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Gonnard
248 abonnés
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0,5
Publiée le 11 novembre 2008
Ah ah ah ah ! Que c'est minable ! Un scénario alambiqué à souhait. On est tellement paumé qu'on se demande s'il n'y avait pas un premier opus. Et bien sûr l'histoire ne tient pas la route, par exemple au début du film quand Yves Montand donne son explication quant à l'attentat. Les acteurs, tous des pointures, font plus rire qu'autre chose avec leurs vestes trop larges, leurs coups de gueule qui sonnent faux. Et dire que ce fut Le rôle de Vincent Lindon, j'ai de la peine pour lui.
Netchaïev est de retour est un bon polar français abordant plusieurs thèmes que ce soit le terrorisme, la raison d'Etat et même les relations père/fils ; un Schmilblick plutôt réussi le scénario est bien écrit et l'intrigue de Netchaïev est de retour est prenante quant aux acteurs sans livrer les prestations les plus marquantes de leur carrière ils sont convaincants. Le problème de Netchaïev est de retour vient de la réalisation de Deray qui ne fait pas ici son meilleur travail, c'est correct, ce n'est pas du mauvais travail mais on aurait aimé plus de vigueur et de suspense dans la mise en scène avec ce plus Netchaïev est de retour aurait été certainement un excellent film.
Un polar politique avec Montand et Lidon, je m'en pourlechais les babines et puis j'ai eu une mauvaise idée, j'ai vu le film. Scénario sans queue dont on a du mal à saisir les tenants et aboutissants (ce qui est moyen pour s'intéresser un tant soit peu à une histoire), situations capilo-tractées, fin abrupte sans vraie réponse. Dommage. 1.5 / 5
Ancien activiste gauchiste et terroriste, Daniel Laurençon (Vincent Lindon), dit Netchaïev, est de retour à Paris alors qu'on le croyait mort. Rompant avec son passé criminel, il veut decouvrir lequel de ses anciens amis à voulu l'assassiner. Adapté d'un roman de Jorge Semprun, le film de Jacques Deray est un polar politique sur fond de terrorisme. Il s'enrichit de contingences humaines lorsqu'on apprend -est-ce vraiment crédible?- que Netchaïev est le fils du patron de la DST, précisément en charge d'élucider le regain de violence qu'entraine le retour inattendu de son fils. Le sujet de Semprun, éclectique, offre, on le voit, diverses pistes dramatiques dont aucune, cependant, n'est développée de façon convaincante. Deray, réalisateur commun, signe un film commun, peu rigoureux ni très subtil. Déjà, trop de personnages prennent part à l'intrigue, de sorte qu'aucun d'eux n'est vraiment abouti; les deux principaux joués par Vincent Lindon etYves Montand n'échappent pas à cette carence. On peut le mesurer à leur rencontre spoiler: finale dépourvue d'émotion. Pour le reste, le film donne dans une action basique et un suspens un peu mou en raison d'un récit qui s'égare dans des scènes inutiles ou plates. Le thème "que reste-t-il de nos idéaux politiques" donne lieu à des superficielles considérations, à l'image de la réflexion survolée sur l'engagement dans la violence terroriste.
Un film de Jacques Deray, metteur en scène trop sous-estimé qui est malheureusement ceci dans sa phase de déclin. Tout ceci est un peu lourd et le jeune Vincent Lindon est assez peu crédible en terroriste intello. Il rappelle Guillaume Canet et Bruno Putzulu du début des années 2000 avec leur application de tous les instants à essayer de prendre les mimiques qu’ils croient devoir imprimer à leur personnage. Yves Montand qui n’avait rien tant besoin que d’être tenu comme chez Jean-Pierre Melville une fois de plus force un peu trop le trait. La bonne pléiade d’acteurs secondaires donne malgré tout de l’intérêt à une entreprise un peu vaine.
Netchaiev est de retour n'est pas un mauvais film et il est plutôt bien mené . Pour moi en tout cas à part quelques longueurs j'ai beaucoup aimé ce thriller politique. Et puis Jacques Deray était un excellent réalisateur. En outre les acteurs que sont Yves Montand et Vincent Lindon sont très bon chacun dans leur rôle. À bon entendeur...