Avis : Fumer fait tousser - Page 9

Un des films , le plus nul de tout les temps !

C'est soi disant un film comique de science fiction , ce film ne fait pas du tout rigoler !
C' est nul , débile , sinistre et morbide !

J' ai mis une demi étoile , car on ne peut pas mettre 0 étoile , on pourrais le faire , j' aurais mis 0 étoile , comme note !

Je suis fan de Quentin Dupieux depuis plus de dix ans. Je me souviens éclater de rire tout au long de « Wrong » au cinéma… avec « fumer fait tousser », je crois n’avoir jamais autant ri devant un film que depuis enfant devant « Les visiteurs ». J’avais posté une mini chronique sur le film « Au poste! » disant que Quentin Dupieux est mon réalisateur français préféré toutes époques confondues. Puis j’avais supprimé cette critique, un peu troublé. Le film est vraiment beau. La classe internationale. Vraiment, j’ai halluciné du début à la fin, même en étant fan depuis dix ans, en ayant vu presque tout. À l’apparition de Blanche Gardin, dont j’ignorais la participation, j’ai crié comme à un match de foot. Quel pied, que s’est il passé. Fumer fait tousser!!!!!

Un film plutôt pas trop mal, les effets spéciaux sont sympas pour une comédie française, par contre on est plus sur un film à sketchs que sur un film qui tient vraiment debout comme ce que Dupieux a pu nous montrer avant ce film. Un film qui reste sympa à regarder sans se prendre la tête.

Non, le scénariste n’est pas fou! Ne vous y trompez pas, le film est l’oeuvre d’un virtuose auquel on a donné carte blanche, liberté absolue.. un Miles Davis du cinoche, qui s’éclate comme si c’était la dernière fois. Des surprises en pagaille, du rythme, et bon, bien sûr du gore, mais ça, on ne fait pas du bon cinéma avec des bons sentiments..
Un grand coup de pied aux fesses aux petits films français mollassons et rabâcheurs, ceux qui sont la cause de la désertification des salles.
Laisser au vestiaire sa logique et son bon sens, comme un enfant qui écoute un conte de fée, et embarquer dans ce train fantôme où l’on ne s’ennuie pas.. et puis d’ailleurs on rit..

Quand les "Powers Rangers" rencontrent "Les Contes de la Crypte"... Voici l'étonnant mélange de la nouvelle absurdité de Quentin Dupieux qui se lance donc dans le film d'anthologie. Ne sachant rien de ce film, je me demandais comment il allait faire un film entier sur ces justiciers connus sous le nom de la "TABAC FORCE", et j'ai été agréablement surpris de voir que c'était une manière d'introduire de petites histoires. Au cours de ces 70 minutes, on passe donc de la parodie au slasher en passant par de la science-fiction avec à chaque fois un humour absurde et des scènes jubilatoires. Après ça, j'ai juste envie de voir Quentin Dupieux à la tête d'un vrai film d'horreur... "Fumer fait tousser" est en dessous de ce qu'il a pu faire de mieux, mais c'est un film amusant avec un excellent casting.

Là, cette fois c’est presque une confirmation de quelque chose qui tendait à se vérifier depuis quelques films. On s’explique : on dit toujours que les blagues les plus courtes sont les meilleures et c’est souvent vrai. La durée souvent très courte (une heure et quinze minutes) des films de Quentin Dupieux tend à prouver que le cinéaste iconoclaste a bien saisi l’adage. Mais depuis quelques opus, avec un côté un peu plus accessible au grand public et le succès qui a été grandissant, on pourrait davantage applique cette règle à l’ensemble de la filmographie du cinéaste le plus iconoclaste du cinéma français. Une œuvre qui commence à tourner à la mauvaise blague, voire à tourner en rond tout court. En effet, celle-ci a tendance à s’allonger toujours sur le même principe : un concept absurde et décalé étiré en forme de films à sketches où tout le gratin du cinéma français se précipite. Cette lassitude déjà entamée avec « Incroyable mais vrai » tend à se confirmer ici. Ses films, aussi amusants soient-ils ne vont finalement nulle part et on a presque l’impression d’être pris pour des idiots, surtout quand on voit comment la plupart se terminent. Sans véritable fin. Ce qui montre qu’ils auraient pu aussi bien s’arrêter deux scènes avant ou continuer avec d’autres séquences.

Pourtant, après des œuvres presque autistes et expérimentales destinées à un public de niche tel que « Rubber » et son pneu tueur, les films du cinéaste ont commencé à attirer les gens du métier comme le public, doucement mais surement, en étant toujours aussi bizarres mais tout de même plus faciles à appréhender. Il nous a d’ailleurs livré quelques opus plutôt réussis, maîtrisés de bout en bout et sympathiques tels que « Au poste! » ou plus récemment « Mandibules ». Et comme Dupieux tourne vite, trop vite peut-être, voici que son second film en moins d’un an débarque et attise fortement la curiosité grâce à un concept encore totalement perché. Avec « Fumer fait tousser » on a donc le droit à un postulat en or, sorte de pastiche des Power Rangers et de toutes ces séries grossières à base de super-héros ridicules et de monstres en carton-pâte qui ont enchanté les enfants et les adolescents des années 90, épicé à une critique du tabac mais surtout (et très grossièrement) des vicissitudes de ce monde.

Sauf que malheureusement, le récit ne suit jamais et manque clairement d’un script digne de ce nom. En adoptant quasiment le principe du film à sketches où chacun ou presque raconte une histoire, il nous perd. Certains passages et idées toujours aussi étranges valent certes leur pesant de cacahuètes. Et le casting encore une fois incroyable qui n’hésite pas à se vautrer dans un ridicule assumé est plutôt jubilatoire. Cependant, on rit très peu et on finit par s’ennuyer alors que le film ne dure même pas soixante-quinze minutes. Il y avait pourtant du potentiel dans l’histoire de cette Tabac Force mais on n’aura que des bribes du délire génial que le film aurait pu être. Dupieux confirme de plus en plus qu’il s’endort sur ses lauriers et capitalise sur sa hype dûe à ses idées peu communes et les stars qu’il attire mais il n’a plus grand-chose à raconter. Hormis sa fanbase et les irréductibles de son cinéma, il devrait faire attention car il va perdre un public chèrement gagné en route. En effet, quand on gratte on se retrouve plutôt devant une mauvaise plaisanterie qu’un film digne de ce nom.

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Quentin Dupieux nous livre à nouveau un film lunaire et complètement perché qui passe du coq à l'âne et n'a ni queue ni tête. On reconnaît bien sa patte : c'est décalé, l'image est parfaite et le film est servi par une belle brochette d'acteurs. On peut crier au génie ou rester complètement à côté du truc mais la plupart du temps on se situe quelque part entre les deux.

Une farce absurde et souvent marrante, avec une belle bande de super-zouzous, mais comme souvent chez Dupieux, qui ne mène nulle part ! 2,75

Très certainement le pire Dupieux. Exit l'absurde et l'humour habituels du cinéaste, ne sont présents ici que débilité et ennui.

J'ai toujours le même ressenti au sortir d'un film de Quentin Dupieux, il y a des centaines d'idées, des intrigues absurdes, délirantes et fun mais ça fait à chaque fois pschit parce qu'inabouti. Une fois encore ici le point de départ est accrocheur et amusant puis Dupieux fait du Dupieux et prend tout le monde à revers en faisant tout valser. On tombe dans un faux rythme mais les idées sont toujours là, on commence juste à tourner en rond. On a de bonnes répliques, parfois, du gore, des comédiens qui se donnent mais ça finit à plat, d'ailleurs il n'y a de fin ... Frustrant, comme souvent.

Quentin Dupieux n'est pas allé jusqu'au bout de son délire à la Power Rangers puisque ceux-ci se mettent à raconter des histoire n'ayant plus rien à voir avec le début du film, donnant une impression d'histoire décousue. On peut également souligner que l'ensemble n'est pas vraiment drôle. C'est moyennement bien joué, et cela finit n'importe comment.
On a vu mieux de la part de ce réalisateur excentrique.

J'avais perdu foi en Dupieux. Après "Le Daim" et "Mandibules" qui m'avaient déçu bien comme il faut et "Incroyable mais vrai" que j'avais trouvé purement et simplement à chier, j'étais vraiment pas chaud pour revenir faire un tour du côté de chez Mr. Oizo. Et puis, finalement... Pour ce qui est de ce "Fumer fait tousser", autant prévenir celles et ceux qui ont pour projet de se le faire : hommage à certaines séries des années 70 et 80, d'accord mais surtout, vous allez flirter avec un truc qui sent bon la série Z. Matez juste l'affiche et vous comprendrez, ne venez pas dire qu'on ne vous a pas prévenus. Si j'avais dû être totalement honnête avec moi-même, j'aurais retranché une étoile, voire deux. Il y a clairement des trucs qui ne vont pas ici. On peut commencer par la fin, on sent bien que pépère a du mal à terminer son film, ça se traîne. Et il y a des maillons faibles dans l'équipe des Tabacs Force. Anaïs Demoustier, grande habituée de la maison, est à son aise et y croit bien plus que dans "Incroyable mais vrai" et Gilles Lellouche, dans un emploi inhabituel pour lui, s'en sort bien et semble beaucoup s'amuser. En revanche, Zaadi y est très moyen, Amamra insignifiante et Lacoste... sans commentaires, ma foi. MAIS ! Il y a aussi du très bon ici. Je parle de ces deux histoires qui ne semblent d'ailleurs avoir aucun lien avec le film. Les deux, surtout celle avec le tandem Gardin/Quenard sont d'un tel mauvais goût et d'une telle vulgarité assumés que ça en confine au cosmique. Le genre de truc avec lequel l'entre-deux n'existe pas. Soit on adore, soit on rejette en bloc. Vu que le père Dupieux commence à sérieusement avoir pignon sur rue, je craignais que ses films finissent par perdre ce qui faisait une grande partie leur singularité : le jusqu'au boutisme. J'ai tout le plaisir de constater que je me suis gouré. Même si les défauts inhérents à son style complètement pété ne sont pas gommés et ne le seront certainement jamais.

On est plongé dans un autre monde, ce qui au cinéma est assez agréable. Costumes kitchs,, look mi sentencieux, mi ridicules, c'est un hommage à ces séries nippones qu'on pouvait voir sur nos lucarnes, le film est sympathique mais souffre d'un scénario poids plume. On peut y trouver du plaisir mais cela reste inabouti

Je n'ai pas vu toute la filmographie de Quentin Dupieux mais, comme les Westerns avec Randolph Scott, ces longs métrages sont courts mais fortes de qualités ! Un humour bien décalé que ce "Fumer fait tousser" avec quelques histoires tordues mais hilarantes ou l'on suit surtout les justiciers anti tabacs habillés comme les Bioman de notre enfance dans "Club Dorothee ", mais aussi diverses histoires comme le jeune homme broyé dans une machine agricole qui ne ressent rien en douleur ou un serial killer dont la tête est coincé avec une grosse ferraille. On est dans un univers barré qui pour moi marche et m'a fait très souvent rire. Il y a un casting de prestige aussi, Gilles Lellouche, Vincent Lacoste, Anais Demoustier, Jean-Pascal Zadi, Ouleya Amara, Blanche Gardin, Adèle Exarchpouplos, Benoît Pooelvorde et la voix d'Alain Chabat plus le reste de la distribution avec quelques têtes du cinéma Français dont j'ai oublié les noms. Un bon moment de comédie à savourer sans modération.

De plus en plus prolifique, Dupieux continue de faire du Dupieux, c'est-à-dire de la comédie absurde, ultra référencée avec un fond existentiel. Commençant comme une parodie des powers rangers pour bifurquer vers le film à sketch tendance contes de la crypte, le film est bourré d'idées et extrêmement bien dialogué. Si certaines saynètes sont moins intéressantes, on retiiendra surtout celle avec Blanche Gardin totalement délirante. L'ensemble est foutraque et ressemble plus à un assemblage de courts-métrages qu'à un véritable long mais rien que pour Alain Chabat en rat libidineux tout droit sorti de Meet the feebles, le film vaut le détour. Dupieux réussit toujours son coup alors que les mécanismes de son cinéma, toujours aussi méta , sont de plus en plus visibles. Bref, un Dupieux mineur peut-être mais totalement jouissif et donc fortement recommandable.