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    Intervista
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    chrischambers86
    chrischambers86

    14 040 abonnés 12 481 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2011
    Filmè dans les magnifiques studios de Cinecittà, "Intervista" est un film qui s'est produit pratiquement seul où se reflètent les souvenirs, les expèriences de cinèma, les confidences et les fantaisies de Federico Fellini! il y a une scène superbe dans "Intervista" entre un vieillissant Marcello Mastroianni et une èmouvante Anita Ekberg qui regardent ensemble la scène mythique de la fontaine de Trevi dans "La dolce vita", et qui montre que la nostalgie passèe peut-être aussi quelque chose de cruel! Retrouvailles poignantes (les larmes ne sont pas loin de tomber) vingt sept ans après ce film lègendaire du cinèma italien, où la nostalgie est un sentiment qui rend le prèsent transparent: elle n'est pas seulement le reflet de quelque chose de passè, elle permet de vivre le passè avec le prèsent - ce qui forcèment enrichit le prèsent! C'est en tout cas le dernier chef d'oeuvre de Fellini qui provoque une èmotion rare et qui finira sa prestigieuse carrière par une suite de scènes hallucinèes dans le poètique "La voce della luna". A noter la magnifique musique de Nicola Piovani qui traverse ce moment de grâce! Grazie Federico...
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    60 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 décembre 2011
    Quel est l’intérêt de ce film au fond, sinon une exposition de l’ego démesuré de Fellini, qui n’avait pas besoin de ça pour qu’on sache qu’il s’aime beaucoup. Un groupe de journaliste japonais complètement transparent arrive par surprise sur le tournage, le maestro répond aux questions et se met en scène. Le mélange de rêve et de réalité, marque de fabrique féllinienne ne fonctionne pas du tout ici, et fait plutôt dans la facilité, sa vision abusivement nostalgique alourdit le truc. Nous montrer qu’un tournage côté jardin c’est un vrai bordel, on s’en doute, et alors ? En plus il nous ment car un tournage c’est un bordel, certes, mais pas le « joyeux » cirque qu’il met en scène. Derrière cette idée de base il ne développe rien du tout, mais se contente de promener sa caméra et sa troupe du côté de Cinécita, et comme il voit que ça ne marche pas, il appelle « La dolce vita » à la rescousse, dans une scène de retrouvailles entre Mastroianni et Ekberg, émouvante dix secondes, et pathétiques dix minutes. C’est un film qui ressemble à des rushes, bourrées d’idées mais volontairement mal assemblées, un mélange de dialogues souvent inaudibles, l’aura du maître suffisant peut-être à faire sens, pour moi, il n’a pas fait sens du tout. Cette pochade aurait dû rester archivé dans un vieux tiroir et ne sortir que pour que Fédérico et ses amis se rappelent du bon vieux temps.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 décembre 2008
    Un film testament ou se mélange la réalité, les souvenirs et les rêves.
    Des enchainements assez réussis, mais on a du mal à se raccrocher à quelque chose de solide comme si la vie s'échappait déjà.
    ferdinand75
    ferdinand75

    567 abonnés 3 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2024
    Un film parsemé d’éclairs de génie, mais qui comporte quand même beaucoup de longueurs. La séquence du début sur la reconstitution de Cinecitta avec Fellini en tout jeune journaliste venu faire un reportage est formidable. Magnifique reconstitution des décors pour les péplums des années 40 , luxuriant, éléphants , maharadjas, palais Babylonien , beaucoup d’humour aussi , de dérision , un tramway complet sur une plateforme, avec tous ses figurants filmés en longs travellings , Fellini, jeune boutonneux qui interview une Diva délirante, dans son studio. Tout cela est magnifique, féerique. Tout le milieu des petits bras du cinéma d’antan est bien montré avec facétie. Il y a bien sûr la scène exceptionnelle où Mastroianni retrouve Anita Ekberg, dans sa villa de campagne, entouré d’une troupe d’acteurs et ils se projettent sur un vieux drap tendu, tous ensemble l’iconique scène de la fontaine de Trévi , ils sont bons, il sont encore très beaux, ils sont émouvants ,et une nostalgie nous étreint , nous revivons tous notre passé, ce temps-là qui est bien loin. Ensuite dans la dernière partie il y a toute une séquence sur le tournage d’un western en extérieur, sur un terrain vague, en bordure des studios, et puis une attaque d’indiens avec de antennes de TV. Faut-il y voir une parabole sur le temps qui passe, sur l’émergence de nouveaux médias ( TV ? ) , qui vont tuer le cinéma d’antan ? . C’est un peu poussif et moins brillant, même si la mise en scène est belle. Cela reste très puissant, mais pas à la hauteur de la 1ere partie.
    Hotinhere
    Hotinhere

    578 abonnés 5 024 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 juin 2023
    Plongée nostalgique et sympathique mais trop bordélique et peu captivante au cœur de Cinecittà, faisant écho à l’œuvre de Fellini.
    Patjob
    Patjob

    35 abonnés 606 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2024
    Il y a beaucoup de films dans ce film sur le cinéma : le film que Fellini est en train de tourner (une évocation du cinéma de l’avant-guerre et de ses propres souvenirs) au moment où le film que nous avons sous les yeux se déroule, le film qui se tourne dans ce film en cours de tournage (une espèce de péplum exotique de série B), et le film que le maestro a en projet (une adaptation « L’Amérique » de Kafka). C’est une plongée dans l’univers du cinéma et un message, une confession d’amour du septième art, joliment conclue par un clap de commencement. Il y a aussi deux interviews : celui, au présent, de Fellini par l’équipe de reporters Japonais, et celui, au passé, d’une diva du cinéma par le jeune Fellini lui-même. Malgré ces bonnes idées de départ, le résultat est inégal ; le film paraît insuffisamment travaillé (vite fait, mal fait) avec de longs moments anecdotiques ou confus, mais heureusement quelques moments de magie dignes de ce grand cinéaste.
    Benjamin A
    Benjamin A

    718 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2017
    Alors que Federico Fellini en est au crépuscule de son immense carrière, il commence à regarder dans le passé et en 1987, il réalise Intervista où il se met en scène et évoque ces jeunes années dans le cinéma.

    Si l'oeuvre met un peu de temps à démarrer, elle prend peu à peu tout son sens et on comprend ce qu'a voulu faire Fellini en se livrant à cette mise en abyme. Il livre un film sur le temps qui passe et la cruauté, mais aussi la beauté de la vie, à l'image des poignantes retrouvailles entre Marcello Mastroianni et Anita Ekberg, notamment dans cette scène où ils regarderont ensemble un extrait de La Dolce Vita, celle magnifique de la fontaine de Trevi.

    Fellini se remémore ses jeunes années en tant que journaliste et lorsqu'il côtoyait pour la première fois la Cinecittà, l'équivalent d'Hollywood en Italie. Il trouve toujours le ton juste, ne tombant jamais dans la facilité mais sachant retranscrire cette ambiance de vie et de temps qui défilent tout en faisant ressortir l'émotion des enjeux et personnages, malgré, il est vrai, quelques légères longueurs où l'ambiance retombe un peu. À ce titre-là, plusieurs séquences sont magnifiques en plus de celle citée plus haut, à l'image du voyage en tramway lors de ses jeunes années.

    Fellini se montre très nostalgique, semblant idéalisé une époque totalement révolue, et il évoque plusieurs de ses thèmes fétiches comme l'enfance, les femmes, le cinéma et son évolution ou encore Rome, la ville qu'il continue de magnifiquement capté, et ce de plusieurs angles différents. La direction d'acteur est toujours remarquable, notamment pour un vieillissant et émouvant Marcello Mastroianni, tandis que le metteur en scène de La Strada capte toujours merveilleusement les époques qu'il met en scène, tant au niveau du contexte que de la reconstitution.

    Federico Fellini se montre nostalgique avec Intervista, évoquant notamment sa jeunesse et une époque définitivement révolue et si tout n'est pas toujours parfait, l'émotion est souvent au rendez-vous.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 novembre 2012
    Film sympa, pas le plus inspiré des oeuvres de Fellini mais film avec du charme et le tout est attachant. Bel hommage au studio Cinécitta et à l'univers du cinéma (tournage du moins) tout simplement. Les anecdotes autobiographiques de Fellini sont délicieuses.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    29 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juin 2009
    A propos d’essais de tournage pour « l’Amérique », de Kafka, la journée d’un réalisateur à Cinecittà, et les souvenirs qu’elle induit.
    Film tourné sans scénario, selon les inspirations du moment, Intervista donne de fait dans le film à sketches si cher à l’auteur, avec pour archétype le jeu de l’oie, où l’on passe d’une case à l’autre sans grande logique, archétype que Manara reprend dans l’affiche de présentation. L’essentiel de l’œuvre montre l’incroyable capharnaüm des tournages italiens, avec un humour décapant. Mais cela dure, dure ; cela fatigue à force de cris et de conversations simultanées, et progressivement perd de son intérêt. Ce bruit de fond est heureusement entrecoupé de séquences magiques, comme seul Fellini savait les réaliser : le voyage en tramway vers Cinecittà en 1940, la rencontre Anita Ekberg Marcello Mastroiani vingt six ans après « La dolce vita », l’hystérie d’un metteur en scène tournant une séquence avec Maharadjah et danseuses, l’orage et l’attaque des indiens armés d’antennes de télévision.
    A travers le rire sourd alors la poésie, et une nostalgie profonde, soulignée par la belle musique de Piovani (et les citations de celle de Nino Rota). Mieux calibré, épuré, ce film aurait rejoint les meilleurs de l’auteur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 octobre 2010
    L'intervista est un film qui se livre au fur et à mesure des visionnages, semblant illustrer à chaque fois plus sombrement le rapport aporétique de Fellini au Cinéma et à l'Amérique, étranges mélanges de magie et de fascisme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Fellini est un des plus grands cinéastes de son époque. Et il en avait conscience. D'où cette passionnante introspection sur son oeuvre, miroir déformant sur la propre vie du maître italien et de ses films, alternant sans cesse les points de vue et les clins d'oeil tout en nous donnant l'envie perpétuelle d'aimer le cinéma. Très intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 janvier 2010
    Film testament du "maestro" Federico Fellini, "Intervista" nous prmoène dans l'univers fantasmagorique du locataire du plateau n°5 de Cine Citta. L'on y retrouve ses acteurs fétiches (Marcello Mastroianni, Anita Ekberg), ses thèmes favoris sur l'enfance, le rêve, les femmes et la ville mère génitrice que constitue Rome. La scène la plus émouvante étant celle des retrouvailles entre Mandrake (interprété par Marcello Mastroianni) et Anita Ekberg re-visionnant non sans émotion la scène cultissime de la baignade dans la Fontaine de Trévi de l'actrice suédoise dans le film "La Dolce Vita". Ce moment de pur bonheur nous rend compte de l'intelligence dans la direction de ses acteurs du maître du cinéma italien. "Grazie e Ciao il maestro" !!!! "Grazie per Tutti" !!!!!!
    Stav
    Stav

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2024
    Intervista peut se traduire par entretien, interview ou entrevue. Si le prétexte du film est une interview du Maestro sur le site de Cinecittà par des journalistes japonais, Fellini nous fait aussi entrevoir l'envers du décor avec la reconstitution de sa première visite des studios au tournant des années 1940 pour y interviewer une célèbre actrice de l'époque. On assiste encore au tournage supposé, par Fellini lui-même, de quelques scènes d'une adaptation de L'Amérique de Kafka. Supposé, car Fellini n'a jamais adapté ce roman : l'Amérique serait plutôt ici la métaphore de ce que Cinecittà (Hollywood sur Tibre) représentait pour le jeune Romagnol arrivant à Rome en 1939.
    On pense au Bloc-notes d'un cinéaste, réalisé en 1969, et on retrouve par moments les fulgurances géniales du metteur en scène de Roma, dans un joyeux désordre qui rappelle ce grand film auquel il est également lié thématiquement. C'est moins bien... Non que ça manque d'idées, au contraire... Mais on a l'impression que Fellini a eu du mal à les faire tenir ensemble. Le monteur attitré du Maestro, Ruggero Mastroianni, fait ici défaut. Les séquences contemporaines font un peu sale, un peu brouillon, un peu caméra de télévision sur l'épaule... Voulu ou non, c'est inhabituel, chez cet esthète onirique, voire psychédélique (Toby Dammit). Fellini est plus inspiré par les reconstitutions, les scènes de tournage, ou encore par les retrouvailles, émouvantes, entre un Mastroianni égal à lui-même et une Anita Ekberg mafflue et plutôt usée.
    Le compositeur, Piovani, s'est essentiellement limité a réorchestrer les mélodies très inspirées que le génial Nino Rota composa pour Fellini jusqu'à sa mort en 1979. Après Ginger et Fred, déjà décevant, Fellini ressasse un peu son discours sur la télévision en train de tuer le cinéma. Il faut reconnaître qu'il fut assez bon prophète de cette catastrophe. Ici, les gens de la télé sont les Indiens qui attaquent les gens du cinéma avec des antennes en guise d'arcs et de flèches... Le mince rayon de soleil artificiel qui ferme le film ne laisse pas beaucoup d'espoir.
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