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chrischambers86
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4,5
Publiée le 23 juin 2022
Qui se souvient encore aujourd'hui de ce beau et nostalgique "Cocktail Molotov" (1979), et de cette jeunesse folle et insouciante qui se libèrait grâce au naturel et à la sinceritè d'une cinèaste dècidèment très inspirèe! Après l'immense succès de "Diabolo Menthe" (1977), Diane Kurys nous plonge dans la France de mai 68 dont les èvènements ne sont finalement qu'en toile de fond! On y suit trois jeunes parisiens en quête d'èmanticipation et de libertè qui font la route sans trop savoir au fond où ils vont! Une chronique romantique et attachante avec ses fous rires, ses rencontres imprèvues et ses horizons chromatiques! Allez on fait comme Anne, Fred et Bruno, on laisse tout tomber, on fait ses valises, on roule vers l'autoroute du sud et on prend le bateau pour Venise...Actrice sous-estimèe, Elise Caron est d'une justesse confondante aux-cotès de Philippe Lebas et François Cluzet, encore inconnu à l'èpoque! On perd avec eux la notion du temps, et ça fait un bien fou! A noter l'excellente bande son d'Yves Simon...
ENRAGEZ VOUS. Faites l'amour et recommencez. Quand l'émeute gronde derrière les barricades, l'incendiaire Elise Caron enflamme les coeurs. La beauté est dans la rue.
Le deuxième film de Diane Kurys, qui suit l'incroyable succès du premier, Diabolo menthe, est très intéressant.
Il commence comme une ode à la jeunesse libertaire en rupture vis à vis de la famille. Cette première partie est rafraîchissante et rappelle les plus belles réussites en matière de portrait de la jeunesse (Doillon, Kechiche).
Lorsque notre trio part à Venise, puis en revient, le road trip se transforme petit à petit en récit à la fois triste et distancié, par la grâce de quelques scènes de toute beauté (le témoignage du gendarme par exemple).
Si Cocktail molotov a si bien vieilli, c'est surtout grâce à la performance des acteurs. Elise Caron rayonne littéralement en archétype précoce de femme libérée. Mais c'est la toute première apparition de François Cluzet qui emporte le morceau : sa gouaille un peu distante (on pense à Vincent Lacoste, le cynisme en moins), la beauté de sa voix et son aplomb imperturbable forcent l'admiration.
Chronique romantique de trois ado en quête d'émancipation et de liberté qui parcourt la France sous fond de mai 68. Un road movie à contre-sens avec en autre le tout jeune et très bon François Cluzet.
Deuxième film de Diane Kurys après le succès inattendu de « Diabolo Menthe ». Après l’adolescence, place à la jeunesse et à l'évasion. Point commun aux deux films : un même prénom, Anne, et une petite tirade. Anne, amoureuse de Frédéric, décide de fuguer pour rejoindre Israël et ses kibboutz. Accompagnée de son petit copain et de son ami Bruno, elle n’ira pas plus loin que Venise avant de décider de revenir sur Paris. Un road-movie en 2CV pour l’aller, et en auto-stop pour le retour. Un retour qui s’étirera. Diane Kurys choisit à travers ce road-movie d’évoquer Mai 68. Période que l’on entreverra en fin de film mais deviné tout au long de leur retour à travers une radio et par la voix d’un CRS fatigué et proche du burn-out. Et l’on a droit à la petite tirade. Dans « Diabolo menthe », une lycéenne parlait des évènement de Charonne, dans « Cocktail Molotov », c’est un CRS qui racontera une journée de Mai 68. Anne, interprétée par Elise Caron, est une douce rebelle avec la tête sur les épaules ; on y découvre pêle-mêle Patrick Chesnais en conducteur routier, Christian Clavier et Hélène Vincent comme figurants, et bien sûr un jeune acteur prometteur : François Cluzet dans le rôle du bon copain. "Cocktail Molotov" me paraît être un ton en-dessous de "Diabolo Menthe".
« Cocktail Molotov » réalisé en 1980, marque le premier vrai rôle de François Cluzet au cinéma. Quelques jours avant l’explosion sociale de mai 68, le film suit un triangle amical et amoureux entre Anne, Frédéric et Bruno. Entre Paris et Venise, le trio part à la rencontre de la vie sur les routes, en voiture, en stop ou à pied. Les jeunes adultes vivent au jour le jour et profite de l’instant présent. Dine Kurys réalise une comédie sans prétention mais avec ce petit coup de folie désinvolte et un vent de liberté qui nous fait sourire avec nostalgie, surtout avec ce Cluzet d’une autre époque, paisible et attachant. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com