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Ti Nou
506 abonnés
3 505 critiques
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4,0
Publiée le 3 mars 2021
C’est dommage mais la légèreté de Belmondo et des dialogues de Francis Veber sied assez mal à l’intrigue tendue de ce thriller. La mise en scène d’Henri Verneuil est inégale : figée et mollassonne lors des poursuites, elle s’avère très efficace lors des moments de tension et joue brillamment avec les miroirs. Peur sur la ville est un film hybride qui lorgne vers Hitchcock sans renoncer à viser le grand public attiré par sa tête d’affiche.
3 étoiles dans sa catégorie de film d'action sans prétention. Époque révolue : on mange des cacahuètes "au pipi" dans les bistrots, on fume, on appelle depuis des cabines téléphoniques (objet mythique des années 70, cf. Dirty Harry) ; et quand la Police tombe sur ce qu'on appelait pas encore un marchand de sommeil (40 clandestins couchent dans une cave)...elle ne fait rien. Revenons sur la semi-légende de Belmondo cascadeur : si on est attentif (cadrage, transparences) on se rend compte quand l'acteur accomplit une prouesse ou pas ; certes, glisser sur les toits de Paris, même si on sait qu'il y a des matelas en-dessous, faut oser ; comme la scène de l'hélicoptère: elle n'est réelle que quand Belmondo sort de ce dernier sur un filin, c'est déjà pas mal ! A comparer avec les cascades " de " Tom Cruise au cours desquelles se multiplient plans de dos et plans très brefs...
Un très bon film avec suspens, bonnes cascades et des courses-poursuites endiablées pour un bon moment de divertissement avec comme premier plan Jean-Paul Belmondo toujours incroyable!
En pleine vague de crimes et de tueurs en série, "Peur sur la ville" faisait le choix audacieux d'introduire "Minos", un tueur en série qui s'attaquait à des femmes qui faisaient l'erreur de le rejeter et d'installer, comme le titre l'indique, une psychose généralisée. Ce film impressionne par ses courses-poursuites très réussies, Belmondo qui accepte de réaliser toutes les cascades, l'interprétation de manière générale. Globalement, de l'histoire aux scènes d'action en passant par les dialogues, Verneuil et Bébel prouvaient que l'on était capable en France de faire un film qui rivalisait avec les productions américaines, en étant capable d'analyser avec finesse la psychologie des meurtriers, de se montrer précurseur dans la traque des criminels et d'user de rebondissements vraiment intelligents.
Un sentiment ambivalent conclut le visionnage. D'un côté la mise en scène dynamique sert d'efficaces scènes d'action tout en présentant des thématiques novatrices pour l'époque autour d'un tueur en série glaçant auquel s'oppose un Belmondo sobre, convaincant, où la vibrante musique de Morricone renforce l'atmosphère inquiétante que les quelques traits d'humour n'ébrèchent pas. De l'autre, diverses invraisemblances affaiblissent le scénario, spoiler: notamment l'incapacité de quiconque - même sa collègue - à reconnaître la voix de Minos ou la menace ultime d'attentat, tandis que la volonté de mettre en avant l'athlétisme de l'acteur star semble avoir prévalu sur diverses considérations. Très divertissant néanmoins.
Peur sur la ville où le film qui va à 100 à l'heure comme une vie parisienne. On voit que Bebel a pris plaisir à faire ses cascades que ce soit pour marcher sur le toit du métro ou sur les toits de Paris. Il n'en reste pas moi que le scénario nous tient en haleine et nous permet de ne pas nous ennuyer une seule seconde sûrement un des meilleurs Belmondo style Bebel avec L'Alpagueur.
L'idée d'un "fou" défendant la répression sexuelle dans une société hypersexualisée est intéressante et fait surtout l'originalité de ce film. Il y a toutefois des erreurs du côté des scénaristes ou des psychiatres car il ne peut être schizophrène et névrosé à la fois ! Or c'est ce qu'on entend dans le film. Sinon quoi que les cascades de Belmondo fussent très impressionnantes à l'époque, elle paraissent nettement plus banales aujourd'hui (avec tout ce qu'on arrive à faire au cinéma). Mais leur longueur est compensée par le plaisir à pouvoir y observer le Paris d'autrefois... Bref ce film possède un certain charme grâce à ce dernier point mais surtout grâce à l'excellent jeu de l'acteur italien, alias "Minos".
J'avoue être vraiment divisé sur ce film. D'un côté, il y a quand même cet aspect assez macho, pas franchement sophistiqué, l'intrigue présentant rapidement des failles et des faiblesses évidentes : l'intégration du braqueur de banque en cavale depuis deux ans et la personnalité de ce tueur en série qui aurait très clairement gagné à être enrichi, pour ne citer qu'elles. Aux dialogues, si certaines répliques font encore mouche, Francis Veber n'est clairement pas Michel Audiard et si c'est efficace, ce n'est pas l'extase non plus. Enfin, Jean-Paul Belmondo a beau faire le job, sans doute mieux que dans d'autres productions du même registre, on a le droit de ne pas trouver ça très subtil, à l'image d'un discours souvent bien à droite. De l'autre, « Peur sur la ville » peut compter sur un très grand pro derrière la caméra : je parle évidemment d'Henri Verneuil. Mise en scène, rythme, montage... Je ne me suis ainsi absolument pas ennuyé pendant deux heures, cette plongée au cœur de Paris comme ces scènes d'action avec son lot de cascades spectaculaires fort bien filmées. Du coup, même si nous avons clairement manqué l'occasion d'avoir un grand polar français pouvant concurrencer les classiques américains (d'ailleurs, malgré le grand succès en salles, les tueurs en séries « made in France » n'auront curieusement plus beaucoup la cote sur grand écran par la suite!), on apprécie le travail d'un vrai bon réalisateur pour nous offrir cette poursuite grandeur nature à travers Paname : comme quoi, le savoir-faire, cela peut compenser pas mal de lacunes.
Un grand classique policier de Verneuil mettant en scène un Belmondo impeccable dans un rôle de flic casse-cou déterminé. La première moitié du film est très réussie avec un rythme soutenu et des courses poursuites épiques. La seconde moitié, particulièrement la dernière demi-heure, est un peu moins emballante car l'intrigue patine un peu jusqu'au dénouement mémorable. Quelques grosses ficelles ci et là et une représentation de la police un peu désuète, mais qui ne ternissent pas un film réussi.
Un film typique flic contre tueur en série mais plus original que les autres. Belmondo dans ses cascades contre un certain Minos qui ravage la ville. Un duo qui fonctionne très bien car le scénario est très bien mené, on ne s'ennuie pas du tout, l'action est présente et très bien mise en scène. Bref, un classique à voir
Peur sur la ville est un très bon polar français, mélangeant l'ambiance américaine et le style à la française. Minos, est un tueur en série qui s'en prend au femme qui sont contraire à ses mœurs, comme par exemple une liaison extra conjugale. Il les assassine. Le commissaire Letellier, qui était dans l'antigang, est muté à la criminelle suite à une fusillade qui a mal tourné et il est donc en charge de l'enquête. Le gros point fort de ce film, c'est qu'il mélange habilement le suspense et l'action. Aussi c'est toujours un réel plaisir de voir Belmondo qui réalise ses propres Cascades. On le retrouve dans un rôle plutôt sérieux que d'habitude, un vrai plaisir pour un film qui n'a pas bougé. Culte
Un bon Verneuil, un bon Bebel et quelques bonnes punchlines (Francis Veber est co-dialoguiste). On sent qu'un cahier des charges "cascades" a été prévu pour que notre Jean-Paul national fasse des prouesses. Alors qu'aujourd'hui, tout n'est que câbles et fond vert, ça reste très impressionnant. La longue séance psy radiophonique est une scène déconcertante, sortie d'on ne sait où. Il y a bien-sûr des scènes un peu abracadabrantes (comme la fusillade dans la rame de métro), un montage approximatif lors des filatures, l'oubli de la prothèse oculaire du méchant lors d'une scène clé, j'en passe… mais franchement, il y a une vraie tension dans le film et ce portrait de cowboy confronté à "l'enfer de Dante" est juste jubilatoire.Même plusieurs décennies après son tournage, cela reste fort agréable à (re)voir.
Patte d'eph, cigarettes, méthodes musclées... les flics de la bonne époque quoi ! Le très casse cou Jean-Paul Belmondo endosse le rôle d'un commissaire qui recherche activement un cinglé a l'oeil de verre (Adalberto Maria Merli) dans un polar sombre et nerveux, genre qui hélas a totalement disparu des radars chez nous. Le film a quelques longueurs et quelques "nunucheries", malgré tout le scénario tient en haleine et a une mise en scène qui rappelle un certain Alfred Hitchcock.
Cascades époustouflantes, action et suspense non stop, dialogues épatants : Verneuil réussit là un habile polar à l'américaine. Un excellent moment de divertissement.