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6 critiques
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5,0
Publiée le 2 septembre 2024
Les décors et costumes de ce film sont réalisés d’après les collages et aquarelles de Margrethe II de Danemark et en étroite collaboration avec la Reine qui a, du reste, aussi illustré le Seigneur des Anneaux. Le film est une histoire déjantée et pleine d’humour. Le peintre intrigant devient la victime d’Ehrengarde bien plus intrigante et maline que lui. Sidse Babett Knudsen, dans le rôle de la grande duchesse aussi excentrique que naïve par moments, nous offre un jeu remarquable. Elle ourdit avec Cazotte, le peintre, un stratagème pour assurer le règne de son fils au détriment de sombres cousins envieux et jaloux. Ce divertissement poétique se passe au temps jadis mais hors du temps tout de même et hors de toute réalité. Cazotte, le peintre, nous promène dans ce « livre d’images » où chaque page est un tableau. En prime : un documentaire avec la Reine en personne qui nous explique avec le réalisateur les démarches de la création et les secrets de tournage.
Un plaisir charmant et raffiné aux dialogues parfaitement ciselés. On pense à Marivaux et à Lubitsch. Comme quoi, on n'est pas obligé d'enchaîner les explosions spectaculaires et les poursuites de voitures pour créer un grand moment de cinéma.
Autant les actrices jouent très bien, autant les acteurs c'est pas terrible. Pourtant je suis friande des films d'époque. Je n'ai pas du tout accroché au scénario non plus, mais étant une adaptation d'un roman, difficile de critiquer. Si vous vous attendez à voir un film de la qualité de "Out of Africa" vous serez malheureusement très déçu.
Une comédie romantique, légère et...longue.....très longue ! Le scénario est digne d'un téléfilm, ça manque de rebondissements, de nouveauté, de....n'importe quoi mais un truc qui nous empêche de décrocher.
Ce film m'a rappelé un peu "Valmont" de Milos Forman en version décalée et inversée... En marge d'une guerre de succession liée à la transmission du titre de Grand Duc, très convoité, une dame le la haute société et un portraitiste opportuniste, charmeur et libertin s'engagent dans un pari concernant la séduction d'une jeune fille belle, austère et altière...
L'intrigue suit son court dans un château au milieu des forêts, l'histoire est rythmée et plaisante, les acteurs et les dialogues sont brillants, on assiste aux tentatives de séduction de l'artiste, à une naissance, à un duel, accompagnés de grands airs de Schubert, Beethoven, Mozart... Qui va gagner le pari ? spoiler: la belle Ehrengard contre toute attente !
Une délicieuse comédie romantique servie par d'excellents acteurs et un scénario habile. On regrettera seulement que le réalisateur ne porte pas un regard plus critique sur l'aristocratie et cette cour où les domestiques ne sont que des esclaves au service de parasites raffinés avec un prince charmant digne des images d'Epinal. On est loin de Mozart que la bande son utilise copieusement. Un esprit plus subversif, plus méchant aurait pu faire de ce film un petit bijou.
Cazotte jouit d'une réputation de séducteur et d'expert en amour, ce qui pousse la duchesse à lui confier la tâche d'enseigner l'art de la séduction à son fils Lothar et ainsi conserver le trône avec un héritier. Les deux sont liés par un pacte avec Cazotte qui cherche lui à séduire la noble Ehrengard. C'est alors le début d'un jeu du chat et de la souris au niveau de la séduction avec l'expert qui avait sous-estimé la malice de cette dernière. Si "Ehrengard" est visuellement convaincant, je ne peux pas en dire autant de l'histoire. Pour moi, ça vaut un épisode de série et pas plus. Après, heureusement que c'est raconté sur le ton de la légèreté, mais cela ne rend pas l'histoire moins ennuyeuse... Bref, un film avec trop peu d'intérêt pour ma part.