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    Lucie perd son cheval
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Lucie perd son cheval" et de son tournage !

    Projet atypique

    Lucie perd son cheval est à la fois le portrait d’une actrice, Lucie Debay, et une réflexion sur le métier d’acteur : "Je pense que j’ai voulu m’intéresser au fait de réaliser le portrait d’une femme. Il se trouve que je connais bien Lucie et que nous travaillons ensemble depuis longtemps. Pour être plus précis je dirai que j’avais envie d’inventer un portrait de femme."

    "Par ailleurs, la réalisation de ce film est liée à un concours de circonstances et n’était pas préméditée. Pour une très grande part, il s’est inventé durant son tournage, pour une autre durant les répétitions d’un spectacle que nous avons créé – à Marseille, notamment – juste avant la seconde vague de la pandémie et dont la tournée a été interrompue brutalement", explique le réalisateur Claude Schmitz.

    Naissance du film

    Avant de devenir un film dont le cœur se situe dans un théâtre à l’arrêt, Lucie perd son cheval était un spectacle de théâtre. Claude Schmitz confie : "Je réalise depuis un moment des spectacles qui allient théâtre et cinéma. Ce ne sont pas des projections vidéo qu’on y trouve, mais de vrais films qui, alliés au médium théâtre, créent des œuvres hybrides."

    "Quand la tournée du spectacle – qui s’appelle Un royaume – a été interrompue, nous nous sommes retrouvés sur le grand plateau du théâtre de Liège avec nos décors et aucune perspective. Serge Rangoni, le directeur du Théâtre de Liège, m’a alors proposé d’adapter la partie théâtrale de mon spectacle en film."

    "Nous avons donc transformé le théâtre en studio de cinéma et tourné en huis clos – en pleine pandémie – cette épisode que j’ai ensuite ajouté à la partie qui se déroule dans les Cévennes."

    Une « chevaleresse »

    Claude Schmitz a fait de Lucie une « chevaleresse » pour évoquer son questionnement quant à son métier d’actrice. Le cinéaste justifie ce choix : "Parce que les acteurs et les actrices sont comme des chevaliers errants. Ils sont en quête d’une quête, en quête d’un rôle, en quête d’une mission. C’est un métier étrange. Les acteurs ne sont pas des mercenaires car contrairement à eux, ils ont un code moral, ils servent, pour la plupart, un idéal."

    Basculement vers le romanesque

    A partir d’une situation de départ intime et prosaïque – Lucie en vacances chez sa grand-mère avec sa fille – le récit s’aventure dans des dimensions beaucoup plus romanesques. Claude Schmitz explique ce qui l'attire dans ce basculement d’un registre à l’autre :

    "C’est la question du "récit" qui m’intéresse. C’est-à-dire, d’interroger comment on raconte une histoire. Les frictions entre fiction et réalité, trivialité et merveilleux, naturalisme et facticité, les ruptures de tons, les virages dramaturgiques serrés – par exemple – amènent le spectateur à s’interroger sur ce qui lui est donné à voir. Mes films ne sont qu’un jeu sur la question de la représentation. C’est-à-dire qu’ils invitent à ce qu’on les croie en même temps qu’ils affirment sans cesse leur duperie."

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