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inspecteur morvandieu
40 abonnés
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2,0
Publiée le 18 février 2024
RémoForlani réalise une comédie féministe sans prétention ni virulence en dépit que son propos satirique n'élude rien de la condition de la femme des années 70. Juliette est rédactrice dans une revue féminine, presse du coeur futile, et l'autre Juliette est une modeste vendeuse de Prisunic que la première a désignée lauréate d'un concours élisant la française typique. Elles se lient d'amitié et se rebellent contre une société conformiste cultivant la docilité et la frivolité supposées des femmes. Avec légèreté et ironie, le réalisateur dénonce le machisme social autant que les préjugés et les clichés qui maintiennent, selon lui, les femmes dans un rôle subalterne. Malgré les sentiments amoureux qu'elles éprouvent, les deux Juliette se conduisent désormais en décideuses, en femmes émancipées et libres, rejettant non pas les hommes mais les emplois où elles sont contraintes. Malheureusement, la comédie souffre d'une mise en scène inélégante et très sommaire, d'un montage malhabile, des lacunes à cause desquelles le propos et les interprètes supportent un pénible et agaçant désordre.
Pierre Richard dans son rôle habituel de benêt et de clown, cela ne surprend pas. On ne peut pas dire qu'il amuse non plus. Annie Girardot et Marlène Jobert par contre, ça aiguise la curiosité : c'est d'ailleurs la seule raison qui m'a poussé à jeter un oeil à ce navet dont le caractère minable se découvre très rapidement. Malgré les deux actrices si appréciables, l'indigence de la mise en scène (la mise en abïme plutôt, dans les tréfonds de l'impéritie) et le vide des dialogues relèguent cette pauvre comédie dans la dernière division des étrons confirmés.
"Juliette et Juliette" (1973) Rediff sur France 1 le 22.09.2015 Remo Forlani, critique, scénariste et homme de radio, a voulu goûter aux délices du cinéma en réalisant deux films, un en 1947 et celui-ci en1974 : ils ne feront pas date dans la création française ! Le trio d'acteurs principaux a probablement été à l'origine du relatif succès en salles de cette histoire abracadabrante et à l'époque promesse d'une franche rigolade : il n'en est rien, Pierre Richard a trop en faire est pitoyable, et c'est à la limite de l'ennuyeux : Charlot et Laurel et Hardy ne faisaient plus recette ! Le récit est peu passionnant, décousu et ne nous intéresse guère. L'histoire tente aussi de "racoler" les mouvements féministes de l'époque, mais on est loin des femen ! Ce film a en tout cas beaucoup et mal vieilli. Pas terrible... willycopresto
Une bonne comédie dans le thème du Mouvement de libération des femmes en pleines années 1970, avec Annie Girardot et Marlène Jobert ainsi que Pierre Richard.
Juliette et Juliette nous sert la soupe des années 70 à travers un très bon trio d'actrices-acteur qui dans ce film joue comme des pieds..... c'est lamentable. Remo Forlani, déjà mauvais romancier et encore plus mauvais réalisateur. La critique de la société est lourde et indigeste et du coup elle ne prend pas, c'est plus un manifeste anti masculin qu'un plaidoyer pro féministe. Dans ce film, les femmes sont encore plus bêtes que les hommes.... merci Forlani......
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3,0
Publiée le 14 juin 2014
Scènariste des deux "Tintin" avec Jean-Pierre Talbot ou de "La Bande à Bonnot", Remo Forlani n'a fait qu'un timide passage à la mise en scène avec "Juliette et Juliette", son unique long-mètrage! L'argument, deux femmes se retrouvent sans emploi et se lancent dans l'aventure du journalisme! Forlani part d'un argument dèlibèrement tabou en 1973, mais c'est pour aussitôt en subvertir les règles, en l'occurrence sur quelques journaux fèminins qu’on ne citera pas! On est souvent dans le côtè contestataire, ce qui est d'ailleurs efficace sur le plan mèdiatique, d'une comèdie excentrique bien ancrèe dans son èpoque! Avec dans les deux principaux interprètes, Marlène Jobert et Annie Girardot, qui se renvoient la rèplique avec une certaine dèlectation! Roi de la crêpe, Pierre Richard, lui, joue les boxeurs-amateurs sous une pluie battante! Apparition dans la scène suivante du dèbutant Philippe Lèotard qui èchange quelques mots sous le porche d'un immeuble avec Girardot, prèfèrant le catch à la boxe! Brefs instants de plaisir! A part ça, on passe un bon moment avec ces deux Juliette où l’on prend aussi le temps de se promener dans une France pompidolienne avec des femmes en colère...
Un film très marqué par son époque avec les revendications féministes, il se révèle rapidement assez décevant malgré le casting. Le scénario reste vague, les scènes s'enchainent mollement et n'accrochent l'intérêt qu'à de rares reprises.