuil, derrière la caméra, s'adapte au exigences du scénario, faisait preuve d'une belle maîtrise de la caméra pour filmer les courses en zone urbaine (la scène sur le toit est vraiment trépidante), laissant Belmondo accomplir de très belles prouesses de cascadeur. Et même si le film se laisse aller à quelques étourderies, il s'intéresse au profil psychologique du tueur, aspect non négligeable (annonçant curieusement les séries américaines de la dernières décennie), mais donnant toutefois immensément la place à la justice coup de poing de Belmondo, dans une démonstration trop symptomatique de sa figure (qui allait parfois s'aggraver par la suite). Peur sur la ville reste plutôt appréciable et pour ceux qui entretiennent une culture du genre policier au cinéma, il peut aussi trouver une certaine pérennité.
Un film solide et rythmé où la mise en scène surprend par sa finesse. Ce polar musclé où Belmondo excelle par son énergie, sa malice et ses cascades est également un film très prenant sur le plan scénaristique. Les méchants sont savoureux, l'histoire est haletante et l'ambiance n'a rien à envier aux meilleurs polars américains. Mais la cerise sur le gâteau est la réalisation, soignée, fine et bourrée de bonnes idées. Des plans d'anthologie et une fluidité exceptionnelle finissent de données à ce film un charme indéniable.
Un polar solidement mis en scène par Henri Verneuil, efficace, spectaculaire, avec la superbe partition musical d' Ennio Morricone. Sans aucun doute le meilleur policier de Bébél au cinéma.
Ca commence comme « Scream », ça finit comme « Piège de cristal ». Non, blague à part. Verneuil réussit un sympathique mélange entre le film d'action à l'américaine et le thriller...à l'américaine aussi. A ce titre on peut le rapprocher du 1er épisode du « Dirty Harry » de Don Siegel (1971). JPB, clope au bec et gouaille tranchante, exhibe fièrement ses attributs masculins en prenant soin de faire lui même ses cascades un peu folles (pour l'époque). On a le droit à une petite visite guidée de notre Capitale (métro, Concorde, Trocadéro... et une belle pub pour les Galeries Lafayette au passage). Verneuil ne lésine pas sur les moyens et offre un spectacle de qualité, particulièrement efficace, tout en ficelant très bien le côté thriller avec ce duel Letellier/Claude Franç...pardon... « Minos », qui tient en haleine jusqu'à la fin. On ne s'ennuie jamais. Efficace.
C'est avec un certain plaisir que j'ai regardé ce film, relativement ancien pour mon âge, qui m'a permit de découvrir le Paris des années 70. De bons acteurs - même si je ne suis pas fan de Bébel -, une histoire intriguante et intéressante, et de belles scènes d'actions, dont la course poursuite interminable en voiture et en métro. Mémorable. Un des meilleurs polars des années 70.
Le long métrage mettant en scène un Belmondo antipathique et prétentieux est rehaussé par les quelques effets de style de Verneuil et la musique de Morricone! Film tout public, divertissant tout au plus, au méchant convaincant le spectateur remarquera la scène du gun fight au milieu des mannequins portée par la musique épileptique et répétitive de Moricone, scène grandiose mais souvent oubliée. Peur sur la Ville reste un classique du policier français ou Belmondo s'en donne à cœur joie.
Quitte à faire un film au premier degré, au moins faudrait-il qu'il soit crédible. Un numéro sur mesure pour les performances physiques de Belmondo et même ça, on a du mal à y croire, des cascades dignes d'un James Bond avec l'humour en moins. Les moyens déployés n'auront pas suffi pas à rendre le film captivant, pas de surprise et pas mal d'ennui. Malgré son talent reconnu Denner ne ressemble vraiment pas à un flic, il s'est fourvoyé. Je ne connaissais pas trop Verneuil et je n'ai pas envie d'en savoir plus. Néanmoins, ce qui est le plus étonnant dans ce film, ce sont les critiques dithyrambiques des Allocinéphiles !
Le must du polar français. On n'a quasiment jamais fait d'autres policiers avec de telles scènes d'action. Belmondo au top avec la mise en scène plus qu'efficace du grand Henri Verneuil.