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FaRem
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1,5
Publiée le 4 septembre 2022
Tsidi, mère de Winnie, est forcée d'emménager avec sa mère Mavis qui travaille chez Diane, une femme blanche pour qui elle travaille depuis de nombreuses années au point même de faire passer son travail avant sa propre famille. Diane, qui est malade, ne quitte jamais sa chambre, mais la mère et la fille doivent faire comme si elles n'étaient pas là. Tsidi se rend vite compte que sa mère est entièrement dévouée à son travail au point que ça tourne à l'obsession. Ce n'est pas la seule chose qui perturbe la mère de famille qui va avoir des visions étranges. Alors que Tsidi voit sa mère comme une femme prise au piège, Jenna Cato Bass essaie de créer une atmosphère pesante dans cette maison comme si Tsidi risquait de finir comme Mavis, qui craint d'ailleurs de perdre sa « madame » et par la même occasion sa maison. La moindre scène du quotidien se transforme en vision cauchemardesque. Malgré les nombreuses tentatives de la réalisatrice pour faire de son film une expérience malsaine et dérangeante, "Mlungu Wam" est plus ennuyeux qu'autre chose. L'habillage sonore est plutôt pas mal pour renforcer le caractère de certaines scènes, mais l'histoire est à dormir debout, et ce malgré son message de fond. Bref, je n'ai pas aimé.
Tsidi, une mère célibataire, est obligée d'emménager chez sa mère Mavis, une employée de maison qui s'occupe de façon obsessionnelle de sa "Madame" blanche catatonique, dans une banlieue cossue du Cap. Très bonne idée que celle de raconter l'Afrique du Sud post-apartheid à travers un film d'atmosphère horrifique. Sauf que son caractère allégorique, trop marqué, finit par diluer l'intérêt alors que personnages et situations n'en manquent pas, dans cette maison de la bourgeoisie blanche. On ne saurait dire si la magie est noire ou blanche (plutôt la deuxième possibilité) mais si perdre ses repères n'est pas une mauvaise chose, bien au contraire, ne jamais les retrouver et terminer dans une certaine confusion personnelle quant à savoir ce qu'il s'est réellement passé dans Good Madam est, comment dire, terriblement perturbant et source de déception. Dommage, parce que l'ambiance délétère et surnaturelle est bien présente et inquiétante.