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armenardo
80 abonnés
322 critiques
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3,0
Publiée le 19 juillet 2010
un très bon film policier :le suspence fonctionne bien et le méchant est plutot charismatique.avac un bébel au sommet de sa forme dans les scènes d'action.a voir
film vu et revu mais que l'on regarde toujours avec grand plaisir.ce film reste indemodable.du grand bebel accompagné magnifiquement par charles denner. et ce minos m'a bien hanté etant plus jeune.
Le meilleur Bébel dans le genre policier. Film passionnant de bout en bout avec un morceau de bravoure d'une demie heure de cascades et poursuites ininterrompue. Ce film contient un scénario solide, des personnages attachants ( Bébel en inspecteur obsédé par une enquête et qui délaisse la principale, avant d'être mis au défi / Denner en bon adjoint formant un complément idéal à Bébel / Rosy Varte et Léa Massari en victimes ) ou inquiétants ( Minos a été un des mes cauchemars d'enfants notamment avec la perte de son oeil de verre sur les toits ). La partition d'Ennio Morricone est sublime tant elle colle parfaitement au titre du film et au contexte urbain. Bref, un petit bijou dont le cinéma français n'a pas à rougir face aux américains plutôt experts dans ce domaine. Mon film de chevet que je revois au moins une fois par an.
Le film dans le fond n'est pas mauvais, un scénario plutôt précurseur pour l'époque, une bonne musique, un bon tueur une belle future victime. Hélas la volonté de mettre Belmondo (dans sa période gros bras) toujours en avant sans lui donner de biscuit mais plutôt du mille feuille tend, les années passant, à appauvrir sensiblement le film.
Un vrai film de genre (ici le thriller) dans la pure veine du cinéma français des années 70. En tout cas, un des meilleurs films d'Henri Verneuil, jamais aussi à l'aise dans des films de ce genre. Si certains éléments de scénario semblent un peu ratés et compassés (certaines scènes où Belmondo en fait trop ou l'explication désuète et fausse du psychiatre), le film nous fait passer un très bon moment de divertissement. L'action ne se tarit pas du fait de l'exposition simultanée portée sur le gangster et le psychopathe, des nombreuses prouesses physiques de Belmondo qui nous fait visiter Paris à sa manière, du découpage du film sans fioriture et de la musique angoissante d'Ennio Morricone (qui ose calquer sa mélodie sur le coeur de Léa Massari qui va lâcher). Belmondo domine largement la distribution agrémentée d'acteurs de second plan spécialisés dans le doublage mais il faut aussi mentionner la discrète mais efficace présence de Charles Denner qui forme un couple intéressant avec Belmondo. Le tueur cyclope psychopathe qui jouit à chaque strangulation de ses victimes est remarquable. Henri Verneuil nous montre l'angoissante prolifération des grands ensembles qui déshumanisent la société des années 70 et qui la rend responsable de conduites déviantes et violentes. Peur sur la ville est un film nerveux et intense produit de la meilleure production du cinéma français policier des années 70. On ne peut nier cependant l'influence de Clint Eastwood (voir L'inspecteur Harry (le flic dur confronté à ses supérieurs et à un sérial killer) et surtout de French connection (avec les deux flics joués par Gene Hackman et Roy Scheider entraînés dans de folles courses poursuites dans la grande ville (dont celle en voiture lancée par Popeye contre rame du métro), Scheider blessé au couteau par un black tel Charles Denner au début ici) exercée sur Verneuil mais qui rendent ce film palpitant. La grande scène du milieu du film, une poursuite sur les toits, jusqu'aux Galeries Lafayette, dans le métro reste le clou de ce bon thriller, bien inscrit dans son époque.
On est loin ici des grands classiques de Verneuil, de la "25e heure" ou de "Mélodie en sous-sol". Pour réaliser ce film, Verneuil s'appuie sur son américanisme pour tenter de transposer à Paris une intrigue qui battrait déjà de l'aile à New York. Bref, devant la caméra, le couple Charles Denner - Belmondo fait ce qu'il peut pour sauver le film de la médiocrité, mais ce n'est pas, hélas, suffisant. On s'ennuie ferme et seule la scène initiale tournée aurour de la sublime Léa Massari parvient encore à nous extraire de la torpeur. Un film à oublier très vite.
Bébel est drôle et expéditif à la fois dans ce polar musclé où les cascades ne manquent pas. La course poursuite dans le métro et la descente en hélicoptère sont vraiment spectaculaires. La musique d'Ennio Morricone rend l'atmosphère mystérieux et terrifiant.
Ce film a bénéficié, pour notre grand bonheur, de la musique d'Ennio Morricone. Sans elle, il aurait vraiment manqué quelque chose d'essentiel à ce polar français. Jean-Paul Belmondo incarne sans forcer un super-flic assez humain et peu intéressé par les procédures réglementaires. Un tel personnage à la psychologie et au comportement simplistes mais certes volontaire, ne "passerait" plus de nos jours sous peine d'être jugé peu réaliste et ce n'est pourtant pas le film le plus caricatural du réalisateur. Dans le genre "simpliste mais droit au but", vous avez "I comme Icare" quelques années plus tard. Le film manque de consistance. Il s'appuie beaucoup sur les scènes d'action et sur le truc scénaristique de l'oeil de verre pour tenir en haleine un certain temps le spectateur. Mais la fin, on la devine très tôt car on comprend que peu de choses ne peut échapper à un super-flic de cet envergure. Henri Verneuil a fait de très bons films, mais celui-là n'est pas dans le lot.
Thriller avec notre Bébel national qui annonce sa future période qui va du "Professionnel" au "Solitaire". Ce film reste bien le meilleur avec une BO envoutante et culte de Ennio Morricone. Verneuil signe là un must du genre. Belmondo n'est pas en reste avec le summum de sa marque de fabrique "je-fais-mes-cascades-tout-seul". Un tueur psychopathe aussi effrayant et mystérieux et une intrigue parallèle bien ficelé ; car la réussite du scénario reste le fait que Bébel sous-estime très longtemps la dangerosité de Minos.
Du bebel pur et dur : c'est le roi de l'acrobatie et de l'enquête musclée, la main sur le Berreta, avec la clope au bec et la verve truculente. Des décors des années 70 et une musique de Morricone qui nous met les frissons dans le dos. Ce commissaire flingueur est finalement attachant, et le spectacle, divertissant. C'était pas mal, le cinéma en chemise à col jabot et avec les coiffures de 3 kg de cheveux... Cet épisode est parmi les plus réussis.
Mon préféré de Bébel avec "L'homme de Rio" et "Le magnifique", et le seul polar 'hard boiled' de Bébel que je place dans son top 5 (et en position 1). Tout simplement renversant, riche en scènes cultissimes, dont une poursuite incroyable démarrant sur les toits de Paris, se poursuivant en bagnole et s'achevant dans (et sur !) le métro. Un méchant (Minos) terrifiant, digne des giallos italiens. Musique tout aussi terrifiante de Morricone (avec une allusion à la musique du "Clan des Siciliens" lors de la scène du studio d'enregistrement), Belmondo qui belmondise à merveille dans un rôle parfait de flic pur et dur...Chef d'oeuvre absolu du cinoche populaire français !
Le film a peut etre un peu vieilli. Cependant on doit avouer qu'il avait une énorme avance sur son temps quand on voit tous les films de "sérial killer" américains qui donnent tous dans la surenchère d'images violentes. Justement, celà Verneuil a su l'éviter. Ici le spectacle est dans les scènes d'actions avec notre cher Bebel qui une fois de plus prend plaisir à effectuer lui meme toutes ses cascades. La musique d'Ennio Morricone est ici vraiment troublante mais en parfaite adéquation avec l'image et le sujet. Film à voir. Bon film.
Peur sur la ville est encore un grand Bébel, il y fait un véritable show de cascades d'ailleurs c'est ce que l'on pourrait reprocher à Peur sur la ville qui privilège l'action au suspense mais difficile de s'ennuyer devant ce bon Verneuil qui fait preuve d'un vrai savoir-faire. L'acteur incarnant le tueur Minos est inquiétant ; Morricone signe une bonne BO accentuant le côté thriller de Peur sur la ville.