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Danny Wilde
119 abonnés
502 critiques
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4,0
Publiée le 4 mai 2015
Donnant la priorité à l'action, Henri Verneuil a réussi un film de facture presque hollywoodienne dans le paysage urbain parisien, avec un personnage de commissaire rentre-dedans, on devine l'influence, l'Inspecteur Harry n'est pas loin. En filigrane, bavures policières, grand banditisme, insécurité grandissante, serial-killer... ces thèmes utilisés dans un scénario bien construit, étaient en train de devenir des phénomènes sociaux inquiétants dans la France des années 70. Aujourd'hui, c'est pire ! Belmondo qui à cette époque était le roi des acrobates cinématographiques, s'amuse comme un petit fou sur les toîts de Paris ou sur celui du métro, tout en se livrant à d'amusantes saynètes en compagnie de son partenaire, l'excellent Charles Denner, tandis que Ennio Morricone vous déroule une mélopée lancinante qui vrille les nerfs et qui colle parfaitement au sujet. C'est pourquoi ce polar vigoureux reste comme l'apothéose de l'association Verneuil / Belmondo, un film très distrayant, encore plus maîtrisé que "le Casse" qui était pourtant déjà sacrément réussi côté action.
Le film dans le fond n'est pas mauvais, un scénario plutôt précurseur pour l'époque, une bonne musique, un bon tueur une belle future victime. Hélas la volonté de mettre Belmondo (dans sa période gros bras) toujours en avant sans lui donner de biscuit mais plutôt du mille feuille tend, les années passant, à appauvrir sensiblement le film.
Patte d'eph, cigarettes, méthodes musclées... les flics de la bonne époque quoi ! Le très casse cou Jean-Paul Belmondo endosse le rôle d'un commissaire qui recherche activement un cinglé a l'oeil de verre (Adalberto Maria Merli) dans un polar sombre et nerveux, genre qui hélas a totalement disparu des radars chez nous. Le film a quelques longueurs et quelques "nunucheries", malgré tout le scénario tient en haleine et a une mise en scène qui rappelle un certain Alfred Hitchcock.
Quitte à faire un film au premier degré, au moins faudrait-il qu'il soit crédible. Un numéro sur mesure pour les performances physiques de Belmondo et même ça, on a du mal à y croire, des cascades dignes d'un James Bond avec l'humour en moins. Les moyens déployés n'auront pas suffi pas à rendre le film captivant, pas de surprise et pas mal d'ennui. Malgré son talent reconnu Denner ne ressemble vraiment pas à un flic, il s'est fourvoyé. Je ne connaissais pas trop Verneuil et je n'ai pas envie d'en savoir plus. Néanmoins, ce qui est le plus étonnant dans ce film, ce sont les critiques dithyrambiques des Allocinéphiles !
Un polar solidement mis en scène par Henri Verneuil, efficace, spectaculaire, avec la superbe partition musical d' Ennio Morricone. Sans aucun doute le meilleur policier de Bébél au cinéma.
Peur sur la ville est encore un grand Bébel, il y fait un véritable show de cascades d'ailleurs c'est ce que l'on pourrait reprocher à Peur sur la ville qui privilège l'action au suspense mais difficile de s'ennuyer devant ce bon Verneuil qui fait preuve d'un vrai savoir-faire. L'acteur incarnant le tueur Minos est inquiétant ; Morricone signe une bonne BO accentuant le côté thriller de Peur sur la ville.
Un film culte et spectaculaire avec le Belmondo de la grande époque qui multiplie les cascades. Mais que le scénario est plat et les dialogues -signés Francis Veber - si mauvais.
Ce film a bénéficié, pour notre grand bonheur, de la musique d'Ennio Morricone. Sans elle, il aurait vraiment manqué quelque chose d'essentiel à ce polar français. Jean-Paul Belmondo incarne sans forcer un super-flic assez humain et peu intéressé par les procédures réglementaires. Un tel personnage à la psychologie et au comportement simplistes mais certes volontaire, ne "passerait" plus de nos jours sous peine d'être jugé peu réaliste et ce n'est pourtant pas le film le plus caricatural du réalisateur. Dans le genre "simpliste mais droit au but", vous avez "I comme Icare" quelques années plus tard. Le film manque de consistance. Il s'appuie beaucoup sur les scènes d'action et sur le truc scénaristique de l'oeil de verre pour tenir en haleine un certain temps le spectateur. Mais la fin, on la devine très tôt car on comprend que peu de choses ne peut échapper à un super-flic de cet envergure. Henri Verneuil a fait de très bons films, mais celui-là n'est pas dans le lot.
Belmondo entame avec ce "Peur sur la ville" un virage décisif dans sa carrière car il s'agit du premier "flic musclé" qu'il incarnera, il sera ainsi un peu boudé par la critique mais très encensé par le public. Les associations Verneuil - Belmondo ont toujours (hormis peut-être les Morfalous) données lieu à de très grands films, celui-ci ne déroge pas à la règle. Il est même devenu un classique du genre, pourtant ce n'est pas grâce à son scenario finalement peu élaboré, mais plutôt à tout le reste : l'ambiance si anxiogène principalement dû à l'excellente musique de Morricone, un méchant inoubliable "Minos avec son œil de verre), et l'interprétation encore parfaite de Belmondo. Bebel qui signe d'ailleurs peut-être avec ce film les meilleurs cascades de sa longue carrière. Impossible d'oublier cette très très longue séquence au milieu du film ou Bebel enchaine une course-poursuite à pieds sur les toits de Paris, une en voiture avant de finir sur le toit d'un métro, unique.
Si vous doutiez que les français ne savaient pas faire d'excellents thrillers, regardez ce film! Belmondo fait du Belmondo comme à ses grandes heures mais le suspense l'emporte sur les cascades, pour une fois. Le tueur en série apporté un côté novateur au genre policier français qui était légion jusqu'alors.
Le duo Verneuil-Belmondo devenu légendaire dans le cinéma français livre ici un film de haut-vol. Entre le thriller et l'action, le suspense et les cascades, pas de répit pour le spectateur et donc, un grand moment de cinéma!
Ce policier, qui s'apparente plus à une comédie policière tant le nombre de gag est grand, vaut largement le détour : il n'y a à déplorer que quelques longueurs (notemment deux courses poursuites successives interminables).