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On reconnaît bien là les semences préférées du cultivateur Schrader, dont le cinéma corrosif, toujours aussi sensible aux fleurs des maux américains, atteint ici des sommets de virtuosité toxique et érotique.
Mais quel acteur ! Joel Edgerton s’impose en maître de son art entre Sigourney Weaver et Quintessa Swindell dans le polar Master Gardener de Paul Schrader (...).
La critique complète est disponible sur le site 20 Minutes
"Master Gardener" est du pur Paul Schrader (...) nous avons été conquis par la toujours grandiose sobriété de la démarche et du travail filmique schraderiens et par l’intense retenue du trio d’acteurs Joël Edgerton, Sigourney Weaver et Quintessa Swindell.
La critique complète est disponible sur le site Culturopoing.com
Au lieu des traditionnels décors urbains, ce thriller se joue dans un cadre bucolique, avec un style élégant et très maîtrisé. Il bénéficie aussi d'une interprétation de haut vol.
Paul Schrader peaufine son scénario et sa mise en scène. Tout en faisant appel à des archétypes, il n'est pas manichéen, mais interroge la dualité dans la rédemption.
Le cinéaste n’hésite pas à manier les symboles, peut-être parfois à l’excès, mais ils font partie intégrante d’une mise en scène par ailleurs dépouillée à l’extrême, à l’image de ces intérieurs sans âme dans lesquels évoluent les personnages principaux.
La critique complète est disponible sur le site La Croix
Dans "Master Gardener", où ce vieux cinéaste [Paul Schrader] qu’on dit bougon se départit bien de tout cynisme ; au point d’éclairer d’une lumière inattendue un film aux images pourtant sombres comme la nuit.
Filmée en images d'une beauté tranquille, dans un calme qui est celui de l'eau qui dort, cette histoire de rédemption file droit vers son but, entre les asters vivaces et les roses grimpantes.
La critique complète est disponible sur le site Le Figaro
La simplicité, ici, est essentielle : une poignée de personnages, quelques décors, les motifs élémentaires de rédemption que Paul Schrader remet inlassablement sur le métier, mais chaque choix de mise en scène compte, chaque geste, chaque coupe, chaque regard contribue à mener le drame à destination.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
On retrouve la mise en scène ample et magnétique du cinéaste, son talent à décrire des hommes opaques, hantés par le secret et la honte. A défaut de nous surprendre, le maître Schrader cultive son jardin avec rigueur.
C’est la forme qui sied sans doute à la distance placide de ce jardinier revenu de la haine et de l’ultraviolence, à qui le brillant Joël Edgerton confère une insondable mélancolie.
Paul Schrader est toujours un auteur fertile, et son "Master Gardener" n'est pas sans intérêt, mais il s'agit cependant bien d'un raté. Pas un gros raté bon pour la poubelle ni un beau raté pour cinéphile averti, juste un raté tout court. Cela arrive même aux meilleurs.
La critique complète est disponible sur le site Ecran Large
D’un style épuré qui jure avec ses flash-back sur-signifiants et ses accents satiriques ou oniriques, « Master Gardener » vaut moins pour la qualité de ses parties que pour cette manière douce et compassionnelle de combler le fossé séparant les rupins de la plèbe qui gangrène la société américaine.
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
Même la rencontre amoureuse de ces deux êtres paumés laisse le récit froid, engoncé dans une forme de raideur, austère et sévère, sans être antipathique. C’est la forme qui sied sans doute à la distance placide de ce jardinier revenu de la haine et de l’ultraviolence, à qui le brillant Joël Edgerton confère une insondable mélancolie.
Les longs passages sur la passion horticole du héros s’avèrent un peu assommants, et ce jardin filmé d’un bout à l’autre dans la grisaille ne paraît pas aussi remarquable qu’il est supposé l’être. Restent une intrigue tendue autour du terrible passé de cet ex-militant raciste, et la prestation impeccable de la jeune Quintessa Swindell.
La critique complète est disponible sur le site Le Parisien
Schrader récite ses gammes, en les poussant jusqu’à une certaine forme de déréalisation théorique. "Master Gardener" met moins en scène des personnages pleinement incarnés que des archétypes de son cinéma, fantômes de leurs homologues passés. Le film n’est pourtant pas froid : le Schrader dernière manière est habile à faire circuler dans ses plans (déjà dans "The Card Counter") une sensualité suprêmement féline et languide.
Ce Master Gardener, faussement programmatique, émeut surtout par son incarnation. L’australien Joel Edgerton, tout en fébrilité nerveuse, avance dans ce drame à la lueur d’une culpabilité sous-terraine. Fort.
La critique complète est disponible sur le site Première
(...) Master Gardener permet à Schrader de rendre hommage à ses maîtres, Yasujirō Ozu et Robert Bresson en tête, travaillant la couleur et le mouvement avec une grâce qui, si elle peut se montrer (volontairement ?) pesante, laisse l’espoir éclairer les manifestations les plus sombres de l’humain.
La critique complète est disponible sur le site Rolling Stone
[...] en éludant sa cruauté d’antan au moyen de flash-back dévitalisés, presque inexistants, Schrader jette un voile pudique sur l’abjection du personnage pour ne laisser voir que ses élans rédempteurs ; le fascisme et l’éventuel plaisir puisé dans la brutalité paraissent magiquement estompés. Étonnante précaution de la part d’un auteur ayant souvent fustigé la façon dont l’infamie de ses antihéros de papier se voyait amoindrie lors du passage à l’écran, pour les changer en héros relatifs.
CinemaTeaser
Ce Maser Gardener clôt la trilogie officieuse "Man in a room" d'une somptueuse manière.
Transfuge
On reconnaît bien là les semences préférées du cultivateur Schrader, dont le cinéma corrosif, toujours aussi sensible aux fleurs des maux américains, atteint ici des sommets de virtuosité toxique et érotique.
20 Minutes
Mais quel acteur ! Joel Edgerton s’impose en maître de son art entre Sigourney Weaver et Quintessa Swindell dans le polar Master Gardener de Paul Schrader (...).
Culturopoing.com
"Master Gardener" est du pur Paul Schrader (...) nous avons été conquis par la toujours grandiose sobriété de la démarche et du travail filmique schraderiens et par l’intense retenue du trio d’acteurs Joël Edgerton, Sigourney Weaver et Quintessa Swindell.
Femme Actuelle
Au lieu des traditionnels décors urbains, ce thriller se joue dans un cadre bucolique, avec un style élégant et très maîtrisé. Il bénéficie aussi d'une interprétation de haut vol.
Franceinfo Culture
Paul Schrader peaufine son scénario et sa mise en scène. Tout en faisant appel à des archétypes, il n'est pas manichéen, mais interroge la dualité dans la rédemption.
La Croix
Le cinéaste n’hésite pas à manier les symboles, peut-être parfois à l’excès, mais ils font partie intégrante d’une mise en scène par ailleurs dépouillée à l’extrême, à l’image de ces intérieurs sans âme dans lesquels évoluent les personnages principaux.
La Septième Obsession
Dans "Master Gardener", où ce vieux cinéaste [Paul Schrader] qu’on dit bougon se départit bien de tout cynisme ; au point d’éclairer d’une lumière inattendue un film aux images pourtant sombres comme la nuit.
Le Figaro
Filmée en images d'une beauté tranquille, dans un calme qui est celui de l'eau qui dort, cette histoire de rédemption file droit vers son but, entre les asters vivaces et les roses grimpantes.
Le Monde
La simplicité, ici, est essentielle : une poignée de personnages, quelques décors, les motifs élémentaires de rédemption que Paul Schrader remet inlassablement sur le métier, mais chaque choix de mise en scène compte, chaque geste, chaque coupe, chaque regard contribue à mener le drame à destination.
Les Echos
A travers le portrait d'un horticulteur taiseux, Paul Schrader signe un film à la beauté minérale et une réflexion sur le mal et la rédemption.
Sud Ouest
On retrouve la mise en scène ample et magnétique du cinéaste, son talent à décrire des hommes opaques, hantés par le secret et la honte. A défaut de nous surprendre, le maître Schrader cultive son jardin avec rigueur.
Voici
Le rythme est hypnotique, l'ambiance poisseuse et l'étude de personnage absolument captivante.
aVoir-aLire.com
Un film majeur de Paul Schrader, au scénario audacieux et faussement classique, et qui bénéficie du jeu inspiré de Joel Edgerton.
Critikat.com
Si les films de Schrader s’appuient régulièrement sur une série de motifs récurrents, le palimpseste vire ici à la formule.
Dernières Nouvelles d'Alsace
C’est la forme qui sied sans doute à la distance placide de ce jardinier revenu de la haine et de l’ultraviolence, à qui le brillant Joël Edgerton confère une insondable mélancolie.
Ecran Large
Paul Schrader est toujours un auteur fertile, et son "Master Gardener" n'est pas sans intérêt, mais il s'agit cependant bien d'un raté. Pas un gros raté bon pour la poubelle ni un beau raté pour cinéphile averti, juste un raté tout court. Cela arrive même aux meilleurs.
L'Obs
D’un style épuré qui jure avec ses flash-back sur-signifiants et ses accents satiriques ou oniriques, « Master Gardener » vaut moins pour la qualité de ses parties que pour cette manière douce et compassionnelle de combler le fossé séparant les rupins de la plèbe qui gangrène la société américaine.
Le Dauphiné Libéré
Même la rencontre amoureuse de ces deux êtres paumés laisse le récit froid, engoncé dans une forme de raideur, austère et sévère, sans être antipathique. C’est la forme qui sied sans doute à la distance placide de ce jardinier revenu de la haine et de l’ultraviolence, à qui le brillant Joël Edgerton confère une insondable mélancolie.
Le Parisien
Les longs passages sur la passion horticole du héros s’avèrent un peu assommants, et ce jardin filmé d’un bout à l’autre dans la grisaille ne paraît pas aussi remarquable qu’il est supposé l’être. Restent une intrigue tendue autour du terrible passé de cet ex-militant raciste, et la prestation impeccable de la jeune Quintessa Swindell.
Les Fiches du Cinéma
Récit noir et tendu, le nouveau film de Paul Schrader brille par une élégante sobriété, une écriture efficace et une interprétation remarquable.
Les Inrockuptibles
Schrader récite ses gammes, en les poussant jusqu’à une certaine forme de déréalisation théorique. "Master Gardener" met moins en scène des personnages pleinement incarnés que des archétypes de son cinéma, fantômes de leurs homologues passés. Le film n’est pourtant pas froid : le Schrader dernière manière est habile à faire circuler dans ses plans (déjà dans "The Card Counter") une sensualité suprêmement féline et languide.
Marie Claire
Un thriller épineux.
Première
Ce Master Gardener, faussement programmatique, émeut surtout par son incarnation. L’australien Joel Edgerton, tout en fébrilité nerveuse, avance dans ce drame à la lueur d’une culpabilité sous-terraine. Fort.
Rolling Stone
(...) Master Gardener permet à Schrader de rendre hommage à ses maîtres, Yasujirō Ozu et Robert Bresson en tête, travaillant la couleur et le mouvement avec une grâce qui, si elle peut se montrer (volontairement ?) pesante, laisse l’espoir éclairer les manifestations les plus sombres de l’humain.
Cahiers du Cinéma
[...] en éludant sa cruauté d’antan au moyen de flash-back dévitalisés, presque inexistants, Schrader jette un voile pudique sur l’abjection du personnage pour ne laisser voir que ses élans rédempteurs ; le fascisme et l’éventuel plaisir puisé dans la brutalité paraissent magiquement estompés. Étonnante précaution de la part d’un auteur ayant souvent fustigé la façon dont l’infamie de ses antihéros de papier se voyait amoindrie lors du passage à l’écran, pour les changer en héros relatifs.
Libération
Un film bancal mais attachant, qui semble s’égarer à dessein.
Télérama
Convenu et décevant.