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remyll
191 abonnés
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2,0
Publiée le 11 juillet 2023
Clairement ce n'est pas le thriller du siècle; ce n'est pas non plus la romance de la décennie; ni le film de l'année. En fait ce film n'est pas fondamentalement mauvais ou peu interessant en soit, car il expose une situation dramatique tout à fait originale à observer, mais le réalisateur ne fait qu'effleurer les sujets brûlants qu'il expose.
Je ne regrette pas d'être passée outre les critiques négatives : excellent film pour qui est sensible à l'art du jardinage, à l'énergie des plantes. La rédemption et la reconstruction par le biais de la nature, une remise en ordre de la vie telle l'agencement, l'ordre étudié d'un jardin français, anglais ou sauvage. Ce jardinier, Joël Edgerton, est magnifique, sa voix hypnotisante, Sigourney Weaver étonnamment belle. Le générique du début resplendit tout autant que la route de nuit fleurissante. Superbe film !
Une histoire de rédemption d'un homme qui a trempé dans la violence et la haine et s'est reconstruit dans la nature en devenant jardinier qui transmet son art. Au service d'une femme fortunée, il endosse aussi le rôle du domestique. Le film est ponctué d'enseignements sur les lois de la nature et les bienfaits de la terre souvent malmenée. Les acteurs principaux (Joel Edgerton et Sigourney Weaver) peinent pourtant à nous convaincre tant l'intrigue est ténue et les rebondissements téléphonés.
Un drame d'atmosphère, tendue, portée par de bons comédiens, un jardin magnifique et une réalisation élégante. La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2023/07/master-gardener-de-paul-schrader.html
Ce qui aurait pu être un mariage improbable de Stoker et Breaking Bad, se révèle en fait être une version fleur bleue d'American History X. C'est assez déroutant tout comme Sigourney Weaver en douairière ampoulée. Joel Edgerton et sa partenaire sont plutôt impliqués mais difficile de croire à leur histoire qui manque en outre cruellement de sensualité. Le tout est d'une langueur monotone qui n'est pas sans rappeler le récent Stars at noon. Passé la métaphore horticole de la renaissance, on est guère plus que dans le redemption movie désincarné et indolent.
"Master Gardener" présenté l'an dernier à la Mostra de Venise (hors compétition) est un drame romantique qui se regarde. En effet même si il manque un petit quelque chose à ce film et que l'histoire brasse de nombreux thèmes (le nazisme ,la dépendance à la drogue, l'amour, l'horticulture,...) parfois d'une manière trop superficielle, le principal atout de ce film est l'interprétation des comédiens en commençant par Joel Edergton (dans le rôle d'un nazi repenti) ainsi que la présence de Sigourney Weawer et la jeune Quintessa Swindel dans un film qui suscite l'intérêt jusqu'au dénouement.
Superbe film d'ambiance , tout y est formidablement bien filmé (les fleurs, le jardin, les personnages...) . L'histoire se monte petit à petit et on est pris par l'intrigue. Très bien interprété par tous les acteurs et avec, évidemment, une mention spéciale pour Sigourney Weaver, royale, et son regard de la derniere scène, bluffant
La bande annonce nous met sur une fausse piste avec ses notes dynamiques d'un film d'action. Ce qui fait qu'on est surpris, une fois dans la salle de cinéma, par ce récit très posé qui s'étire sur la longueur. Plusieurs fois, on a l'impression que ça va se dynamiser, mais ça n'arrive pas finalement. Après, si on avait pas vu la bande annonce et qu'on y va sans attente particulière, on peut dire que c'est un film assez beau et intéressant.
La moitié du film intrigue simplement par son académisme surligné, ses symétries, sa voix off lassante, ses longueurs, son atmosphère bizarre. Beaucoup de faiblesses dans le casting : à part EDGERTON et Sigourney, peu d'alchimie crédible entre le jardinier et la petite nièce, une antipathie glaciale entre Sigourney et la petite-nièce, des vilains méchants tout miteux, des employés effacés, des référents policiers mystérieux quant à leurs fonctions! Et cela donne un sentiment mitigé et un manque de cohérence : flash-backs peu engageants pas assez explicatifs du passé, la parabole déconcertante de la route fleurie, l'émotion-colère-acceptation des tatouages,... SHRADER déçoit.
Le film s'ouvre sur un générique d'une élégance rare, instaurant d'emblée une atmosphère aussi pesante qu'onirique avec une pointe de mystère. Puis on fait connaissance avec Narvel, jardinier de luxe qu'on devine aussitôt hanté par un passé logiquement peu avouable. Le tout semble un brin anachronique, hors du temps, toute la vie dans cette propriété pourrait être directement sortie du 19ème siècle à Boston mais non, nous sommes bien dans une ville américaine contemporaine. Jusque là le film reste intrigant, le climax et aussi envoûtant que lancinant mais le réalisateur va user de quelques grosses ficelles qui empêchent un suspense plus pregnant en traçant un sillon trop limpide. Flash-backs inutiles ou trop lisibles, abus du style "aristocratique" autour de l'environnement autour de la propriété, une petite jeune en détresse, sont des paramètres peu judicieux. On constate que le couple Narvel/Edgerton et Maya/Swindell manque d'étincelles, que la propriétaire/Weaver est sous-exploitée malgré son actrice, le pire arrive vers la fin quand on doit se satisfaire de "méchants" aussi futiles que peu charismatiques, même inoffensifs et losers on ne croit pas une seule seconde à leur éventuelle dangerosité, tandis que la fin nous laisse sur notre faim. Dommage une fois de plus. Site : Selenie.fr
Assez mitigé au final. Le film alterne entre moments très soporifiques avec des dialogues interminables les fleurs et les plantes mais aussi des moments de fulgurances sur la rédemption notamment. Certains moments sont vraiment hypnotiques, mais le film est mal rythmé, ce qui fait que ça retombe souvent. Egerton est incroyable dedans, de même que Sigourney Weaver.
Au premier abord, Master Gardener semble être un film avant tout sur le jardinage d'accord mais sur une sorte de complot ou de secret qui ne dit pas son nom. Malheureusement, la promesse n'est pas tenue et le récit nous embarque à moitié dans une métaphore florale du protagoniste qui finit par tomber en admiration pour sa jeune collègue qui se révèle dès le début être de la famile lointaine de la propriétaire du jardin dans lequel il travaille et excèlle. Malgré l'élégance et la sobriété de la réalisation de Paul Schrader, on s'ennuie pas mal devant ce film qui ne développe pas assez ses thématiques et qui change d'enjeu central (s'il y en avait un à la base) sans se donner la peine de prévenir le spectateur ou à défaut, l'avertir...
De film en film, le cinéaste Paul Shrader, qui a dû être profondément marqué par "la nausée " de Sartre ou "l'étranger " de Camus, s'est fait l expert d un système d écriture scénaristique consistant à concentrer en un seul personnage toutes les contradictions d une amérique clivée, scindée, en proie à ses propres démons. Le problème, c'est que quand il ne cède pas à quelques effets faciles et racoleurs de mise en scène qui pourraient presque le faire passer, aux yeux de ses plus farouches détracteurs, pour un chantre de l autodéfense, Paul Shrader n a jamais dépassé le stade du simple constat, pour amorcer un début de réflexion. Il en résulte que "Master Gardener " est un exercice de style brillant, mais limité.
"The Master Gardener" ( "les racines du mal") est le dernier film de Paul Shrader, présenté à la dernière Mostra de Venise, avec au générique l'actueur australien Joel Edgerton et la trop rare au cinéma Sigourney "The Alien" Weaver.
Ce thriller policier prend "racine" dans le Sud des Etats Unis (région de la Nouvelle Orléans) , plus précisément dans un jardin fictif Gracewood Gardens.
Narvel Roth, horticulteur méticuleux, prend autant soin des jardins de la propriétaire d'une somptueuse villa que des désirs de cette dernière. Quand elle lui demande d'enseigner son art floral à sa petite nièce, le chaos s'immisce, révélant au passage de sombres secrets de son passé.
Le film peut sembler par moment un peu fouillis en entrelaçant plusieurs récits parallèles mais suit la trajectoire typique de l'ex délinquant repenti qui a trouvé son salut grâce à l'art du jardin (magnifiquement transmis tout au long du film) et en prenant sous son aile la jeune Maya, parente répudiée de l'autoritaire Norma Haverhill.
Film qui prend son temps pour dérouler son récit et qui fonctionne une peu "à l'ancienne". Il pourra gêner certains spectateurs en raison d'une "morale" qui lui est propre.