Avis : Fumer fait tousser - Page 10

Je suis le goudron, inspirez moi sainement. L'Oizo ne nuit pas à l'absurdité. Un peu de poésie dans ce monde de putes. Le pari de la megaforce sans patch. Michel a aimé.

Quentin Dupieux s’autorise à faire ce que personne n’ose et ça fonctionne. Absurde, drôle, référencé, déconstruit. Un OVNI dans la production courante mais pas dans la galaxie Dupieux qui comporte d’ailleurs des étoiles plus brillantes.

Complètement décalé et déjanté, ce petit film est un OVNI du cinéma français. Fait principalement autour de petites histoires misent en situation autour d'un feu de camps, les situations burlesques et absurdes sont très drôles et vraiment inattendues. Un petit vent de fraîcheur s'installe même si le titre ne veut finalement rien dire. C'est à voir au troisième degrés bien sur !

Comédie d'action, écrite et réalisée par Quentin Dupieux, Fumer Fait Tousser est hélas un long-métrage assez moyen. L'histoire nous fait suivre La Tabac Force, un groupe de cinq justiciers combattants des méchants, qui vont se voir envoyer en retraite au bord d'un lac par leur supérieur dans le but de renforcer leur cohésion. Là-bas, autour d'un feu, ils vont se raconter des histoires qui font peur. Ce scénario est malheureusement totalement sous-exploité et ne tient pas du tout ses promesses pendant une heure et dix minutes de n'importe quoi. En réalité, on assiste juste à une série de sketchs plus ou moins drôles, passant complètement à côté de son postulat de départ. C'est franchement dommage car l'idée était sympa sur le papier, seulement dans les faits, on sent qu'elle ne va pas assez loin dans son délire. De plus, aborder le sujet du tabagisme aurait pu mener à une critique de cette industrie mais là encore ce n'est pas du tout développé. L'univers absurde du cinéaste se fait tout de même largement ressentir en donnant à l'intrigue une direction s'éloignant de son propos originel. C'est agréable car surprenant, mais également frustrant. D'autant plus que l'action est une farce et que l'humour ne prend pas toujours. Le ton décalé parvient à faire rire lors des scènes ou ils se racontent des histoires, mais le reste du temps, avec La Tabac Force, on peine à sourire. Celle-ci n'est vraiment pas suffisamment approfondie et cela se ressent au niveau des personnages pourtant interprétés par une distribution comportant de nombreux noms sympathiques entre Gilles Lellouche, Vincent Lacoste, Anais Demoustier, Oulaya Amamra et Jean-Pascal Zadi. Malheureusement, ces rôles sont simplement survolés et manquent de personnalités. D'autres comédiens appréciables complètent le casting avec Grégoire Ludig, Adèle Exarchopoulos, David Marsais, Doria Tillier et Blanche Gardin pour les plus en vue. Ces seconds couteaux sont carrément plus intéressants que les principaux, ce qui démontre clairement un problème au niveau des protagonistes. Mais le visage le plus marquant est bien celui du chef Didier, dont Alain Chabat prête sa voix. À contrario, l'antagoniste campé par Benoît Poelvoorde est lui totalement raté. Si tous ces rôles peinent à convaincre, c'est également à cause de dialogues peu inspirés. Les rires provenant d'avantage des situations que des répliques. Sur la forme, la réalisation de Quentin Dupieux est comme toujours sobre mais soignée. La photographie est elle agréable grâce aux décors et a une belle luminosité. La b.o. accompagnant les images est pour sa part totalement insignifiante. Tout cela s'achève sur une fin décevante, venant mettre un terme à Fumer Fait Tousser, qui, en conclusion, est un film fainéant loin d'être parmi les meilleurs projets du metteur en scène.

Un panier garni de grand n’importe quoi aux accents de film à sketches. Voilà mon deuxième film préféré de Quentin Dupieux après « Réalité ».
Ici le « n’importe quoi » est un compliment tant l’univers de Quentin Dupieux est complètement barré et tellement personnel.

Force est de constater que le récit de « Fumer fait tousser » qui touche à quelques thématiques intéressantes, part dans tous les sens et peut désarçonner certains.
Récit désarticulé mais aussi étrange que cela puisse paraître, limpide !

Chez moi, un Dupieux ça se mérite tant son univers est à part dans le paysage du cinéma français ou cinéma tout court.
Parfois, ça passe, parfois ça casse.
J’ai du mal à être cohérent face à ses délires, je le reconnais.
Ainsi, je n’ai ni apprécié « Mandibules » et « Incroyable mais vrai ».

Selon moi, il faut être bien disposé pour apprécier un Dupieux.
Apparemment, je l’étais pour « Fumer fait tousser » qui me fait penser très subrepticement à la série « Drôles de Dames » avec Chef Didier, une sorte de Charlie spoiler: en peluche et à la bave verte !

Les films de Dupieux vont toujours un peu dans tous les sens et nulle part à la fois, mais ici, on peine à distinguer le moindre fil rouge. On pourrait dire que c'est vaguement un film à sketches, plutôt qu'un film classique avec une trame bien définie. Et c'est dommage, car j'avais cru déceler un semblant de scénario. Dans mon idée, je pensais que le pitch allait concerner la réunion d'une bande de super sentai / super-héros narrant des histoires de méchants près d'un feu de camp, et comment ils les ont combattu. Et dans ma tête, ça démarrait bien. J'ai pensé cela à cause de l'histoire de la "boite à penser". J'ai trouvé cette partie du film assez fascinante, et ça faisait une excellente origin story de vilain. Du coup, j'ai pensé que tout le film serait dans la même veine. Mais pas du tout. Ça part dans des directions assez aléatoires et imprévisibles. Je n'ai pas détesté, mais je ne peux pas affirmer que c'est un bon film.

Un film complètement perché dans la lignée des films précédents de Dupieux. J'avoue que je suis rentré dans le délire de cet ovni. Par contre vu les nombreuses critiques négatives je dois être un des seuls à avoir trouver ce film sympathique.

Il y a des moments très drôles, notamment les histoires dans l'histoire mais l'idée de la Tabac Force manque de développement. Une fois la surprise des personnages passée, le scénario tourne en rond. Les acteurs sauvent les meubles mais ça ne suffit pas à faire un film. Dommage avec un peu plus de travail, il pouvait y avoir un excellent film à la clé.

Deuxième film en l’espace d’à peine 6 mois pour Quentin Dupieux : c’est fort !

La scène d’ouverture pose et présente très bien l’univers de Quentin Dupieux : à la fois cinéaste de la banalité dans ce qu’elle a de plus poétique et celui de l’absurde.
Sur la banquette arrière d’une voiture, on écoute en même temps qu’un jeune garçon la chanson « Dieu est un fumeur de Havane » avec les voix de Gainsbourg et Deneuve. On se retrouve dans ces trajets en voiture de notre enfance où la musique nous entraîne et où nos pensées s’égarent… On pourrait presque sentir l’odeur de la voiture et le contact de la banquette sur notre peau. Et puis, la pause technique s’impose. Il faut s’arrêter. Et on rencontre les TABAC Force, bande de 5 justiciers, un peu loosers quand même, en combinaison moulante essayant d’en découdre avec une tortue géante. L’absurde est installé.

Dans fumer fait tousser, 3 histoires s’entremêlent sur une courte durée (1h17) ce qui fait que le réalisateur pousse l’absurde moins loin que dans ses précédents films et on ne saisit pas tout à fait où il veut nous amener. Il nous interroge de façon certaine sur notre rapport aux objets, au matériel et à la technologie. D’autres sujets plus universels, tels que l’Amour, sont abordés mais sûrement de façon trop superficielle.

Le casting est haut de gamme et c’est un réel plaisir de voir ces acteurs bankable du cinéma français se prêter avec autant de joie enfantine à l’univers absurde et épuré du réalisateur.

Mon instagram : @benevaaucine

On s'attendait à mieux après avoir vu les dernières oeuvres du réalisateur. Si certaines séquences sont assez réjouissantes, le film manque un peu de tenue dans la longueur, comme s'il s'agissait d'enfiler des perles de belles couleurs mais que, à la fin, on verrait un collier assez terne. Dommage, car une ou deux scènes/historiettes de plus auraient pu en faire un film à sketches plus alléchant.

Un pur moment de plaisir ultra fun et lunaire. Ça ne raconte rien tout en racontant pleins de choses.

C'est du mieux on entre ou pas dans ses délires. Personnellement j'ai ri plusieurs fois malgré la cruauté de certaines des histoires racontées. Le casting est impressionnant et tous les acteurs sont à l'unisson. Et attention il y a une scène post générique donc on va jusqu'au bout.

Quentin Dupieux commence à se faire un nom dans le domaine de la comédie absurde et en profite pour réunir un casting haut de gamme. C'est encore plus déjanté que le récent "Incroyable mais vrai" car le cinéaste peut laisser libre court à sa folie douce à travers des histoires plus ou moins drôles. On peut clairement y voir comme source d'inspiration "La télé des Inconnus" dès la première scène. Dupieux n'hésite pas à se servir de son humour pour faire passer quelques messages plus ou moins cachés comme sur l'état de notre planète et de ses habitants. Un film réussi dans l'ensemble quand il ne s'éparpille pas trop...

Que restera t il de cette vaste fumisterie après visionnage ? Sans doute les tenues kitsch aux raccords approximatifs, également un casting coutumier (G Lellouche, J-P Zadi, V Lacoste, B Gardin ou B Poelvoorde) qui s'est sans doute amusé dans ses sketches - enfin j'espère ! Car pour nous, c'est peu innovant, enfantin, surtout absurdes et sans consistance...En restant constructif, je soulignerai le côté décalé du film... ( A qui profite le crime ??) ....!!**

Pour son nouveau long-métrage « Fumer fait tousser », Quentin Dupieux reste fidèle à lui-même : un scénario absurde et un humour vraiment décalé. La mise en scène nostalgique et nostalgique est soignée. La distribution est extra ! On regrettera cependant un scénario qui manque de finition et d’un réel fil conducteur…

Mon avis complet: https://mediashowbydk.com/2022/12/07/critique-film-fumer-fait-tousser/