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ManoCornuta
305 abonnés
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4,0
Publiée le 12 février 2019
Bébel dans ses œuvres, cascadeur et flamboyant, dans ce polar français lorgnant sur les tendances américaines des années 70. Sous la houlette de Henri Verneuil, le résultat est plus que valable et tient largement la route encore aujourd’hui: que ce soit dans l'atmosphère ou dans le rythme, ce film constitue l'une des très belles réussites du genre, maintenant la nervosité de bout en bout avec un réel savoir-faire, des seconds rôles de choix et puis Belmondo quoi... La musique de Morricone, la mise en scène, tout est soigné et impeccable. Plus de 40 ans ont passé et c'est toujours aussi efficace.
"Peur sur la ville" (1975) HD1 le 07.02.2016. L'arménien Achod Malakian, vous connaissez ? Il est vrai qu'il est bien plus connu avec le nom de Verneuil : l'homme qui savait réaliser de beaux films (entre autres "La vache et le prisonnier"), comme il savait choisir ses acteurs. Bien sûr, il y a des quantités de cascades, des courses poursuites avec tous les moyens de transport, et c'est plein d'invraisemblances. Mais on avale le tout avec les trucages sans broncher, comme des harengs au carnaval de Dunkerque. Sans se lasser malgré deux heures de spectacle. Quant à Bébel, il n'a aucun mérite, il fait du Bébel et de toute façon ce cabotin aime ça. Sur l'affiche du film, il n'y a qu'à regarder son air satisfait pour voir à quel point il est content de lui. L'occasion aussi de revoir Charles Denner décédé en 1995 et dont on peut dire que sa santé ne lui a pas permis une fin de vie heureuse. Merci Francis Veber (aux dialogues) : l'humour n'est pas absent comme cette répartie du commissaire (Bébel) libérant un suspect (JF Balmer, admirable dans le rôle d'anar) et lui expliquant : "J'te relache parce qu'tas d'beaux yeux !" (clin d'oeil au "quai des brumes?) Ce qui du reste est vrai, le déroulement de l'enquête nous explique pourquoi. La signature de Morricone n'apporte pas grand chose à la musique : il ne savait pas se renouveler et les passages sifflés ont un air de déjà entendu. Un régal néanmoins que cette aventure, et le jackpot pour la production : 4 millions d'entrées au cinéma ! willycopresto
Les films policiers avec « Bébel » vieillissent plutôt mal. Les bagarres, les cascades, la France des années 70/80… tout cela sent la naphtaline. Pourtant, s’il ne doit en rester qu’un ; c’est bien « Peur sur la ville ». Le film doit beaucoup à son tueur en série « Minos » et son œil de verre. Dès la scène d’ouverture particulièrement angoissante dans l’appartement, ce thriller franco-italien montre qu'il n’a rien à envier à ses homologues américains. En traquant l’assassin qui terrorise Paris, Belmondo donne vraiment de sa personne (sur les wagons du métro, sur les toits de la capitale, etc.). La BO signée Ennio Morricone, stressante en diable, colle parfaitement à l’action.
Un excellent polar français typique des années 70. Trois ans après "Le casse", le duo Verneuil-Belmondo fonctionne à nouveau ici. Ce dernier y va encore de ses "petites" cascades, dont celle sur le toit du métro parisien ou bien celle de la scène finale qui sont exceptionnelles. Le scénario est bien ficelé et tient le spectateur en haleine du début à la fin. Le psychopathe à l'oeil de verre interprété par Adalberto Maria Merli est aussi à créditer. Mais l'homme fort de ce film reste quand même Bébel avec son charisme, son humour, sa condescendance et sa classe légendaires. Un très bon cru.
Peur sur la ville est l'un des Belmondo les plus cultes ! Servi par des dialogues qui font touche, Verneuil et Veber dépeignent des personnages entiers et crédibles dans une intrigue qui se réinvente sans cesse. Cela passe par une mise en scène millimétrée rendant l'action et le suspens effrénée. Seul la toute fin m'a un peu déçu mais pour le reste Peur sur la ville est irréprochable et représente un type de cinéma qui n'existe plus, un film policier urbain, brutal et caustique !
L'aspect culte du film rentre en compte dans ma note . Je sais que ce film a beaucoup de défauts mais rien que pour la musique de Morricone et le jeu de Belmondo , on ne peut que mettre 5 étoiles .
La collaboration entre Henri Verneuil et Jean-Paul Belmondo a été plus que prolifique.Avec des hauts et des bas.Rassurez-vous,"Peur sur ville" est un très bon policier des 70's,qui étonne par la qualité de ses dialogues et de ses scènes d'action.Belmondo dans un rôle assez nuancé,fait la tronche et débite des répliques soigneusement choisies pour leur cynisme désabusé.Homme désinvolte,mais commissaire intraitable de la brigade criminelle.Il traque jour et nuit dans Paris un criminel refoulé sexuellement et schizophrénique.Un dénommé "Minos" qui se joue de lui,et exécute des jeunes femmes aux moeurs libertines.Quelques saillies sur,au hasard la rancune des ex-soixante-huitard,ou sur la libération sexuelle,sont un focus sur la France pompidolienne de 1974.En dehors de ça,on reste bouche bée devant des cascades très inventives,réalisées par Bébel himself.Il bondit partout l'oiseau:sur les toits,sur une rame de métro,en voiture et même dans les airs.Les amateurs en ont pour leur argent.Les 3 notes d'Ennio Morricone et la dominante nocturne ne font que faire monter la menace du détraqué.Aucune fausse note,c'est limpide,et c'est ce qui se fait de mieux dans le genre.Un grand Belmondo.
Même si ce n'est pas là le meilleur film d'Henri Verneuil et malgré un certain déficit de rythme, un film policier français, très référencé par le cinéma américain, devenu absolument culte davantage sur ses impressionnantes scènes d'action où Jean-Paul Belmondo s'en donne à coeur joie avec ses cascades que pour l'épaisseur de son intrigue, le personnage de Minos m'apparaissant un peu simpliste. Un long-métrage à classer dans la lignée classique de la filmographie de l'acteur avec son éternel charisme viril.
Très bon polar avec un excellent Belmondo entouré par de très bons acteurs,on passe des moments frissonnants devant cet excellent policier. Pour ce film je mettrais un 16,25/20.
"Peur sur la ville" porte bien son nom car il s'agit d'un des premiers thrillers horrifiques réalisés en France. Aux commandes de ce film brillant, Henri Verneuil qui rédige également le scénario de ce film mais dont les dialogues sont écrits par un futur réalisateur de comédies à succès, Francis Veber. Le film relate l'histoire d'un criminel sexuellement impuissant et qui ne supporte pas de voir ses congénères se complaire dans cette activité pourtant caractérisée de naturelle selon les scientifiques modernes. Il ne faut pas oublier que ce long-métrage fut réalisé dans les années 1970, époque de liberté où le cinéma pornographique connaissait son âge d'or dans les salles obscures. Et puis évidemment, comment le réalisateur pouvait-il penser à quelqu'un d'autre pour réussir des cascades de dingues qu'à Jean-Paul Belmondo? L'acteur impressionne par sa musculature très développée au cours d'une séance de massage où il exhibe ses biceps et ses pectoraux pour signifier que le plus fort physiquement, c'était lui. Lui? Contre qui? Contre son rival Alain Delon qui ne se risqua jamais à tourner ce genre de films musclés. Le film relate le parcours de deux hommes, l'un policier rancunier, l'autre un illuminé qui se permet de jouer à Dieu. S'établit un duel entre les deux protagonistes très jouissif car le film regorge de péripéties plus spectaculaires les unes que les autres. Le réalisateur filme son récit avec talent accompagné par la musique terrifiante et culte du grand Ennio Morricone. Un film intéressant sur les pulsions humaines et l'impuissance sexuelle. Mais le réalisateur montre également les conséquences que peuvent provoquer des harcèlements moraux ou physiques. Cela terrifie, cela glace le sang et lorsque l'on se trouve confronté à un tueur psychopathe qui veut se rendre intéressant en passant sur les journaux grâce à sa névrose, le réalisateur montre qu'il faut savoir le prendre par surprise autrement dit s'évertuer à jouer à son propre jeu. Un film très réussi!
Ceux qui note ce film 0/10 bin ils sont aveugles parce que c'est un pur film policier frenchie seventies et Bebel et génial dans ce film avec de vraies cascades sans effets spéciaux ni doublures et un suspense tres bien construit !!! avec des séquences d'anthologie notamment celles sur les toits celle du metro et la scene finale ou Bebel est suspendu dans le vide et traversant une vitre pour eclater Minos !!! Culte
Le long métrage mettant en scène un Belmondo antipathique et prétentieux est rehaussé par les quelques effets de style de Verneuil et la musique de Morricone! Film tout public, divertissant tout au plus, au méchant convaincant le spectateur remarquera la scène du gun fight au milieu des mannequins portée par la musique épileptique et répétitive de Moricone, scène grandiose mais souvent oubliée. Peur sur la Ville reste un classique du policier français ou Belmondo s'en donne à cœur joie.
Une histoire bien mené et un jeu de pistes astucieux entre les flics et le tueur,des scènes d'actions marquantes et impressionnantes,Belmondo suspendu dans le vide par un filin d'hélicoptère,j'aime beaucoup ce film.Qui de part son allure,peut se comparer sans peine à une production américaine du meilleur cru.
Un film qui m'a marqué pendant mon adolescence tant le suspense est haletant. La folie de Minos est crédible et effrayante. La terreur qu'il suscite parmi les jeunes femmes est incroyablement rendue tant par la réalisation que par la bande son époustouflante et digne du cultissime "psychose". Belmondo est impeccable, enchainant les cascades et morceaux de bravoure, dans un contexte qui est celui du Paris des années 70. Un film qui ouvrait un autre genre, celui des policiers traquant les tueurs en série. Un bon moment de cinéma, qui a certes un peu vieilli, mais qui est à voir si vous n'avez jamais vu...
Film palitants, un Belmondo au top de sa forme. La scène où il est sur le métro est spectaculaire, ainsi qu'avec l'hélicoptère quand il va arrêter Minos. Bon sénario, bons acteurs. Formidable. A voir et à revoir.