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Christian B.
18 abonnés
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4,0
Publiée le 19 juillet 2013
Un bon film avec de belles séquences de danse sur fond de jeunesses Hitlériennes , pas facile cette époques que certaines familles ont vécues entre les fanatiques , ceux qui n'ont pas eu le choix , dur dur , le film est bien joué , dommage pour la fin du film ou même en écrit on aurait aimé savoir un peu l'avenir de chaque personnage
Pour le premier long métrage de Thomas Carter, le démarrage est fort. Sans être rigide sur le sujet sensible de l’influence Nazi, il répand une contre propagande aux jeunes en quête de liberté. La passion et la culture libre sont craintes sous le Troisième Reich. Alors que la Gestapo monopolise toutes les attentions, la population allemande voit l’ascension des Jeunesses Hitlériennes au sein de leur communauté.
Il ne s’agit plus d’éradiquer des personnes. Il s’agit d’éradiquer un art de vivre. La rigidité de la politique Nazi est l’exemple le plus radical de tous. On vit dans la peur de vivre, on craint davantage son voisin que la Gestapo. C’est pourquoi utiliser le swing jazz comme référence est intéressant. Nous appréhendons cette danse comme la part d’enfance et de pureté qui sommeille en nous. De plus, le jazz représente bien plus, une symbolique du désordre, de la spontanéité et de l’individualité. L’héritage du blues noir américain a de quoi titiller les esprits antisémites en cette période. On s’habille à l’anglaise, on s’amuse comme les américains. Ce qui définit tout le contraire du fanatisme qui frappe la jeunesse. L’éducation « raciale » devient alors le phénomène tabou. On évince la morale et la famille pour les remplacer par l’inconscience.
Et c’est à travers un groupe d’amis que l’on redécouvre le contexte poignant. Peter Müller (Robert Sean Leonard) et Thomas Berger (Christian Bale) forment un duo inséparable dans le cœur et le swing. Alors que les divergences politiques de l’Allemagne les amènent à se familiariser à la culture Nazi, on se rend compte de la forme qu’elle prend. La figure paternelle se retrouve en cette menace de l’ombre. On suit ainsi la démarche qui ouvre les portes de l’autorité et de la dépendance. L’influence que certains peuvent apporter change la personne et son monde. Il suffira d’être attentif au discours d’Arvid (Frank Whaley) pour enfin ouvrir les yeux sur ce que la culture représente. Il inculque le respect et la liberté. Cette même liberté de penser et de vivre que les hommes tels que Herr Knoff (Kenneth Branagh) tentent de convertir en machine de guerre, machine d’une nation aveugle.
« Swing Kids » établit la parfaite transition des années folles au nazisme. La période pré-Seconde Guerre Mondiale est d’une richesse que Carter maîtrise dans la sobriété et la justesse. Avant-gardiste sur les bords, cette œuvre mérite une attention particulière à la jeunesse en quête identitaire permanente.
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3,5
Publiée le 3 octobre 2017
Fous de culture amèricaine, ils aiment les vêtements à la mode, châpeaux, parapluies, pantalons bouffants, manteaux ècossais, et portent les cheveux longs: ce sont les "Swing Kids"! ils refusent l'idèologie nazie, les jeunesses hitlèrienne avec leurs sinistres chemises brunes et la croix gammèe en brassard, et tentent d'oublier en dansant le swing l'ambiance oppressante, les dèlations, les violences antisèmites et les menaces de guerre qui pèsent sur l'Allemagne à la fin de 1939! Fans de Count Basie ou de Duke Ellington, Robert Sean Leonard et Christian Bale jouent à cache-cache avec la police, car ècouter cette musique de dègènèrès, d'origine juive et noire, ètait à l'èpoque un dèfi politique! Contraints de rejoindre les jeunesses hitlèriennes, ils se font passer pour des apprentis nazis le jour, mais redeviennent "Swing Kids" à la nuit tombèe! Un beau film et des acteurs justes et èmouvants...
Malgré quelques longueurs et une fin un peu trop facile, ce film nous ramène à une période difficile de l'histoire à travers des faits méconnus. Bon duo entre Christian Bale et Robert Sean Leonard.
Un excellent drame touchant et réussi avec de belles séquences de danse sur fond de jeunesses Hitlériennes, une bande son entraînante, des acteurs parfaits notamment Christian Bale et Kenneth Branagh, une très bonne réalisation et un scénario très bien écrit dont l'action se déroule à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Beau film, un vrai saut dans le temps car les reconstitutions sont impeccables et les acteurs sont excellents, Robert Sean Leonard en tête. Belle BO avec notamment Benny Goodman et son endiablé Sing, Sing, Sing !
Un film qui mérite d'être découvert. Deux jeunes vont entrer dans les jeunesses hitlériennes et devoir lutter contre les idéaux qu'on leur inculque sans qu'ils ne s'en rendent forcément compte. Le groupe d'amis initial en sera déchiré. Brillantes interprétations, surtout pour Christian Bale. Un film aussi triste que magnifique.
Swing Kids est un film de Thomas Carter (Le Flic de San Francisco) avec Robert Sean Leonard, Christian Bale et Kenneth Branagh. Les Swing Kids sont, comme l'indique le titre, au coeur du récit, ces jeunes Allemands des années 30 qui militaient contre le Parti Nazi et adulaient la musique swing et l'esprit américain. Mélange entre Cry-Baby et Romper Stomper, le véritable point faible du film reste Christian Bale, qui se révèle détestable, niais et jouant un des personnages les plus mauvais qu'il m'ait été donné de voir. Fort heureusement, son homologue, futur complice du docteur Grégory House, parvient à s'en détacher, à donner une bonne accroche et à relever un niveau pour le moins discutable. Les scènes de danse, quant à elles, sont un plaisir, tant pour l'oeil que pour l'oreille.
Titre énigmatique qui aborde un aspect jusque-là inconnu du grand écran, "Swing Kids" bénéficie d'une intrigue et d'un casting à la hauteur de son projet. Choisissant de nous montrer la situation d'une bande de jeunes Allemands rebelles au régime nazi qui devront malgré tout s'engager dans la jeunesse hitlérienne, le long-métrage de Thomas Carter souffre malheureusement d'un manque d'attache que ses acteurs n'eurent pas la possibilité de fournir. Offrant un jeu assez fade, Robert Sean Leonard n'attire pas les regards qui se portent majoritairement sur un Christian Bale qui surjoue un peu trop à ses côtés. N'atteignant pas encore le niveau qu'on leur connait aujourd'hui, les deux comédiens forment tout de même un bon duo dont les interactions intéressent sans passionner. Dénonçant la souffrance du peuple allemand durant la Seconde Guerre mondiale, "Swing Kids" reste un film correct qui montre l'impact d'une dictature et d'un endoctrinement sur les plus jeunes comme sur les plus âgés.
Premier long-métrage de Thomas Carter : SWING KIDS balaie en grande partie les clichés sans pour aller au fond des choses par moment, ce qui je crois à beaucoup été critiqué, mais dont je trouve le choix justifier car il n'est pas forcement necessaire de choqué. Un film n'est pas une enveloppe à problèmes et en ce sens, j'ai beaucoup apprécier ce film. De plus, je trouve la réalisation de Thomas McCarter très léchée avec des superbes scènes de danse à vous couper le souffle et que dire de ces acteurs : Christian Bale est assez improbable dans ce registre d'enfant manipulé qui l'oppose à ce coté Enfant du Soleil qu'il fut chez Spielberg, Kenneth Braghnat est séduisant dans son rôle de méchant mais la vrai vedette c'est Robert Sean Leonard découvert dans Le Cercle des Poètes Disparus. Et là il est formidable, époustouflant. Son interprétation est profonde et émouvante sans en faire des caises. Bref, je ne suis pas déçu et superbe fin quoi que tragique. En sommes Swing Kids est le parfait descendant de La Vie est Belle. Le film est certe génial mais je pense qu'il serait davantage parfait en comédie-musicale, souvent la chanson accentue la profondeur du récit. Mais sinon c'est un Grand Film à voir absolument.
Dire que Kenneth Branagh n'est même pas crédité au générique ! Erreur professionnelle pour un film qui pourtant, montre une grande application par ailleurs, avec bien entendu le thème du génocide qui continue de prendre aux tripes, une bande-son qui swingue (Ahlàlà, "It don't mean a thing"...) et un casting plus qu'honnête ! Ca devient répétitif mais bien entendu Christian Bale décape, Barbara Hershey est toujours très juste et toute en épaisseur, Kenneth Branagh est horripilant à souhait en nazi condescendant. Et Robert Sean Leonard se défend bien, même s'il a toujours l'air d'un chanteur à la croix de bois. On sent le sérieux du film, malheureusement une tendance trop tire-larmes ratée, et une atmosphère très pariculière et qui semble faire vivre la période même à ceux qui ne l'ont pas connue. L'attachement porté aux réalisme des décors paye. D'un autre côté, le film manque de points culminants, toute les scènes se regarde avec la même intensité, qui ne dépasse jamais un certain niveau. On aurait aimé une respiration plus difficile, avec des reprises de souffle, pour mieux traduire l'état d'esprit des personnages. Autrement dit une mise en scène un peu sage, mais un film incontournable pour les fans de Christian Bale, qui d'ailleurs danse ici comme un champion.
Un film génial se déroulant en bordure des interdits de la sale bêle que concevait dans sa dégueulasse folie l'étique d'Hitler, muselant toute l'Allemagne et interdisant comme il le disait ces danses de nègres, comme l'était le Jazz swing, que des jeunes bravant l'interdit allaient danser le swing. Très belle interprétation et belle transfiguration du film sur cette époque obscure de ces années où Hitler est arrivé au pouvoir en 1933 à mai 1945. J'ai adoré ce film et je le note 5 étoiles sur 5.
Un excellent film avec de belles séquences de danse sur fond de jeunesses Hitlériennes, une bande son entraînante, des acteurs parfaits notamment Christian Bale et Kenneth Branagh, une histoire de sentiments humains, un brin d'historique, une très bonne réalisation et un scénario très bien écrit dont l'action se déroule à la veille de la Seconde Guerre mondiale.