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    To Kill the Beast
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    1,9
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    7 critiques spectateurs

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    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 604 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 janvier 2023
    Dans la même veine que le courant littéraire et cinématographique appelé Southern gothic, il existe ce qu’on pourrait appeler le “Southern southern gothic” : c’est le même trip sauf qu’il se situe en Amérique du sud. Le fantastique n’y est ni explicite, ni actif : il ne sert qu’à échafauder une atmosphère particulière par l’exposition d’éléments propres au contexte géographique et culturel local. C’est très exactement ce que fait ‘To kill the beast’ en s’attaquant à l’histoire d’une jeune fille qui part sur les traces de son frère disparu dans la zone frontalière entre le Brésil et l’Argentine. Logée dans l’hôtel délabré de sa tante qui ne semble guère apprécier sa présence, elle entend parler d’une bête féroce qui hanterait le voisinage, et ressent une forte attirance pour la seule autre locataire de la pension. En fait, rien de tout cela n’a vraiment d’importance, ni l’argument pseudo-fantastique, ni la quête, ni même la découverte et l’acceptation de ses préférences sexuelles par Emilia car tout s’efface sous le poids de cette atmosphère tropicale moite, épaisse et somnolente, qui semble tout ralentir, laisser le monde inchangé de matin brumeux en matin brumeux et assimiler les éléments inquiétants d’un haussement d’épaule résigné. C’est d’ailleurs le problème de ‘To kill a beast’, il est doté d’une atmosphère indéniable mais cette atmosphère finit par prendre tellement de place que même quand il se passe quelque chose, il ne se passe rien…
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2022
    Attendre. Il n'y a que cela à faire dans Kill the Beast (quitte à ne pas le traduire en français, il aurait été plus judicieux de lui garder son titre original, Matar a la bestia). Que quelque chose se passe, que la jeune fille partie sur les traces de son frère, quelque part au nord de l'Argentine, à quelques pas du Brésil, le retrouve. Ou pas. Ah oui, il y a aussi une bête mystérieuse et protéiforme qui rôde dans le coin, à l'orée de la jungle qui mange tout le paysage (la jungle, pas la bête). Mais rien de ce que l'on attend ne se produit, le récit déviant vers une initiation qui ne surprend pas outre mesure. Le film est contemplatif, tropical, moite et sans don particulier pour les dialogues ni pour une dramaturgie digne de ce nom. Killt the Beast ressemble à un moyen-métrage étiré pour devenir un long, avec une presque renonciation aux principes d'une narration pour s'appesantir sur une atmosphère à la lisière du fantastique et du magique, à l'image de certains films latino-américains récents, en provenance du Costa Rica par exemple, comme Clara Sola ou Tengo sueños eléctricos, tous les deux bien meilleurs, surtout le premier. La jeune interprète du film d'Agustina San Martín, Tamara Rocca, est mignonne mais elle n'a manifestement pas la maturité nécessaire pour en supporter tout son poids, avec le peu d'expressions faciales dont elle dispose.
    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 novembre 2022
    « Une bête a été aperçue, nos sœurs sont en danger. » Emilia se rend chez sa tante, qui vit dans la jungle à la frontière entre le Brésil et l'Argentine, pour chercher son frère disparu. Un endroit "habité" par une mystérieuse bête qui attire la curiosité de certains. Avec ce film, Agustina San Martín privilégie l'atmosphère à l'histoire. Que ce soit cette recherche, cette légende locale ou encore la relation avec Helena, rien n'aboutit vraiment à quelque chose de concret. Il s'agit plutôt d'une expérience sensorielle avec une ambiance un peu mystique, onirique et fantastique. Des symboles, mais une histoire peu captivante avec une dramaturgie inexistante. Pour ma part, j'ai trouvé ce film vraiment ennuyeux avec toutes ces scènes à rallonge qui n'apportent rien au récit.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 329 abonnés 7 541 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juillet 2022
    A la frontière entre l’Argentine et le Brésil, Emilia 17ans est à la recherche de son frère disparu. Son périple l’entraîne dans un hôtel tenu par sa tante, au fin fond de la jungle tropicale où rôde une bête monstrueuse…

    Agustina San Martín s’essaie au long-métrage après s’être fait la main sur deux courts-métrages. Avec To Kill the Beast (2021), la réalisatrice dresse ici un film initiatique au long cours & parsemé d’embuches aussi bien pour la jeune héroïne que pour le spectateur. En effet, le film s’avère tellement contemplatif que cela ne fait que décroître notre attention et renforcer par conséquence notre lassitude.

    Je ne sais pas si c'est le climat tropical qui les rend tous aussi amorphe, mais on a l'impression qu'ils vivent tous sous Tranxène®. Des dialogues complètement apathiques, des blancs entre chaque réplique, rendant le récit totalement lénifiant.

    Le côté onirique et fantastique parvient à créer une certaine atmosphère, mais la mise en scène contemplative n’aide réellement pas à nous sortir de notre torpeur. A noter aussi, la présence totalement WTF du titre disco "Ave Maria" de Jan Terri qui vient littéralement faire tâche, en total décalage avec la jungle moite et brumeuse.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Napoléon
    Napoléon

    146 abonnés 1 570 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 juillet 2022
    Une oeuvre destinée à la découverte de soi-même mais qui manque cruellement de force et d'ambition. Le rythme est mou et certains plans se questionnent sur leurs utilités. Le scénario n'est pas assez étoffé et se limite à de rares idées.
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2022
    S’agissant du cinéma sud-américain, on parle souvent à son sujet de « réalisme magique », avec l’apparition de phénomènes surnaturels, irrationnels, dans un contexte réaliste. En réunissant dans son film la recherche d’un frère par Emilia, une jeune fille de 17 ans, et celle d’une bête maléfique par les habitants d’une bourgade, en entremêlant le réel et l’imaginaire, c’est dans le courant du réalisme magique, si présent en Amérique du Sud, que la jeune réalisatrice argentine Agustina San Martin vient placer "To kill the beast", son premier long métrage. La forêt tropicale vient apporter sa contribution à cette appartenance au « réalisme magique », avec ses bruits nocturnes caractéristiques, avec la moiteur que la réalisatrice arrive à nous faire sentir. Toutefois, in fine, le film s’avère plus réaliste que magique lorsqu’on prend conscience qu’Emilia n’est pas seulement à la recherche de son frère mais également à la recherche d’elle-même, à la recherche de sa sexualité, une recherche qui va se concrétiser avec l’arrivée de Julieth, une cliente noire arrivant à l’hôtel pour un séjour d’un mois.
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    178 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2022
    il existe une multitude de cauchemars différents, propres à chacun d’entre nous.
    Les images confectionnées pour ce film ont été conçues comme des peintures
    Ces espaces étranges qui paraissent oniriques, tout droit sortis d’un cauchemar, mais qui semblent aussi bien être des éléments ordinaires de ce monde. Entremêler le réel et l’imaginaire est l’une des clés pour moi. Rien n’est véritablement réel, rien n’est véritablement imaginaire Le film est construit sur une narration ouverte, où le spectateur entre dans l’esprit d’Emilia. Cette dernière possède une approche très personnelle de tout ce qui se passe autour d’elle
    spoiler: L’histoire se déroule dans une bourgade de la province de Misiones au nord-est de l’Argentine.
    En Amérique latine, la plupart des mythes sont basés sur des figures masculines qui violent ("corrigent") les filles qui désobéissent aux règles ou à leur père
    La religion tient une part importante, les églises régissent la ville tout en écoutant de la musique électronique grégorienne
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